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Les saints du 5 janvier


BIENHEUREUSE BOLESLAWA LAMENT (1862-1946)
Religieuse polonaise qui se mit au service des "oubliés" du monde et fonda pour eux la congrégation de "Soeurs missionnaires de la Sainte Famille". Elle travailla au rapprochement des fidèles catholiques et des fidèles orthodoxes en Pologne.

SAINT CONWOION (+ 868)
Breton de naissance, il connut une vie mouvementée. Archidiacre de Vannes, puis mine de Glanfeuil, abbé fondateur de l'abbaye du Saint-Sauveur à Redon, dont il fut chassé par les Vikings. Il mourut en exil et si grande fut sa vénération des Bretons à son égard que son culte fut ratifié par Rome en 1866.

BIENHEUREUX CHARLES DE SAINT-ANDRÉ (1821-1893)
Prêtre passionniste hollandais, apôtre de l'oecuménisme, qui, après avoir été garçon de moulin, devint religieux à Dublin où sa sainteté fut reconnue par les catholiques et les non-catholiques. .

SAINT DEOGRATIAS (+ 457)
Évêque de Carthage, il a laissé le souvnir d'un évêque courageux en faveur des deshéités et des prisionniers à l'époqu de l'invasion des Vandaless conduit par le roi Genséric. Pour cela, il vendit les biens de son Église pour payer la rançon des captifs et transforma les églises en hôpitaux où il venait lui-même soigner les malades. .


SAINT EDOUARD LE CONFESSEUR (+ 1066)
Il fut le dernier roi à régner sur l’Angleterre avant la conquête de ce pays par les Normands de Guillaume le Conquérant. Il avait horreur du sang versé. Son peuple le chérissait. Aussi éminent par sa piété que par sa générosité, il sut se faire l’ami des petites gens et fut vite l’objet d’un culte populaire. mais il n’était pas fait pour être roi.

SAINTE EMILIENNE (6ème s.)
Tante du pape saint Grégoire le Grand qui en parle avec admiration. Elle vécut à Rome.

SAINT GERLAC (+ 1170)
Il était originaire du Limbourg hollandais. Militaire, il combattait l’ennemi pendant la guerre et détroussait les honnêtes gens durant la paix. A la mort de sa sainte femme, il voulut la rejoindre au paradis, tellement il l’admirait et l’aimait. Il se convertit alors, changea sa manière de vivre, partit à Rome comme pèlerin où le pape Eugène III lui imposa comme pénitence d’aller soigner les malades à Jérusalem pendant sept années. Il revint au pays et termina ses jours sur terre dans un ermitage pour prier et faire pénitence.

SAINT GREGOIRE D’AKRITAS (+ 820)
Berger dans l’île de Crète, il s’en fut en pèlerinage vers les Lieux Saints à l’âge de vingt-six ans et il y resta douze ans supportant patiemment les brimades des musulmans. Puis, il se rendit à Rome, aux tombeaux des Apôtres, et là entra dans la vie monastique. Saint Michel de Synades, ambassadeur de Constantinople auprès du Pape, le fit revenir en Orient et l’installa parmi les moines d’un monastère du cap d’Akritas, près de Chalcédoine. C’est là qu’il vécut en reclus, dans une étroite cellule, couvert d’un seul vêtement de peau, se plongeant nu dans un grand tonneau d’eau glacée chaque nuit, le temps de réciter les 150 psaumes, pour expier les fautes des iconoclastes qui recommençaient leur persécution.

SAINT JEAN NEPOMUCENE NEUMANN (+ 1860)
Saint Jean Népomucène Neumann naquit en Bohème d’une mère tchèque et d’un père bavarois. Bilingue dès le berceau, il apprendra le français, l’anglais, l’italien, l’espagnol, le grec moderne, le gaélique, dans sa passion d’annoncer l’Evangile à tous les européens émigrés en Amérique. Ses études terminées, il s’arrache à sa famille et, malgré son évêque, le jeune séminariste se retrouve à New York où il est ordonné prêtre. Il entre dans la congrégation des Rédemptoristes fondée par saint Alphonse de Liguori. Curé à Baltimore, il est nommé évêque de Philadelphie en 1852. Il se dépense jusqu’à en mourir, bâtissant quatre-vingt églises, des orphelinats et une centaine d’écoles en huit ans d’épiscopat. Il tombe mort dans la rue. Il avait 48 ans. Ce tchèque, apôtre des émigrés d’Europe Centrale aux Etats-Unis, est le premier Américain du Nord à avoir été canonisé.

SAINT MENAS LE SINAITE (6ème s.)
Moine du monastère de Sainte-Catherine au Sinaï, il y servit Dieu pendant quinze années puis remit en paix son âme à Dieu.

SAINT ROMANOS LE NEOMARTYR (+ 1694)
Chrétien pieux mais illettré, originaire de la Grèce centrale, il partit en pèlerinage aux Lieux Saints et resta au monastère de Saint-Sabas. Voulant se livrer comme témoin de la foi devant les musulmans, l’higoumène ne lui accorda pas sa bénédiction. Romanos retourna en Grèce et, à Thessalonique, confessa publiquement sa foi en Jésus-Christ. Arrêté, condamné aux galères, puis racheté, il se retira au skite de Kavsokalyvia sur le Mont-Athos. Mais le désir du martyre le tenaillait toujours. Il partit à Constantinople où il provoqua les Turcs. Jeté dans un puits à sec pendant quarante jours, sans nourriture, il en fut tiré pour être décapité.

SAINT SYMEON STYLITE (+ 459)
Il est fêté par les Eglise d’Orient le 1er septembre. Fils d’un pauvre berger, ermite austère, il fut pris pour un fou par les plus austères ermites de son entourage. Il vit quelques années au fond d’un puits comme reclus, au sud d’Antioche. Puis il s’enchaîne sur une montagne. Enfin il monte sur une colonne chaque fois de plus en plus haute jusqu’à atteindre 16 mètres. C’est delà qu’il évangélise et controverse avec les païens, aimable, courtois et toujours souriant. Le roi de Perse le vénère et lors d’un passage de pèlerins gaulois, il leur fit promettre de porter à sainte Geneviève de Paris ses meilleurs compliments. "On n’allume pas une lampe pour la mettre cachée sous un boisseau, mais bien sur le lampadaire pour qu’elle éclaire." (saint Matthieu 5.15) disait-il à propos de la colonne où il se tenait.

SAINTE SYNCLETIQUE (4ème s.)
Née au sein d’une noble famille chrétienne de Macédoine qui était venue s’établir à Alexandrie, la bienheureuse Synclétique décida de n’avoir pour époux que le Christ. Son rayonnement spirituel lui fit jouer auprès de ses compagnes, un rôle analogue à celui de saint Antoine d’Egypte auprès de ses disciples. On peut la considérer comme étant la fondatrice du monachisme féminin en Orient. Saint Athanase a écrit sa vie.

SAINT TELESPHORE (+ 136)
Il fut pape pendant 11 ans. D’origine grecque, il est considéré par saint Irénée et Eusèbe de Césarée, comme le premier évêque de Rome, après saint Pierre, à avoir subi le martyre. La tradition veut que ce soit lui qui ait décidé que le "Gloria in excelsis" soit chanté à la messe de Noël et chaque dimanche.

SAINT THEODORE (+ 313)
Martyr à Cagliari en Sardaigne où de nombreuses églises lui sont dédiées. Il n’est connu que par une inscription de la basilique souterraine de Sainte-Restitute.

SAINT THEOEIDOS (+ 303)
ou Théonas, qui fut mis à mort, piétiné par ses bourreaux et, même selon d’autres témoignages, piétinés par des enfants.


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