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Les saints du 17 janvier

SAINT ACHILLE DE SCÉTÉ (5ème s.)
"Père du désert" au désert de Scété en Egypte, il était d'une grande austérité. Il portait une grande attention à garder la charité fraternelle, même quand du fond de lui-même montait une réponse qui pouvait être cinglante. Il savait la retenir quoi qu'il puisse lui en coûter. C'est ainsi que l'on raconte ce fait dans sa vie : quelqu'un lui avait adressé une parole très offensante. Il se fit grande violence pour ne pas répliquer, au point que sa bouche silencieuse se remplit de sang. Il le cracha et trouva alors une grande paix intérieure.

SAINT ANTOINE LE GRAND (+ 356)
Ermite en Egypte
. C'était un jeune homme riche, propriétaire terrien en Haute-Egypte. Mais la question de son salut le tourmentait. Préoccupé par ce qu'il avait lu dans les Actes des Apôtres qui décrit la première communauté chrétienne où tout était en commun, il entre dans une église. Et c'est là qu'il entend l'Evangile du jeune homme riche. Il est saisi par la coïncidence : ce texte s'adresse à lui, pense-t-il, et aujourd'hui même. Il distribue sa fortune aux plus pauvres et se retire quelque temps après dans le désert de Nitrie, habitant un fort militaire abandonné. Là, pendant plus de vingt ans, il subira les attaques du démon qui prend l'apparence de bêtes féroces ou sensuelles. Ce sont les célèbres tentations de saint Antoine. Des disciples viennent le rejoindre et pour eux, il organise une vie monastique en même temps qu'érémitique. C'est pourquoi il est considéré comme "le père des moines". Attentif à la vie contemporaine de l'Eglise, il se rend à Alexandrie pour soutenir les controverses contre les païens et les hérétiques ariens. Le père des moines s'éteint à 105 ans. Plus que les faits merveilleux de sa vie, retenons ses paroles et les enseignements qu'il donnait à ses disciples :"Efforçons-nous, leur disait-il, de ne rien posséder que ce que nous emporterons avec nous dans le tombeau, c'est-à-dire la charité, la douceur et la justice... Les épreuves nous sont, en fait, profitables. Supprimez la tentation et personne ne sera sauvé."

SAINT ANTOINE DE KRASNYI-KHOLM (+ 1431)
Moine du monastère de Saint-Cyrille du Lac Blanc en Russie, il fonda un autre monastère dédié à saint Nicolas au lieu-dit : La Belle colline, Krasnyi-Kholm. Puis, il remit en paix son âme au Seigneur.

SAINT ANTOINE DE BEREE (11ème s. ?)
Originaire de Macédoine, il entra au monastère de Péraia, où s'étaient illustrés saint Georges Palamas, saint Denys de l'Olympe et saint Athanase des Météores. Il se retira dans une grotte inaccessible, ignoré de tous sauf du prêtre qui de temps à autre le faisait communier aux Saints Mystères. Il y mourut toujours ignoré et ce sont des chasseurs qui le découvrirent appelés par leurs chiens. Son corps était resté incorrompu et il fut transféré à Bérée où il est encore vénéré.


SAINT GAMALBERT (+ 800)
ou Gamelbert. Né dans une famille de riches bavarois, il se détacha de cette vie mondaine en faisant tout d'abord un pèlerinage à Rome. Ordonné prêtre à son retour, il donna son héritage pour que soit fondé le monastère de Metten. Il fut durant plus de cinquante ans l'humble curé de la paroisse de Michelsberg, son village natal.


SAINT GEORGES DE JOANNINA (+ 1838)
Originaire de Grèce, il entra au service d'un officier turc comme palefrenier. Il resta chrétien, fidèle à sa foi, même si ses camarades de travail lui avait donné un surnom turc "Ghiaour Hassan". Ayant changé de maître, il se vit accuser d'avoir renié la foi musulmane, parce qu'à la naissance de son fils, il le fit baptiser. Son corps, pendu haut et court, resta attaché au gibet durant trois jours et, selon les témoins, il resta indemne, exhalant même un parfum céleste. Il avait 28 ans.

BIENHEUREUX GRÉGORY KHOMYSYN (+ 1947)
Ukrainien, évêque de Stanislavov, il fut arrêté par la police soviétique et mourut dans la prison de Kiev.

SAINT JANVIER SANCHEZ DELGADILLO (+ 1927)
Vicaire au Mexique, il fut arrêté durant la persécution du début du siècle. Il fut pendu, alors qu'il criait "Vive le Christ-Roi !" .


SAINT JULIEN SABAS (+ 377)
Ermite en Mésopotamie (Irak), il soutint les chrétiens persécutés par l'empereur Julien l'Apostat. Saint Jean Chrysostome fait l'éloge de sa vie.

SAINT MARCEL (+ 510)
Evêque de Die dans la région de Vienne en Gaule, il fut le défenseur de sa cité. Le roi arien Eurice le condamna à l'exil en raison de son combat pour la défense de la foi catholique.

SAINT MELEUSIPPE (+ 175 ?)
originaire de Cappadoce, et ses frères, Speusippe et Eleusippe qui furent livrés au martyre avec leur grand-mère Léonille. Leurs reliques légendaires furent transférées à Langres, en France. C'est là qu'elles reposent dans l'église Saint Géome, c'est-à-dire les "saints jumeaux".

SAINTE ROSELINE DE VILLENEUVE (+ 1329)
Prieure de la chartreuse de Celle Roubaud dans le diocèse de Fréjus en Provence. Elle fut favorisée de phénomènes mystiques. Son culte fut confirmée en 1851.

SAINT SULPICELE PIEUX (+ 647)
Chapelain du roi Clotaire II puis évêque de Bourges. Il fut le protecteur des pauvres et des persécutés. Son nom fut donné à une paroisse de Paris, qui fut le berceau des séminaires pour la formation des prêtres.

SAINT THEODOSE LE GRAND (+ 395)
Originaire d'Espagne, il fut associé à l'empereur d'Occident Gratien, qui le fit couronner empereur d'Orient à Sirmium, en 379. Il réunit le deuxième concile oecuménique à Constantinople en 381. Autoritaire et coléreux, il savait cependant retrouver des moments d'une grande humilité. Il s'empara du pouvoir sur l'empire d'Occident et s'installa à Milan. Lors de la révolte poipulaire de Thessalonique, il donna l'ordre de massacrer plusieurs milliers d'innocents dans le cirque de la ville, malgré l'intervention de saint Ambroise qui n'hésita pas à refuser à l'empereur, l'entrée de la cathédrale. Théodose se soumit aux rites de pénitence qui lui furent imposés, se dépouillant de ses insignes impériaux, et habillé comme un pécheur public durant tout ce temps. Par la suite, il décida qu'aucun condamné à mort ne serait exécuté que trente jours après la déclaration de la sentence et une révision du procès. Son corps fut transféré à Constantinople après sa mort.

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