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FlashPress - Infocatho
du 22 au 25 octobre 2006 (semaine 43)
 

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2006-10-25 - France
HALLOWEEN OU HOLYWINS.

Halloween qui réjouit les enfants aux USA n'a pas réalisé sa percée en Europe. A Paris, quelques vitrines, mais les enfants sont en vacances. Le diocèse de Paris a voulu donner un autre sens à cette fête, en s'adressant aux jeunes.

Depuis maintenant 5 ans, les jeunes catholiques parisiens fêtent la Toussaint en invitant tous les jeunes qui le souhaitent à visiter des stands et à participer à une soirée de concert sur le parvis d'une église et à partager un temps de prière dans l’'église attenante.

Cette année, "Holywins" quitte la place Saint Sulpice, au centre de la capitale, pour s'installer dans un arrondissement plus populaire au nord-est, dans le quartier de la Villette, manifestant le soucis de l'Église qui s'adresse à tous les jeunes, quels que soient leurs cultures et leurs milieux sociaux,

Le thème de cette soirée veut annoncer l'Évangie, porteur d'espérance, à l'occasion de la fête de la Toussaint et de la journée de commémoration des défunts, en donnant à chacun le temps de s'interroger sur ce thème fondamental de notre vie qu'est la mort.

Holywins veut être ainsi une grande fête annuelle des jeunes catholiques parisiens, avec tous ceux qui souhaitent partager leurs questions et découvrir une Eglise vivante et joyeuse.

Un journal sera distribué pendant la journée à plus de 100 000 exemplaires dans tout Paris. Des journalistes et des personnalités y donnent leur point de vue sur ces questions qu’on se pose aujourd’hui…et depuis toujours, la vie, la mort, après la mort, l’existence de Dieu, et la sainteté.

Une heureuse et riche initiative, malheureusement desservie par une pauvre maquette qui veut faire jeune, mais qui est assez difficile à parcourir.

De son côté, engagé depuis 6 ans dans la dénonciation d’Halloween, le CPDH, « Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine » constate sans regret sa disparition progressive dans notre pays et se réjouit des nombreuses initiatives, tant laïques que confessionnelles, qui se sont manifestées depuis pour dénoncer cette «fête» en Europe francophone où elle ne possède aucune enracinement culturel.

Dans un communiqué, le CPDH s'étonne de voir que, dans une société où l’on nous rappelle sans cesse au devoir de laïcité, se développe, y compris dans les écoles, un tel culte de la mort dans ce qu’il a de plus sinistre. Le côté «amusant» invoqué pour les justifier ne pouvait aveugler longtemps sur les valeurs entièrement négatives qu’ils véhiculent, incarnées par les diables, sorcières, monstres, cadavres, mort-vivants et autres symboles de superstition et d’angoisse.
(source : diocèse de Paris - CPDH)

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