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2006-02-11 -
UN MESSAGE DE PAIX POUR L'UNITÉ AFRICAINE.

Les évêques de la Conférence épiscopale d’Afrique de l’Ouest (CERAO) ont adressé "aux dirigeants et aux nations africaines, un message de paix et d’unité", à l’issue de leur 16e session tenue à Abidjan du 31 janvier au 5 février 2006.

"Aux dirigeants de nos nations et aux hommes de bonne volonté, disent-ils, nous lançons notre appel, appel au pardon, à la réconciliation, à la paix. Les populations sont fatiguées des conflits et des violences, elles n'aspirent qu'à la paix. Des liens séculaires les rapprochent les unes des autres. Ce serait les trahir que de se servir d'elles à des fins personnelles au lieu de les servir".

Pour le 1er vice-président de la CERAO, Mgr Jean Pierre Kutwa, archevêque de Gagnoa, l'Afrique qui est le continent de toutes les souffrances et dont les fils sont refoulés de partout, mérite mieux que les querelles intestines interminables qui handicapent son développement et rouvrent sans cesse ses nombreuses plaies. C'est pourquoi il invite les populations au pardon pour les souffrances subies, les vexations et même les pertes en vie.

Dans son homélie de la messe de clôture, l'archevêque de Parakou (Bénin), Mgr Fidèle Agbatchi a, lui, promis au nom des évêques de contribuer à la paix ivoirienne. "Nous prétendons y contribuer en vous prêchant l'évangile de Jésus-Christ, cette parole qui guérit l'homme de la méfiance, du soupçon et de la haine", a-t-il souligné.

Quant au cardinal Bernard Agré, archevêque d'Abidjan, il a dit que si le football peut réunir toutes les couches sociales et les intérêts de la Côte d'Ivoire, il n'y a pas de raison les Ivoiriens ne parviennent pas à la paix dans le but de panser les plaies.

Les tâches que veulent accomplir les évêques sont : l'union de la CERAO francophone et anglophone, le développement d’une université catholique décentralisée pour  toute l'Afrique de l'Ouest, la santé des prêtres et des religieux, ainsi que  la nécessité de prôner l'union, l'amour et la paix.

La rencontre d’Abidjan a réuni des évêques du Bénin, du Burkina-Faso, du Cap-Vert, de Côte d'Ivoire, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo. (source : Allafrica)

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