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du 19 au 22 octobre 2007 (semaine 42)
 

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2007-10-22 - Chili
UN ENTRETIEN CORDIAL DE LA PRÉSIDENTE AVEC LE PAPE

Le 18 octobre
, Mme Michelle Bachelet Jaria, présidente du Chili, a été reçu par le Pape puis par le cardinal Bertone et, selon le communiqué, ces entretiens qui ont duré 40 minutes, ont été marqués par une grande cordialité.

Après avoir rencontré Benoît XVI, Mme Bachelet a rencontré le Secrétaire d'Etat, le cardinal Tarcisio Bertone, accompagné du secrétaire pour les Relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti.

"Ces entretiens cordiaux ont permis un échange d'informations et de réflexions sur la situation socio-politique du Chili et le rôle de ce pays en Amérique latine. Des sujets d'intérêts plus particulièrement communs ont été abordés, tels la vie humaine et la famille, l'éducation et les droits de la personne, la justice et la paix, ainsi que des questions de premier plan dans l'actuel débat international. Ils ont été l'occasion de souligner l'importante contribution de l'Eglise catholique à la vie sociale chilienne, en particulier dans le domaine social et éducatif".

Mme Michelle Bachelet, socialiste, âgée de 56 ans, est la première femme élue à la plus haute charge de son pays, le 15 janvier 2006.

Après l'audience, Mme Bachelet a exprimé, sur Radio Vatican, sa satisfaction pour sa rencontre avec le Pape auquel elle a redit son souhait que l'Eglise et le gouvernement chilien puissent collaborer pour le bien du peuple chilien.

" C'est pour moi, a-t-elle dit, un grand privilège que d'être venue aujourd'hui en visite, en audience chez le Pape, et en tant que présidente du Chili d'avoir la possibilité de lui raconter ce que nous voulons faire et ce que nous sommes en train de faire au Chili. Je remercie l'Eglise catholique pour son action dans mon pays dans les moments difficiles, durs, y compris à l'heure de la démocratie."

" Nous avons beaucoup parlé et en profondeur, sur des thèmes très importants pour l'Eglise et pour mon gouvernement : nous voulons que le pays grandisse, qu'il soit moderne, et qu'il puisse se charger des dilemmes de la modernité, des familles qui se défont, des familles avec un seul parent, phénomène qui laisse parfois les enfants à l'abandon, en les conduisant ensuite à la drogue et à la violence.

" J'espère vraiment, dans ce domaine, pouvoir travailler avec l'Eglise, avec les forces sociales et syndicales, et la société civile, pour fortifier notre famille et pour construire un pays
meilleur économiquement, mais aussi humain et plein de valeurs." (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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