La basilique du Saint-Sépulcre est appelée en Orient, anastasis, en grec "Résurrection". Dans ce lieu, proche de Calvaire où fut crucifié le Christ, se trouvait un jardin où Jésus fut enseveli dans un caveau, devant lequel, ressuscité, il se révéla à Marie-Madeleine sous les apparences d'un jardinier. D'où ce nom de basilique de la Résurrection.
La basilique du Saint-Sépulcre fut donc construite sur le lieu que la tradition disait être celui de la crucifixion, de la mort, de l'ensevelissement et de la résurrection du Seigneur Jésus-Christ
Ce lieu avait été reconnu par l'impératrice Hélène et la basilique fut édifiée
par l'empereur Constantin au 4ème siècle.
Près de cette basilique furent aménagés un jardin où se trouvaient le calvaire (le rocher du Golgotha où Jésus fut crucifié) et une coupole bâtie sur le tombeau où Jésus fut déposé. A l'intérieur se trouve la chapelle du Sépulcre.
L'histoire n'épargna pas ce lieu central de la foi chrétienne dès 614.
Le tombeau fut rasé en 1099, et la basilique gravement endommagée sera reconstruite par les croisés, mais elle connut aussi un incendie (1808) et tremblement de terre (1927).
Aussi forme-t-elle aujourd'hui un ensemble architectural recomposé assez complexe mais unique au monde. Véritable condensé de l'histoire de la vie chrétienne à Jérusalem, elle nous met surtout en présence du mystère de la mort et de la résurrection du Seigneur, cœur de la foi chrétienne.
En outre, la basilique est le seul lieu au monde où la plupart des Églises orientales se trouvent réunies (grecs, arméniens, coptes, syriaques, éthiopiens sur les toits) sans oublier les catholiques latins.
Cohabitation parfois difficile pour que la répartition des horaires donne à chaque Église la possibilité de revivre ce Mystère dans leurs diverses liturgies.
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