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du 12 au 15 mars 2006 (semaine 11)
 

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2006-03-15 - USA
NON A L'UTILISATION DES FONDS PAROISSIAUX.

La juge du tribunal américain des faillites, l'US Bankruptcy Court, de Portland, ne veut pas que des fonds paroissiaux soient utilisés pour le moment en vue de dédommager des victimes de prêtres pédophiles. 

La juge  des faillites Elizabeth Perris a déclaré qu'elle n'autoriserait pas que les plaignants dans les affaires d'abus sexuels commis par des prêtres soient dédommagés sur les propriétés des paroisses avant que le statut de ces propriétés de l'Eglise soit défini par un tribunal.

"C'est une des nouvelles les plus encourageants que nous ayons reçues", commente Thomas Stilley, l'avocat diocésain. Le comité des plaignants avait proposé un plan dans lequel, à l'issue des procès et, sur une base au cas par cas, ces plaignants seraient dédommagés par les propriétés des paroisses et des écoles du diocèse si nécessaire. La juge Perris a stipulé qu'il restait des conclusions non résolues au sujet de la propriété de ces paroisses et de ces écoles.

Le diocèse de Portland, avec deux autres diocèses des USA, avait demandé la protection prévue par la loi américaine sur les faillites, pour faire face à des plaintes pour abus sexuels, en argumentant qu'il n'avait pas assez de biens pour couvrir les dommages qui ont suivi les poursuites contre lui. Il s'agit en effet d'une somme de quelque 53 millions de dollars.

Le diocèse estimait que cette décision portait atteinte à son droit et à ceux des paroissiens au libre exercice de leur religion. En janvier 2006, l'archevêque, Mgr John G. Vlazny, avait répété que "personne dans l'archidiocèse n'a l'autorité de saisir les biens et avoirs des paroisses pour satisfaire aux dédommagements financiers liés au scandale des prêtres pédophiles".

Le diocèse de Portland compte 124 paroisses, dont 40 d'entre elles ont des écoles primaires, et trois écoles secondaires. Les instances
archidiocésaines soulignent que si elles ont toujours été prêtes à payer en cas de plaintes fondées et valides, elles entendent se défendre"contre les prétentions abusives". (source : apic - information : Agence CNS)

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