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FlashPress - Infocatho
du 26 au 29 octobre 2007 (semaine 43)
 
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2007-10-29 -
LES SCIENCES BIOMÉDICALES SONT AU SERVICE DE L'HOMME

Le 29 octobre, dans son discours en français, adressé aux membres du Congrès des pharmaciens catholiques, Benoît XVI a rappelé l’importance de ne pas utiliser la personne “comme un objet“ pour “réaliser des expérimentations thérapeutiques“.

"Les nouvelles frontières de l'acte pharmaceutique", tel était le thème du XXV Congrès international des pharmaciens catholiques qui se tenait à Rome. Devant ses hôtes, le Pape a évoqué le développement de l'arsenal médicamenteux et les perspectives thérapeutiques qui en découlent.

Ces conséquences impliquent que les pharmaciens "réfléchissent sur les fonctions de plus en plus larges qu'ils sont appelés à avoir, en particulier en tant qu'intermédiaires entre le médecin et le patient", mais aussi sur leur "rôle éducatif auprès des patients pour un usage juste de la prise médicamenteuse et surtout pour faire connaître les implications éthiques de l'utilisation de certains" produits.

"Dans ce domaine -a ajouté Benoît XVI-, il n'est pas possible d'anesthésier les consciences, par exemple sur les effets de molécules ayant pour but d'éviter la nidation d'un embryon ou d'abréger la vie d'une personne. Le pharmacien doit inviter chacun à un sursaut d'humanité, pour que tout être soit protégé depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle, et que les médicaments remplissent véritablement leur rôle thérapeutique".

"D'autre part, nulle personne ne peut être utilisée...comme un objet, pour réaliser des expérimentations thérapeutiques, qui doivent se dérouler selon des protocoles respectant les normes éthiques fondamentales".

"Toute démarche de soin ou d'expérimentation doit avoir pour perspective un éventuel mieux-être de la personne, et non seulement la recherche d'avancées scientifiques. La poursuite d'un bien pour l'humanité ne peut se faire au détriment du bien des personnes traitées".

"Dans le domaine moral -a ajouté Benoît XVI à l'adresse de ses hôtes-, votre Fédération est invitée à affronter la question de l'objection de conscience, qui est un droit qui doit être reconnu à votre profession, vous permettant de ne pas collaborer, directement ou indirectement, à la fourniture de produits ayant pour but des choix clairement immoraux, comme par exemple l'avortement et l'euthanasie".

"Il convient aussi que les différentes structures pharmaceutiques...aient le souci de la solidarité dans le domaine thérapeutique, pour permettre un accès aux soins et aux médicaments de première nécessité de toutes les couches de la population et dans tous les pays, notamment pour les personnes les plus pauvres".

"Les sciences biomédicales sont au service de l'homme, et si tel n'était pas le cas -a conclu le Saint-Père-, elles n'auraient qu'un caractère froid et inhumain. Tout savoir scientifique dans le domaine de la santé" est "au service de l'homme malade, considéré dans son être intégral, qui doit être un partenaire actif de ses soins et respecté dans son autonomie".
(source : VIS)

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