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Les saints du 3 janvier

LE SAINT NOM DE JESUS
Cette célébration doit son origine à l'Ordre franciscain au XVIème siècle et le pape Innocent XIII l'étendit au monde entier en 1721. Elle fut tremporairement supprimée dans la réforme de 1969, mais elle fut rétablie en 2002, sous forme de mémoire facultative..

SAINTE GENEVIEVE (+ 500)
Elle est née à Nanterre vers 420. Alors qu’elle a sept ans, l’évêque saint Germain d’Auxerre, de passage, la remarque et la consacre à Dieu. C’est dans le monde qu’elle mènera sa vie consacrée. En 451, les Huns menacent Paris. Geneviève persuade les parisiens affolés que les Barbares n’attaqueront pas la ville et qu’il est inutile de fuir. En effet Paris est épargné. Puis ce sont les Francs qui viennent l’assiéger. Geneviève s’échappe par la Seine et va quérir du ravitaillement jusqu’à Troyes. Plus tard, elle jouit de la confiance des rois francs et obtient d’eux la grâce des condamnés. Elle se lia d’amitié avec sainte Clotilde. Sa réputation est telle qu’elle se répand jusqu’en Syrie où saint Syméon le Stylite, du haut de sa colonne, se recommande à ses prières. Elle passera sa vie à secourir les pauvres et guérir les malades.

SAINT ANTERE (+ 236)
ou Antéros. Grec, affranchi d’origine servile, il fut élu pape au moment de la persécution de l’empereur Maximin. Il remplaça le Pape Pontien, qui avait été déporté et
condamné aux travaux forcés en Sardaigne où il mourut par suite des mauvais traitements. Le pontificat d’Antère fut très bref, un mois et douze jours, sans doute victime lui aussi de la persécution. Il est enterré à Rome aux catacombes de Saint Callixte.

mr SAINT BERTILLE (+ 687)
Grande dame de son époque, elle vécut avec son époux comme une soeur. Devenue veuve, elle se fit recluse près de l'église de Maolles en Flandre.

SAINT BLIMOND d'AMIENS(7ème s.)
Originaire du Dauphiné, il se fit religieux en Picardie, sous la conduite de saint Valéry auquel il succéda. Mais les invasions normandes détruisirent le monastère. Saint Blimond se réfugia d’abord avec quelques moines dans le Milanais, et revint en Picardie où il rebâtit un monastère dédié à Saint Valéry. Une localité en perpétue la mémoire : Saint-Blimont-80960.

SAINT CONSTANT (6ème s.)
Evêque de Gap, dans les Alpes. Nous avons sa souscription lors du concile d’Orange en 519.

SAINT DANIEL DE PADOUE (+ 168)
La tradition veut qu’il soit un juif converti par l’évêque saint Prosdocime et qu’il mourut cloué sur une table. Cette tradition fut oubliée et ne revint à la mémoire qu’en 1064 à Padoue.

SAINT EUSTADE de DIJON (6ème s.)
dont la sainteté fut surtout d’être le premier abbé du monastère de Saint-Bénigne de Dijon et d’être le grand-oncle de l’historien saint Grégoire de Tours qui nous le fait connaître.

SAINT FLORENT de VIENNE (+ 252)
Le martyrologe du diocèse de Vienne en Dauphiné nous apprend qu’il fut le huitième évêque de cette ville épiscopale et qu’il mourut exilé lors des persécution de l’empereur Gallien.

SAINT GORDIUS (+ 520)
ou Gordias. Centurion romain, martyr à Césarée de Cappadoce. Nous avons son éloge par un sermon de Saint Basile le Grand. Au moment d’être condamné, il déclara :" Pourquoi vouloir gagner quelques jours de vie sur terre en me privant de l’éternité." Il fut décapité.

SAINT MALACHIE (5è s. av. JC)
Prophète qui nous annonce la venue du Précurseur "Voici que je vais envoyer mon messager pour qu’il fraye un chemin devant moi." (Mal. 3.1) Il était encore jeune quand il assista à la reconstruction du Temple au retour de l’exil et à la renaissance du culte à Jérusalem.

SAINT PIERRE D’ATROA (+ 837)
Il devint moine à 18 ans dans la célèbre plaine d’Atroa où se trouvaient plusieurs communautés monastiques. Il y mena une vie ascétique intense. Son monastère dût se disperser durant la persécution iconoclaste de l’empereur Léon V, puis celle de l’empereur Théophile (829). Malgré les coups et les flagellations qu’il connut de la part des soldats, il resta en paix, remettant sa vie entre les mains de Dieu.

SAINT PIERRE BASALME (+ 311)
Il était originaire de Palestine et vivait à l’époque de l’empereur Maximin. Il connut les derniers temps des violentes persécutions de cette époque précédant la paix constantinienne. Selon les "Actes" de son martyre, il fut crucifié.


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