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FlashPress - Infocatho
du 19 au 21 mars 2006 (semaine 12)
 

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2006-03-21 -
TELLE EST LA FAIBLESSE DES CHRÉTIENS.

 "Je souscris à cette assertion d'un évêque autrichien : la force de l'Islam tient dans la faiblesse des chrétiens", a déclaré le cardinal  Secrétaire d'État Angelo Sodano dans le quotidien italien La Repubblica du 20 mars.

Pour lui, les chrétiens "devraient davantage témoigner de la loi de l'amour"... "Si nous étions plus convaincus de notre foi, si nous en témoignions avec la loi de l'amour, nous, en tant que chrétiens, pourrions contribuer à créer un monde réconcilié, plus juste, plus en paix".

"Bien sûr, dit-il par ailleurs, les États ont une autre mission mais je crois que ces derniers temps, on n'a pas assez souligné ce qu'est la mission de l'Église et ce qu'est la mission de l'État. Je veux ici souligner (…) que ce n'est pas à nous d'indiquer quelle est la mission des Etats, qui ont un autre devoir que le nôtre."..."Sur le rapport avec les autres religions il y a tout un magistère lumineux des papes sur la nécessité du dialogue, du respect des civilisations et de la connaissance réciproque des cultures".

Le cardinal était interrogé sur la question de l'enseignement du Coran dans les écoles italiennes, proposition à laquelle le cardinal Renato Raphael Martino, président du Conseil pontifical Justice et Paix, s'était montré favorable, en parlant de réciprocité.

Déjà, le cardinal Sodano avait souhaité, le 20 février dernier, que l'Italie et l'Europe, puissent "défendre la réciprocité" en matière de liberté religieuse, particulièrement "lors des négociations et des déplacements" dans les pays musulmans. Benoît XVI, recevant le même 20 février le nouvel ambassadeur du Maroc près le Saint-Siège, avait défendu la même idée, celle du "respect des convictions et des pratiques religieuses d’autrui, afin que, de manière réciproque dans toutes les sociétés, soit réellement assuré pour chacun l’exercice de la religion librement choisie".

A la veille du consistoire dont on attend des remaniements dans les services et les dicastères du Saint Siège, le journaliste l'a interrogé sur sa première année passée aux côtés de Benoît XVI, le cardinal secrétaire d'État a répondu "personnellement, j'ai eu l'honneur de servir le pape Jean Paul II. C'est lui qui m'a appelé à cette tache élevée, sans aucun mérite de ma part". "Le pape actuel, Benoît XVI, a voulu me confirmer sa confiance. Et je resterai au gouvernement de l'Eglise pour la faire avancer sur les mers du monde, tant que le pape le voudra". "Nous sommes tous dans les mains de la Providence", a poursuivi le cardinal. (source : chiesa - information : la Repubblica)


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