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FlashPress - Infocatho
du 4 au 8 novembre 2006 (semaine 45)
 

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2006-11-08 - Angelus
LE SENS DE LA MORT, C'EST L'ESPOIR
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Lors de la méditation de l'Angélus, Benoît XVI rappelle que "Jésus a révolutionné le sens de la mort. Il l'a fait par son enseignement, mais surtout en affrontant lui même la mort pour l'ouvrir à l'espoir".

Aux fidèles qui suivent la commémoration des défunts il rappelle ainsi que ces journées constituent "une occasion propice pour se souvenir dans la prière d'êtres chers et méditer sur la réalité de la mort".

Une réalité, a poursuivi le Pape, que "la civilisation du bien-être cherche à enlever de la conscience des gens, accaparée par les préoccupations de la vie quotidienne". Mais "malgré toutes les distractions, la perte d'une personne chère nous fait redécouvrir le 'problème', faisant apparaître la mort comme une présence radicalement hostile et contraire à notre vocation naturelle à la vie et au bonheur".

"Jésus a révolutionné le sens de la mort. Il l'a fait par son enseignement, mais surtout en affrontant lui même la mort. « En mourant il a détruit la mort », répète la liturgie du temps pascal. « Le Christ a tué la mort qui tuait l’homme, grâce à l’Esprit qui ne pouvait mourir », écrit un Père de l’Eglise (Melitone di Sardi, Sulla Pasqua, 66). Le Fils de Dieu a ainsi voulu partager jusqu’au bout notre condition humaine, pour l’ouvrir à nouveau à l’espoir. En dernière analyse, Il est né pour pouvoir mourir, et ainsi nous libérer de l’esclavage de la mort. La Lettre aux Hébreux dit : « Il fallait que (…) au bénéfice de tout homme, il goûtât la mort » (He 2, 9)...

"Depuis lors, la mort n'est plus la même. Elle est...privée de son 'venin'. L'amour de Dieu qui agit en Jésus, a donné un nouveau sens à toute l'existence de l'homme, transformant aussi sa mort... Qui s'engage à vivre comme Lui, vient libéré de la peur de la mort, qui ne montre plus la grimace narquoise de l'ennemi, mais, comme l'écrit saint François dans le Cantique des Créatures, le visage ami d'une 'sœur'".

"La foi nous rappelle qu'il ne faut pas avoir peur de la mort du corps parce que nous serons un jour réveillé de ce sommeil La vraie mort qu'il faut craindre, est celle de l'âme, que l'Apocalypse appelle 'seconde mort'. En effet qui meurt de péché mortel, sans se repentir, enfermé dans son orgueil, refuse l'amour de Dieu, il s'exclue volontairement du royaume de la vie".

Par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie et de saint Joseph, invoquons du Seigneur la grâce de nous préparer sereinement à quitter ce monde, lorsqu’Il voudra nous appeler, dans l’espérance de pouvoir demeurer éternellement avec Lui, en compagnie des saints et de nos proches défunts. (source : VIS)

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