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du 9 au 13 septembre 2007 (semaine 37)
 

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2007-09-13 - Voyage en Autriche
LA LITURGIE, C'EST REGARDER VERS DIEU

Lors de sa visite à l'abbaye cistercienne d'Heiligenkreuz, Benoît XVI a souligné l’importance de la liturgie : "La théologie peut perdre le souffle de la foi. Il n’y a vraiment rien à craindre si une liturgie est centrée sur Dieu.

..." Dans toutes les formes d’effort pour la liturgie, le critère déterminant doit être toujours le regard vers Dieu. Nous sommes devant Dieu, Lui nous parle, et nous Lui parlons. Là où, dans les réflexions sur la liturgie, on s’interroge simplement pour savoir comment la rendre attrayante, intéressante et belle, la partie est déjà perdue."

"Dans chaque forme d’engagement pour la liturgie, le critère déterminant doit toujours regarder vers Dieu... de révéler l’expression de la beauté et de la sublimité de Dieu".           

Il a a invité les moines à ne pas considérer seulement leurs abbayes et leurs monastères comme des lieux de culture et de tradition, ou même de simples entreprises économiques. "Structure, organisation et économie sont aussi nécessaires dans l’Eglise, mais ils ne sont pas la chose essentielle... un monastère est, avant tout un"lieu de force spirituelle".            

L’abbaye cistercienne d’Heiligenkreuz, la plus ancienne au monde, abrite depuis 1802 une faculté de théologie qui jouit du caractère pontifical depuis peu et porte désormais le nom de Benoît XVI qui a profité de sa visite pour souligner l’importance de l’intégration de la discipline théologique dans ‘l’universitas’ du savoir à travers les facultés théologiques catholiques dans les universités d’Etat, mais l’importance aussi de lieux d’étude tels que celui de cette abbaye "où un lien approfondi entre théologie scientifique et spiritualité vécue est possible".

... "Dans l’angoisse d’obtenir une reconnaissance scientifique dans le sens moderne, la théologie peut perdre le souffle de la foi", a prévenu le pape avant de mettre en garde contre "une théologie qui ne respire plus dans l’espace de la foi". Au contraire, Benoît XVI a mis en avant la pratique d’une ‘théologie à genoux’, comme le demandait Hans Urs von Balthasar, soulignant qu’alors "la fécondité ne manquera pas pour l’Eglise en Autriche et aussi pour les autres".

"Là où l’on néglige la dimension spirituelle, se créé un rationalisme raréfié qui, sur la base de sa froideur et de son détachement, ne peut jamais se lancer dans un don enthousiaste desoi à Dieu". Chaque appel à la vie religieuse et au sacerdoce, a encore affirmé Benoît XVI, est "un trésor si précieux que les responsables doivent faire tout leur possible pour trouver des chemins de formation adaptés pour promouvoir ensemble fides et ratio - la foi et la raison, le cœur etl’esprit". (source : Service de presse du Vatican)  

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