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2007-11-01 - A l'audience
LA COHÉRENCE ENTRE L'ÉVANGILE ET LA VIE

Le 31 octobre, Benoît XVI a brossé le portrait de saint Maxime, évêque de Turin en 398, alors que sa ville, menacée par des bandes barbares en déplacement vers les Alpes occidentales, servait de refuge à des populations rurales en fuite.

Dans cette catéchèse, le Pape a souligné que devant une telle situation, Maxime, dont on connaît près de quatre-vingt-dix homélies, encourageait à réagir à cette dégradation du sens civique et à la désagrégation sociale. L'évêque n'hésitait pas à stigmatiser les fidèles profitant du malheur des temps, rappelant avec force les liens profonds existant entre devoir du chrétien et devoir du citoyen. Saint Maxime rappelait aussi que l'amour traditionnel de la patrie inclue le devoir fiscal.

L'analyse historique et littéraire de ce grand personnage, a ajouté le Pape, "montre la croissante prise de responsabilité de l'autorité ecclésiastique dans un contexte où elle devait progressivement se substituer à une autorité civile disparaissant... Il est évident que si les choses sont très différentes aujourd'hui...les devoirs des croyants dans la société et envers leur pays demeurent valides. La convergence des devoirs de l'honnête citoyen et ceux du bon chrétien demeure des plus actuelles".

Puis le Saint-Père, citant la Constitution pastorale du Concile Vatican II, a souligné que Gaudium et Spes entendait "éclairer un des aspects les plus importants de la vie du chrétien, c'est-à-dire la cohérence en foi et vie, entre Evangile et culture".

Le Concile, a conclu Benoît XVI, "encourage les croyants à accomplir scrupuleusement leurs devoirs terrestres selon l'esprit évangélique. Qui sait que nous n'avons pas ici bas de citoyenneté définitive se trompe lorsqu'il cherche celle de l'au-delà en négligeant ses devoirs terrestres, oubliant ainsi que la foi l'oblige plus encore à les accomplir, chacun selon sa vocation". (source : VIS)

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