Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 15 au 21 juillet 2007 (semaine 29)
 

-
2007-07-21 -
L
ES DROITS INALIÉNABLES DES PERSONNES MIGRANTES

"Qu'ils soient des migrants ou des membres de la population locale, lls ne représentent pas principalement ou uniquement un facteur économique, ils sont des personnes humaines, avec leur dignité et avec des droits égaux et inaliénables".

C’est en soulignant ce principe de base que la délégation du Saint-Siège, guidée par Mgr Agostino Marchetto - Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en Déplacement – a adressé son message au Forum Mondial sur la Migration et le Développement réunis à Bruxelles.

Le phénomène migratoire note le Saint-Siège, doit être vu de diverses perspectives : du point de vue des migrants eux-mêmes, le texte affirme le droit et la nécessité du regroupement familial car " les familles ne devraient pas être ni dispersées ni affaiblies, laissant leurs membres, en particulier les femmes et les enfants, dans un état de vulnérabilité".

D’un autre point de vue, " les causes de la migration résident aussi dans la demande des services que les migrants assument en général dans les pays développés, un fait lié à la mondialisation – lit-on encore dans la note - Les migrants contribuent donc au bien-être du pays qui les accueille, et c'est aussi au vu de cela que leur dignité humaine doit être respectée et leurs libertés garanties" comme le droit à une vie digne, à un traitement correct dans leur travail, à l'accès à l'éducation, à la santé et aux autres services sociaux, ou le droit "de manifester librement leur culture et de pratiquer leur religion ".

Mais les droits et les devoirs vont de pair. "Les migrants ont en même temps le devoir de respecter l'identité et les lois du pays où ils résident, de s'efforcer de s'intégrer correctement (et non d’être assimilés) dans la société d'accueil et d'en apprendre la langue".

Et même pour les migrants en situation irrégulière, il faut respecter leur "dignité humaine inaliénable. Leurs droits doivent donc être sauvegardés et non ignorés ou violés".

Les pays d’origine ont également leurs responsabilités, dit le Conseil Pontifical les invitant à "ne ménager aucun effort pour leur propre développement, afin que leurs citoyens ne soient pas obligés de se rendre à l'étranger à la recherche d'une vie digne ailleurs".

Le message, diffusé à l’occasion de la conférence devant les représentants gouvernementaux de 150 États, se termine avec un appel à ratifier, pour les pays qui ne l’auraient pas encore fait, la "Convention internationale pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles". (source : Agence Misna)

Retour aux dépèches