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Les sites de Jérusalem (1)
Yad Vashem - Le Kotel ou Mur du Temple (dossier)
 
Le Kotel ou Mur des Lamentations

Les Romains détruisent le temple et emportent le chandelier à 7 branches







Quand fut reconstruit le Temple, au retour de l'exil de Babylone,(exi : 587-581 av. JC) " beaucoup de prêtres et de lévites et de chefs de famille, avancés en âge, qui avaient encore vu l'ancien temple, lorsquils furent témoins de la fondation de ce [nouveau] temple, pleurèrent et chantèrent à haute voix..." (Esdras 3 : 12)

Le Temple fut détruit en 70 par l'empereur Titus. Lors de la seconde Révolte juive contre Rome en 135, il fut interdit aux juifs de résider à Jérusalem qui fut reconstruite par l'empereur Hadrien et rebaptisée Aelia Capitolina. Cependant, le Talmud et d'autres écrits apportent la preuve que les pèlerinages juifs se poursuivirent, ne serait-ce que pour pleurer le Temple détruit.

L'empereur Constantin et ses successeurs chrétiens perpétuèrent le décret d'Hadrien interdisant aux juifs d'habiter dans la ville. Ils les autorisaient néanmoins à gravir, chaque année, le mont du Temple, pour pleurer sur ses ruines. C'est ce que mentionne, en 333, un visiteur chrétien, le "Pèlerin de Bordeaux".

Les écrits rabbiniques de l'époque indiquent que les juifs priaient aussi devant l'actuel Mur occidental (Hakotel Hamaaravi), un vestige du mur de soutènement hérodien de l'esplanade du mont du Temple. Cette coutume se poursuivit après la conquête musulmane, en 640, date à laquelle les juifs furent à nouveau autorisés à résider dans la ville, tout en étant exclus du mont du Temple, transformé en une enceinte musulmane (le Haram esh-Sharif).

La présence juive à Jérusalem fut, une fois de plus, interrompue en 1099, lors de la conquête de la ville par les croisés. Ce ne fut qu'à la fin de la domination des croisés que les juifs purent de nouveau s'installer à Jérusalem. Le voyageur juif Benjamin de Tudèle, écrit en 1163, que devant le "Templo Domino", on pouvait voir le mur occidental... et tous les juifs s'y rendaient pour dire leurs prières près du mur de la cour.

Depuis le XIIe siècle, à l'exception d'une période de 19 ans, de 1948 à 1967 (où la Vieille Ville se trouvait sous domination jordanienne), le Mur occidental est resté le lieu privilégié de la prière juive.

Le Mur occidental est un lieu de pèlerinage à l'occasion des trois grandes fêtes de l'année juive : Pessah (Pâque), Chavouot (la fête du don de la Torah ) et Souccot (Tabernacles).

Conformément à la tradition juive, les lieux de prière au Kotel sont distincts pour les hommes et pour les femmes.

 
Yad Vashem


Ghetto de Varsovie









"Et je leur donnerai dans ma demeure et dans mes murs un monument... un nom éternel (Yad Vashem), qui ne périra point. (Isaïe 56 : 5")

Yad Vashem, le mémorial national du Souvenir des martyrs et des héros de la Shoah, a été créé, en 1953, par une loi de la Knesset pour commémorer le souvenir des six millions de juifs, hommes, femmes et enfants assassinés par les nazis et leurs collaborateurs, de 1933 à 1945.

Ce mémorial entretient également le souvenir de l'héroïsme et du courage des partisans et combattants juifs dans les révoltes des ghettos, ainsi que des actions des "Justes des nations" (les non-juifs ayant sauvé des vies juives).

Situés sur le Har Hazikaron (en hébreu, la colline du Souvenir), une hauteur de la périphérie ouest de Jérusalem, le mémorial et l'institut comprennent plusieurs monuments commémoratifs, un musée historique et un important centre d'archives et de recherche sur la Shoah.

Le mémorial principal de Yad Vashem est le Sanctuaire du souvenir (Ohel Yizkor). L'édifice aux murs de béton, demeure entièrement vide, à l'exception dune flamme brûlant en permanence. Les noms de 21 camps d'extermination, camps de concentration et sites des massacres nazis en Europe centrale et orientale sont gravés dans le basalte noir du sol.

Devant la flamme commémorative, une crypte contient les cendres de victimes.

L'allée menant au Sanctuaire du souvenir est bordée d'arbres plantés en l'honneur des non-juifs - les Justes des nations - des hommes et des femmes qui, au péril de leurs vies, ont tenté de sauver des juifs pendant la Shoah.

Près d'un million et demi d'enfants juifs ont péri dans la Shoah. Leur souvenir est évoqué dans le Pavillon des enfants, une grotte souterraine dans laquelle les flammes vacillantes des bougies commémoratives se reflètent en une infinité de minuscules lumières scintillant dans l'obscurité environnante.

Le Musée historique, présentant l'histoire de la Shoah par des photographies, objets, documents et supports audiovisuels, constitue l'élément central de Yad Vashem. La collection des Archives de Yad Vashem sur la Shoah, la plus importante et la plus complète du monde, comprend 55 millions de pages de documents, près de 100 000 photographies, des séquences filmées et des témoignages de survivants enregistrés sur bandes de magnétoscope. La bibliothèque compte plus de 80 000 titres.
 
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