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du 19 au 21 mars 2006 (semaine 12)
 

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2006-03-21 -
SAINT JOSEPH UN MODÈLE POUR NOTRE TEMPS.

Benoît XVI a consacré l'Angélus dominical du 19 mars à son patron, saint Joseph,  en commentant le mystérieux dessein de Dieu pour celui qui accompagna Jésus dans l’humilité et le secret de la maison de Nazareth.

Il a tout d’abord souligné l'importance du père putatif de Jésus dans l'histoire du salut. Son appartenance à la tribu de Judas relie Jésus à la descendance davidique réalisant ainsi les promesses messianiques principalement soulignées par Matthieu dans son récit de la nativité, de la fuite en Egypte et du surnom de Nazaréen.

Comme son épouse Marie, a ajouté le pape, Joseph "fut un véritable héritier de la foi d'Abraham en Dieu, qui domine l'histoire en fonction de son mystérieux dessein salvifique. La grandeur" de Joseph "est encore plus remarquable car elle s'est manifestée dans l'humilité et le secret de la maison de Nazareth. Or, c'est Dieu qui dans la personne du Fils, a choisi cette voie et ce mode de vie terrestre".

L'exemple de Joseph nous invite fortement "a accomplir fidèlement et humblement la tâche que la Providence nous a assigné, notamment aux parents, et je prie afin qu'ils sachent toujours apprécier la beauté d'une vie simple où l'on cultive avec attention les rapports conjugaux et une mission éducative aussi grande que délicate".

Il a conclu en recommandant particulièrement à saint Joseph "les prêtres qui exercent leur paternité sur les communautés ecclésiales..., les personnes consacrées dans leur joyeuse et fidèle observance des préceptes évangélique de pauvreté, chasteté et obéissance", mais aussi les "travailleurs du monde entier, afin qu'ils contribuent par leur métier au progrès de l'humanité".

Auparavant, lors de la messe célébrée dans la basilique Saint Pierre le pape avait reçu les voeux du cardinal Camillo Ruini, Vicaire général pour le diocèse de Rome, de Mgr.Giuseppe Betori,sSecrétaire général de la Conférence épiscopale italienne et Mgr. Arrigo Miglio, président de la Commission épiscopale italienne pour les problèmes sociaux et le travail, la justice et la paix.

A l'homélie, Benoît XVI a rappelé que la Bible montre comment "le travail appartient à la condition originale de l'homme" et fait partie du "projet divin". Même le Fils de Dieu, se faisant en tout semblable à nous, a consacré de nombreuses années aux activités manuelles, au point d'être connu comme "le fils du charpentier".

"L'Eglise -a t-il dit- a toujours montré, et plus particulièrement lors du siècle dernier, attention et sollicitude pour ce domaine de la société, comme témoignent les nombreuses interventions sociales du Magistère et l'action des nombreuses associations d'inspiration chrétienne, dont certaines sont venues aujourd'hui représenter le monde des travailleurs".

..."Le
travail est d'une importance primordiale pour la réalisation de l'homme et pour le développement de la société, et c'est pour cela qu'il doit toujours être organisé et effectué dans le plein respect de la dignité humaine et au service du bien commun. En même temps, il est indispensable que l'homme ne se laisse pas asservir par le travail, qu'il ne l'idolâtre pas en prétendant y trouver le sens ultime et définitif de la vie". Dans ce contexte, "l'enseignement biblique sur le travail trouve son couronnement dans le commandement du repos".

Après avoir souligné que "l'activité professionnelle doit servir le vrai bien de l'humanité", Benoît XVI a précisé que pour que l'homme cultive sa vocation dans son intégralité "la qualification technique et professionnelle, bien que nécessaire, ne suffit pas, comme n'est pas suffisante la création d'un ordre social juste et attentif au bien de tous. Il faut vivre une spiritualité qui aide les croyants à se sanctifier par le propre travail, imitant saint Joseph, qui, chaque jour, a du subvenir aux nécessités de la Sainte Famille, avec ses mains, et c'est pour cela que l'Église l'a fait patron des travailleurs.

Il
a conclu en confiant à Saint Joseph "tous les jeunes qui entrent difficilement dans le monde du travail, les chômeurs et tous ceux qui souffrent des conséquences de la crise du chômage ". (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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