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Les saints du 8 janvier

SAINT ABO DE TBILISSI (8ème s.)
Jeune arabe de Bagdad, il fut impresssionné par la Vérité de Jésus-Christ. Mis au service du prince Nersès dé Géorgie, il quitta l'Islam pour le Christ. Réfugié chez les Khazars, au nord du Caucase, peuple païen, mais tolérant, il se fit baptiser. Revenu à Tbilissi, il fut arrêté comme chrétien, jeté en prison et, selon les paroles du synaxaire oriental :"Soyez joyeux, dit-il à ceux qui pleurait sa mort, je vais vers mon Seigneur." Le synaxaire ajoute :"Quand on lui nleva les chaînes, il arracha sa tunique et, nu comme au baptême, les bras en croix et le visage plein de joie, il tendit son cou sous l'épée en invoquant le Christ.".

SAINT AGATHON (+ 370)
Il se retira au désert de Scété en Egypte, vers 364, où il pratiqua avec austérité, jeûnes et mortifications, mais sans jamais dépasser une juste modération. Il travaillait de ses mains et vendait ses paniers tressés sur les marchés d’Alexandrie, les donnant souvent aux plus pauvres. Un jour ayant trouvé un voyageur étranger, malade, sur son chemin de retour, il loua pour lui une chambre d’auberge, le soigna et travailla pour lui afin de subvenir à ces frais. Il retourna au désert quatre mois après. Un jour qu'on lui demandait pourquoi il refusait de suivre les hérétiques, il répondit :"Les premières accusations, je me les fais à moi-même et non pas à l'Eglise L'hérésie, c'est la séparation de Dieu, et je ne veux pas être séparé de Dieu."

SAINT ATTIQUE (+ 425)
Né à Sébaste en Arménie, il devint prêtre et fut affecté à l’Eglise Sainte Sophie de Constantinople. Si grande était la renommée de sa sagesse et de ses vertus qu’il fut élu patriarche. Dans cette charge, il se montra compréhensif et modéré envers les hérétiques et les schismatiques. Grâce à cette pondération, au lieu de les rejeter, il put en ramener un grand nombre au sein de l’Eglise. Il défendit saint Jean Chrysostome, réintroduisant la mention de son nom dans la lecture des diptyques supprimée lors de son exil. Saint Attique s’endormit dans la paix, ayant répandu autour de lui la paix du Seigneur.

SAINT CARTERIOS (3ème s.)
ou Cartier. Catéchète à Césarée, capitale de la Cappadoce, il fut dénoncé comme chrétien. Emprisonné et torturé, il vit plusieurs de ses gardiens se convertir devant sa persévérance et sa foi dans le Christ. Il fut condamné à être brûlé vif.

SAINT CYR DE CONSTANTINOPLE (8ème s.)
Nommé patriarche de Constantinople à la suite de la destitution de saint Callinique par l’empereur, il connût lui aussi la persécution et la disgrâce, refusa de restaurer l’hérésie du monothélisme qui niait les deux natures en Jésus-Christ. Exilé, il fut rélégué au monastère de Chôra où il termina saintement ses jours.

SAINTE DOMNIQUE (4ème s.)
Avec quatre autres jeunes filles, originaires de Carthage, elle se rendit à Constantinople sous le règne de Théodose le Grand vers 384. Et c’est là qu’elles découvrirent la Vérité du Christ et se firent baptiser. Sainte Domnique se donna totalement au Seigneur comme moniale.

SAINT EHRARD (8ème s.)
ou Evrard, peut-être d’origine irlandaise, peut-être d’origine narbonnaise, il fut, en tous cas, évêque régionnaire ou itinérant en Bavière. Nous savons qu’il a existé et que l’évangélisation dont il fut l’artisan a laissé de lui une tradition plus importante que les événements historiques que nous en connaissons.

SAINT FROBERT (+ 673)
Moine du Luxeuil, puis abbé de Montier la Celle. "Par son austérité et sa contemplation, il s’éleva au-dessus du monde visible pour entrevoir les secrets du ciel."

SAINT GEORGES DE CHOZIBA (+ 614)
Originaire de Chypre. Il décida d'échapper au mariage et partit vers les Lieux Saints rejoindre son frère qui y vivait déjà en ermite. Il voulut l’imiter, mais son frère le considérait comme trop jeune être solitaire. Il entra au monastère de la Mère-de-Dieu sur la route de Jérusalem à Jéricho. Il rejoignit son frère plus tard au monastère de Calamon sur les rives du Jourdain partageant avec lui la même cellule durant de longues années. Des dissensions ayant éclaté pour l’élection d’un nouvel higoumène, saint Georges préféra retourner au monastère de Choziba où il vécut reclus, ne partageant la vie de la communauté que le dimanche. Lors de l’invasion des Perses en 614, il resta au monastère. Alors que les moines qui ne s’étaient pas enfuis, étaient massacrés ou emmenés en esclavage, il imposa un tel respect, qu’il fut laissé libre.

SAINTE GUDULE (+ 710)
Fille du comte Witteric, elle voulut rester célibataire pour vouer sa vie aux misérables. Jamais l’église de Ham en Belgique ne connût autant de besaces de pauvres et de béquilles d’infirmes qu’à sa messe d’enterrement. Ses reliques furent portées à Bruxelles et la ville la prit dès lors comme patronne.

SAINT ISIDORE DE YURIEV (+ 1472)
Dans cette petite ville que les Chevaliers Teutoniques avaient convertie au catholicisme, il ne restait plus que saint Isidore et une petite communauté orthodoxe, qui refusèrent de devenir catholiques romains. Ils furent noyés dans le fleuve Oneg par les Chevaliers alors qu’ils célébraient la Théophanie par une procession.

SAINT LUCIEN DE BEAUVAIS (+ 300)
On pense qu’il fut l’un des prêtres romains qui vinrent évangéliser la Gaule au début du troisième siècle et qui donnèrent leur vie pour le Christ. Saint Lucien évangélisa la région de Beauvais et si grande fut son action qu’elle permit à la légende de la rendre plus vivante.

SAINT MACAIRE (+ 1431)
Né à Thessalonique il entra au monastère de Vatopedi sur la Sainte Montagne, mais l’empereur Manuel II Paléologue le fit venir à Constantinople au monastère du Pantocrator. Il participa avec beaucoup de générosité aux tractations entre Grecs et Latins en vue d’un Concile d’Union. Il mourut de la peste à la veille de partir en mission à Rome.

SAINTE PEGGY (+ 719)
ou Pègue. Elle alla s’établir dans l’île de Crowland (Angleterre) auprès de son frère qui vivait là en ermite. Elle espérait qu’il s’occuperait d’elle. Après quinze ans sans le revoir, il lui envoya ce petit mot :"Je vais bientôt mourir. Si j’ai refusé de te voir, c’est pour être plus sûr d’être avec toi dans l’éternité. A bientôt !" Ils furent en effet bientôt réunis, car, après avoir enseveli son frère, elle mourut à Rome où elle était en pèlerinage.

SAINT SEVERIN DE PASSAU (+ 482)
Protecteur de l’Autriche et de la Bavière. Moine inconnu, venu sans doute de l’Asie Mineure après les invasions d’Attila. Il fonda en 454 un monastère à Passau en Allemagne et, de là, il évangélisa toutes ces régions. Il défendit les pauvres contre les petits rois barbares et sut faire vivre en bonne entente les Romains et les Barbares. Il menait une vie ascétique qui impressionnait son disciple et biographe, Eugypius. Il inculqua à tous ses convertis les moeurs chrétiennes.

SAINT THEODORE (+ 595)
Oncle maternel de l’impératrice Théodora, l’épouse de l’empereur Justinien, il se distingua comme général en chef des armées byzantines durant la guerre contre les Perses en 528. Puis il se retira pour mener la vie solitaire sur une montagne des environs d’Antioche. Rappelé par Justinien à Constantinople, il fonda le monastère de Chora qui fut des plus célèbres et accueillait les moines venus des monastères de Palestine.

SAINT THEOPHILE (3ème s.)
diacre et saint Hellade, laïc, tous deux martyrs en Lybie. Ils furent transpercés de pointes aiguisées et supportèrent ce supplice de longues heures avant de remettre, victorieux, leur âme au Seigneur.

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