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Les saints du 19 janvier


SAINT ANTOINE RAWAH (8ème s.)
à l’époque de la grande persécution des Perses, il donna sa vie pour le Christ, décapité à Raqqa en Syrie.

SAINT ANTOINE DE GEORGIE (6ème s.)
Disciple de saint Jean Zedazneli, il se fit ermite sur le mont Martkofi, près de Tbilissi. Il se retira même sur une colonne. Il eût une grande influence sur l’Ibérie, cette région de la Géorgie du Caucase.

SAINTE ANTOINETTE (4ème s.)
Elle faisait partie des saintes qui accompagnèrent sainte Ursule dans son martyre à la fin du 4ème siècle.

SAINT APSADE (4ème siècle)
Prêtre et martyr à Alexandrie, il est inscrit au martyrologe romain et au synaxaire de l’Eglise d’Alexandrie.

SAINT ARSENE DE CORFOU (+ 953)
Originaire de Palestine, il embrassa la vie monastique à douze ans. Il vint ensuite à Constantinople où le patriarche Tryphon lui confia le soin matériel de toutes les églises de la ville. Il reçut par la suite l’ordination épiscopale et fut le premier métropolite de Corfou. Il accomplit de nombreux miracles de son vivant. C’est en se rendant à Constantinople pour intercéder auprès de l’empereur en faveur des habitants de son île, injustement accusés, qu’il mourut.

SAINT BASSIEN (+ 413)
Fils du gouverneur païen de Syracuse en Sicile, il s’enfuit de la maison paternelle pour embrasser la religion chrétienne. Il était grand ami de saint Ambroise qui en parle dans ses lettres. Il mourut évêque de Lodi dans le Milanais.

SAINT CANUT (+ 1086)
ou Knut. Roi de Danemark et successeur de Harald le Fainéant, il connut d’abord un règne heureux. Mais les choses se gâtèrent quand il voulut faire valoir les droits du royaume de Danemark sur l’Angleterre, au moment où le Normand Guillaume le conquérant venait de s’établir. Ce fut une ruineuse défaite et Canut leva tant d’impôts sur la noblesse et le clergé, que ceux-ci se révoltèrent. Il ne put les mettre à la raison. Surpris pendant qu’il entendait la messe dans l’île d’Odense, il communia, pardonna à ses ennemis qui envahirent l’église et massacrèrent ceux qui s’y trouvèrent dans une horrible boucherie. Le Pape Pascal II le canonisa comme un martyr et le Danemark en a fait son patron.

SAINT CONTESTE (+ 513)
Evêque de Bayeux en Normandie, il fut persécuté en raison de son zèle apostolique et, pour cette raison, il dut se retirer de sa ville épiscopale durant quelques années.

SAINT GERMANICUS (+ 168)
disciple de saint Polycarpe de Smyrne qui écrit de lui :"Dévoué à Dieu de toute son âme, il dompta l’animosité des incrédules par la force de sa foi. Il termina sa vie sous la dent des bêtes, méritant ainsi d’être incorposé au vrai pain, le Seigneur Jésus-Christ, pour lequel il mourait."

SAINT HENRI (+ 1157)
D’origine anglaise, il accompagna Nicolas Breakspear, le futur pape Adrien IV en Suède où il fut évêque d’Uppsala en 1152. Soutenu par le roi saint Eric IX, il l’accompagna en Finlande où il fut tué à Abo-Turku, par un opposant à la réforme qu’il entreprenait dans cette Eglise. Il fut canonisé en 1158 par la voix populaire. Considéré comme un martyr, il est patron de la Finlande et son nom est inscrit au martyrologe romain.

SAINT JEAN (+ 595)
évêque de Ravenne durant la guerre des Lombards. Il dut soutenir son Eglise au milieu des ravages causés par les envahisseurs. Saint Grégoire le Grand parle de lui, d’autant qu’il lui avait fait parvenir divers ouvrages sur le ministère épiscopal.

SAINT LAUMER (+ 594)
Originaire de la région de Chartres, il fut moine à l’abbaye de Micy-Saint Mesmin, près d’Orléans. Appelé auprès de l’évêque de Chartres, il fonda un monastère dont le village de Moutiers au Perche- 61110 en rappelle l’existence par son nom. Grande fut sa vertu et nombreux ses miracles.

SAINTE LIBERATE et SAINTE FAUSTINE (+ v. 580)
Elles vécurent toutes deux au monastère de Sainte-Marguerite à Côme en Ligurie. Leurs reliques se trouvent encore dans la cathédrale de cette ville.

SAINT MACAIRE L’EGYPTIEN (+ 390)
Il est fêté en Occident le 15 janvier. C’est là que vous trouverez sa vie. Les Eglises d’Orient célèbrent également ce jour saint Macaire d’Alexandrie, saint Macaire de Kiev (12ème s.), saint Macaire de Novgorod.

SAINT MARC D’EPHESE (+ 1444)
Professeur à l’école patriarcale de Constantinople, il voulut se retirer comme moine à Nicomédie, mais, devant les menaces turques, il se replia sur la capitale. Il écrivit plusieurs traités dogmatiques qui refusaient l’union avec l’Eglise romaine. Il fut de la délégation grecque qsui se rendit au concile de Ferrare. Mais les délégués byzantins y furent traités plus comme des prisonniers que comme des frères. Deux mondes s’affrontaient qui ne purent se comprendre sur le “Filioque”, sur la doctrine du Purgatoire, sur l’épiclèse consécratoire. Lorsque le concile fut transféré à Florence, saint Marc put exposer la doctrine de l’Orient chrétien. Le débat théologique aboutit à une impasse, le décret conciliaire ne fut pas signé par saint Marc. Les deux délégations ne s’échangèrent pas le baiser de paix. A leur retour à Constantinople, les évêques grecs furent mal accueillis. Saint Marc fut arrêté et mis en résidence forcée dans l’île de Lemnos. Il put cependant revenir dans son monastère pour y rejoindre la paix de Dieu.

BIENHEUREUX MARCELO SPINOLA Y MAESTRE (+ 1906)
Originaire d’Andalousie, il était de la famille des marquis de Spinola, mais il consacra toute sa vie aux pauvres, aux malades et aux abandonnés. Evêque de Coria en 1844, il fonda la congrégation des Soeurs du Cœur Divin pour l’éducation et l’enseignement des jeunes ouvrières et des jeunes ouvriers. Il leur ouvrait sa maison, et se fit le « promoteur d’une société plus humaine » selon les termes du martyrologe romain. Evêque de Malaga puis archevêque de Séville, il fut créé cardinal en 1906, quelques mois avant sa mort. Il a été béatifié en 1987.

SAINT MELETIOS (+ 1286)
Originaire des bords de la Mer Noire, il se fit moine au mont Sinaï, passant ses jours et ses nuits dans l’ascèse et la prière. Chaque année, il se rendait au Saint Sépulcre de Jérusalem pour y voir jaillir le feu sacré de la veillée pascale. On le trouvait aussi sur toutes les routes d’Egypte ou de Syrie, butinant comme une abeille les vertus et les exemples des autres. Il fut de ceux qui résistèrent à l’union avec les Latins et pour cela fut même torturé. Après la mort de l’empereurMichel, quand fut rétablie l’Orthodoxie, il se retira pour remettre à Dieu son âme.

SAINT PONTIEN (2ème s.)
Martyr à Spolète en Ombrie à l’époque des persécutions de l’empereur Antonin. Il fut d’abord cruellement frappé de verges avant d’avoir la tête tranchée par le glaive. Les « actes » de son martyre donnent d’impressionnants détails, mais qui ne semblent pas historiques.

SAINT REMY DE ROUEN (+ 772)
Fils naturel de Charles Martel, il fut élevé à la cour royale. Bien qu’il eût préféré une vie discrète et calme, il accepta la charge d’évêque de Rouen où ses fidèles n’eurent qu’à se louer d’un tel pasteur.

SAINT THEODORE DE NOVGOROD (+ 1392)
fol en Christ. Il s’était adonné à l’étude des Saintes Ecritures, puis il dédaigna la sagesse des hommes pour suivre la sagesse de Dieu. Quand on le rencontrait, et qu’on voulait l’arrêter pour causer vec lui, il répétait :" Pardonnez-moi, je vais bientôt partir pour un grand voyage." Il en fit la dernière étape dans la paix du Seigneur, le 19 janvier 1392.

SAINT THEODOTE (4ème s.)
Evêque de Cyrène , il fut martyrisé sous l’empereur Licinius. Le martyrologe romain ne parle que brièvement et, fait rare, sobrement de ses tortures.


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