Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 12 au 15 mars 2006 (semaine 11)
 

-
2006-03-15 - Venezuela
FACILITER LA LIBRE CONNAISSANCE RELIGIEUSE.

Face au projet d’une loi organique sur l’éducation, les évêques du Venezuela rappellent que "l'État a le devoir de faciliter la connaissance et la libre pratique de la religion que, en conscience, les citoyens veulent professer".

Le mercredi 8 mars, la Conférence épiscopale vénézuélienne, la CEV, a publié un communiqué sur l’éducation religieuse dans les écoles, dans lequel elle affirme que "connaître et pratiquer en conscience sa propre religion est un droit inné et inaliénable de toute personne humaine " et en ce sens, "l’État a l’obligation de faciliter la connaissance et la libre pratique de la religion que, en conscience, les citoyens veulent professer".

Le communiqué rappelle que l’Église a reçu le mandat de communiquer le message du salut, et par conséquence a "le droit de communiquer et d’enseigner la foi chrétienne à ceux qui manifestent le désir de connaître le message de Jésus-Christ".

Ils reconnaissent que l’État vénézuélien est laïc, par conséquent "n’oblige personne a professer une religion particulière", mais en revanche est tenu "de permettre et de faciliter l’exercice des droits des citoyens". Pour cela, il doit faire son possible pour assurer l’enseignement religieux dans les écoles.

En outre, ils retiennent que l’enseignement de la religion "est extrêmement avantageux" car pour les enfants dont les parents acceptent cet enseignement, il rend plus facile, "la connaissance de leur grandeur comme personne humaine et enfants de Dieu et l’observation des plus hautes valeurs morales et civiques".

Pour toutes ces raisons, la Conférence épiscopale lance un appel aux parents et aux représentants catholiques "pour qu’ils défendent le droit qu’ont leurs enfants à l’Éducation Religieuse dans le milieu scolaire" ; aux enseignants catholiques "pour qu’ils s’acquittent avec responsabilité de leur mission d’être des éducateurs dans la foi" ; aux curés et aux autres animateurs pastoraux pour "une plus grande présence dans les écoles", et enfin aux autorités pour qu’ils estiment de façon juste l’enseignement religieux et qu’ils fassent respecter le droit et la norme légale qui le consacre et le protège. (source : Agence Fides)

Retour aux dépêches