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Les saints du 6 janvier

En ce jour, nous célébrons la Sainte Epiphanie de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ, lorsqu’il se fit connaître aux Mages venus de l’Orient. C’est l’adoration de ces mages qui constitue, en Occident, l’objet principal de cette fête. La liturgie de l’Eglise latine, là où ce jour n’est pas férié, reporte la célébration de cette fête au dimanche le plus proche, afin que le plus grand nombre des fidèles puissent la commémorer dignement. Les Eglise d’Orient célèbrent de même la Sainte Théophanie, au jour de son Baptême dans le Jourdain lorsqu’eût lieu la manifestation de la divinité du Christ et la première claire révélation du Mystère de la Sainte Trinité. Le Père et le Saint-Esprit rendirent alors témoignage que Jésus est vraiment le Fils Unique de Dieu, consubstantiel au Père, Verbe Incarné pour notre salut, Sauveur annoncé par les Prophètes et qu’en sa Personne la Divinité s’est unie sans mélange à notre humanité et l’a faite resplendir de sa Gloire. On fête Tiphaine, en ce jour.

SAINT ANDRE CORSINI (+ 1373)
Après une jeunesse passée dans le libertinage et la frivolité la plus dévoyée, il changea courageusement de conduite. Entré chez les Pères Carmes, il voulut expier ses fautes par la rigueur de sa vie et l’intensité de son amour pour Jésus-Christ. Devenu plus tard prieur du couvent de Florence en Toscane, puis évêque de Fiesole, il ne relâcha rien de sa vie pénitente et laissa à sa mort la réputation de thaumaturge.

* SAINT EDEYRNE (6ème s.)
L'on ne connait d'historique que l'églisequi lui est dédiée en Bretagne. La légende l'associe au roi Arthur, selon quoi il aurait terminé ses jours comme ermite.

SAINT ERMINOLD (+ 1121)
Abbé du monastère bénédictin de Lorch sur le Rhin, puis de Brufling, non loin de Regensburg. Il sut résister aux prétentions de l’empereur Henri V. Peu après, il fut tué par une horde de conjurés contre lui.

BIENHEUREUSE GERTRUDE VAN OOSTEN (+ 1358)
D’origine paysanne, elle fut d’abord domestique. Fiancée, elle vit une rivale la supplanter. Délaissée, elle sut pardonner. C’est alors qu’elle devint béguine près de Delft en Hollande. Le Jeudi Saint 1340, elle fut marquée des stigmates du Christ, aux mains, aux pieds et au côté. Elle en demeura si faible, que durant les 18 dernières années de sa vie, elle ne pouvait se déplacer que difficilement.

SAINT GUERIN (+ 1050)
D’origine Lorraine, il devint moine à Molesmes, abbé de Haute-Combe en Savoie, puis dans le Chablais à l’abbaye d’Aulps. Saint Bernard parle de lui avec admiration et approuve sa persévérance à maintenir la discipline de son monastère. Evêque de Sion, il y reviendra souvent pour se retremper dans la solitude, la prière et la contemplation.

BIENHEUREUX JEAN DE RIBERA (+ 1611)
Archevêque de Valence en Espagne. Il lutta contre les Maures, et, pour faire revenir son diocèse à l’Evangile, il obtint du roi Philippe III leur expulsion. Mais sa bonté naturelle, selon ses contemporains, adoucit la rigueur royale qui accompagnait l’exécution de cette décision.

SAINT MELAINE (+ 530)
Il fut de son vivant évêque de Rennes. Il évangélisa la région et l’abbaye bénédictine qui prit son nom, perpétua son culte. Une localité perpétue également sa mémoire : Saint-Mélaine-35220

* SAINT MERIN de BANGOR (6ème s.)
Il aurait été le disciple de saint Dunawd. Grand fut son rayonnement puisque plusieurs églises lui sont dédiées en Angleterre et au pays de Galles.

* SAINT PIERRE de CANTORBERY (+ 607)
Il était moine à Saint-André de Rome dont le prieur étati saint Augusin de Cantorbéry, quand le pape Grégoire le Grand l'envoya, lui et quarante moines, en Angleterre, pour évangéliser les Angles. Il devint le premier abbé du monastère Saints Pierre et Paul à Cantorbery. Envoyé en mission en France, il mourut à Ambleteuse près de Boulogne sur mer. Son culte fut confirmé en 1915.

BIENHEUREUSE RAPHAELE MARIE (+ 1925)
Née près de Cordoue, elle fonda les "Ancelles du Sacré-Coeur" vouées à l’adoration du Saint Sacrement et à l’éducation des enfants de milieu populaire. En 1893, son économe générale, estimant que la fondatrice n’avait pas les qualités requises pour remplir ses fonctions dans un Institut en plein développement, mena campagne contre elle. Elle obtint sa destitution. Raphaël-Marie resta ainsi oubliée et méprisée pendant trente-six ans, heureuse de pouvoir se donner à la prière. Ce n’est qu’à sa mort que l’on apprit ce qui s’était passé. Les autorités romaines décidèrent alors sa béatification.


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