Les saints
du 22 janvier
SAINT VINCENT (+ 304)
Diacre de Saragosse et martyr. La vie du patron
des vignerons s’est tellement améliorée au cours des temps qu’il est
difficile de démêler l’histoire de la légende. Trois faits sont historiques
: il était diacre; il sut dominer les plus cruels supplices et,
malgré ses souffrances, il chantait, riait et répondait avec
humour aux humeurs de son tortionnaire, au point que saint Augustin
dira de lui :"A travers cette ténacité, on discerne la puissance de
Dieu."
SAINT ALPHONSE LEZINIANA (+ 1745)
Ce dominicain espagnol était le compagnon de saint
François Gil. Il était né à Tortosa en Espagne. Envoyé aux Philippines
puis au Tonkin (Vietnam), il évangélisa avec beaucoup de persuasion.
Il fut ensuite emprisonné plusieurs années et décapité à Checo, sous
le règne de l’empereur Tinh-Doanh avec Alphonse Leziniana. Il fut canonisé
en 1988.
SAINT ANASTASE LE PERSE (+ 628)
Il était le fils d’un mage perse, mage de profession
à l’époque où Chosroès, roi des Perses, mit à sac la Ville Sainte de
Jérusalem (614) et emporta avec lui les reliques de la Passion retrouvées
par saint Hélène. Anastase était militaire et découvrit peu à peu le
christianisme et Jésus-Christ. Il quitta l’armée, se rendit en Syrie
auprès d’un orfèvre persan qui était chrétien et qui le catéchisa. Baptisé
à Jérusalem, il ne tarda pas à se faire moine. A quelque temps de là,
il partit pour Césarée de Palestine où se trouvait une garnison perse
dont il voulut retirer les soldats de la magie à laquelle ils s’adonnaient.
Arrêté et chargé de chaînes, refusant de renier Jésus-Christ, il fut
condamné à transporter les pierres pour construire la forteresse. Puis,
avec d’autres chrétiens de la ville, il fut reconduit vers la Perse.
Un jour, durant la route, les soldats de l’escorte le suspendirent par
une main, attachant à l’autre une lourde pierre et le laissèrent ainsi
pendant quinze jours, entretenant ses douleurs en le faisant boire et
manger, avant de l’étrangler.
BIENHEUREUX ANTOINE DELLA CHIESA (+ 1459)
Prêtre de l’Ordre de saint Dominique, il sut allier
un grand souci de la vie monastique avec une prédication qui le conduisit
sur bien des routes. Il était très indulgent pour la faiblesse humaine,
redonnant à chacun force et courage. Il mourut à Côme en Lombardie.
Son culte fut confirmé en 1819.
SAINT ANTIOCHE (+ v. 630)
Moine de la célèbre Laure de Saint Saba, proche
de Jérusalem, il est autant célèbre par sa sainteté que par son érudition.
SAINT BERNARD DE VIENNE (+ 842)
Militaire dans l’armée de Charlemagne, il préféra
devenir soldat du Christ. En accord avec son épouse, il distribua alors
ses richesses familiales pour les pauvres et pour l’édification de deux
monastères à Ambronay-01500 et à Romans-26100. Il devint évêque de Vienne
en Gaule puis se retira au monastère de Romans sur Isère qu’il avait
construit et c’est là qu’il rejoignit le ciel.
SAINT DOMINIQUE DE SORA (+ 1031)
Moine bénédictin à Sora en Italie, il se fit ermite.
Mais son rayonnement lui attira tant de disciples qu’il dut fonder plusieurs
communautés monastiques. Il nous est connu par trois lignes d’une chronique
de Léon, cardinal d’Ostie, qui écrivait de lui en 1301, que saint Dominique
de Sora était l’auteur d’innombrables miracles.
SAINT GAUDENCE (+ 418)
Fils de parents idolâtres, il fut élu évêque de
Nevers et consacra toute sa vie à la conversion des infidèles.
BIENHEUREUX GAUTIER (+ 1307)
Originaire de Bruges, il s’en vint en France où
nous le retrouvons provincial des franciscains. En 1279, contre son
gré, il est nommé évêque de Poitiers. Pour de justes raisons sans doute,
et avec l’accord du pape, Gautier excommunie son voisin et suffragant
(dépendant) l’évêque de Bordeaux, Bertrand de Got, mêlé à la politique.
Bertrand s’en souviendra quand il sera élu pape sous le nom de Clément
V, lui qui fera venir la papauté en Avignon. Gautier est destitué et
emprisonné dans le couvent franciscain de Poitiers. L’évêque déchu acceptera
sereinement cette disgrâce. Sur son lit de mort, il demanda que soit
placé son appel au jugement de Dieu. Lorsque Clément V eût vent de cela,
il vint à Poitiers, fit ouvrir le cercueil, lut le parchemin de Gautier,
le fit replacer dans le cercueil et ordonna qu’un mausolée fut construit
en l’honneur du serviteur de Dieu.
BIENHEUREUX GUILLAUME CHAMINADE (+ 1850)
Prêtre réfractaire à la Constitution civile du clergé que voulait imposer la Révolution française, il s'exila en Espagne et c'est à Saragosse, aux pieds de Notre-Dame del Pilar qu'il reçut sa vocation de rechristianiser la France.Pour cela il fonda la famille marianiste, religieux et religieuses "On ne peut ramener les hommes à Jésus que par sa mère."
.
BIENHEUREUX GUILLAUME PATENSON (+ 1592)
Originaire de Durham en Angleterre, il fit ses
études au séminaire de Reims pour devenir prêtre et retourner dans son
pays. Durant sa détention, il réconcilia plusieurs prisonniers avec
l’Eglise catholique. Condamné à la peine capitale, il fut pendu puis
écartelé à Tyburn-Londres durant le règne d’Elisabeth I.
SAINT JOSEPH LE CRETOIS (+ 1669)
Confié
dès son jeune âge à un monastère d’Héraklion en Crète, il y étudia les
Belles-lettres et les Saintes Ecritures. Il mena une vie détachée de
la terre. Quand il n’était pas dans l’église, il allait visiter Jésus-Christ
chez les pauvres et les malades, leur donnant le peu qu’il possédait.
BIENHEUREUX JOSEPH NASCIMBENI (+ 1922)
Une vie toute simple au service de l’Eglise et
de l’éducation des jeunes. Originaire de Vérone en Italie du Nord, il
devint prêtre en 1874. Il fonda l’Institut des Pauvres Soeurs et de
la Sainte Famille et termina sa vie comme curé d’une humble paroisse,
à Castelletto en Vénétie. Il fut béatifié en 1988
BIENHEUREUSE LAURA VICUNA (+ 1904)
Née à Santiago du Chili, elle vécut
surtout en Patagonie - Argentine. Elle était élève de l’Institut de
Marie-Auxiliatrice à Junin, dans la Cordillière des Andes. A treize
ans, elle offrit sa vie pour la conversion de sa mère. Celle-ci avait
un concubin qui infligeait de tels mauvais traitements à Laure qu’elle
en mourut pardonnant à sa mère et à cet homme. Elle avait à peine
13 ans. Elle fut béatifiée en 1988.
SAINT MACAIRE DE ZHABIN (+ 1623)
Il reconstruisit le monastère orthodoxe de Zhabin
que les attaques des armées polonaises et des armées tatares avaient
détruit. Il en fut l’higoumène et vers la fin de sa vie, il se retira
ermite, dans la région de Tula en Russie.
SAINT MANUEL (+ v. 813)
à Andrinople en Bulgarie, et ses compagnons martyrs,
les saints Georges Debelt, Léon Nicani et trente sept autres qui confirmèrent
par leur mort, la vérité de la foi qui était la leur, sous le règne
d’Omurtag, roi de Bulgarie.
BIENHEUREUSE MARIE MANCINI (+ 1431)
Deux fois veuve et, après avoir élevé ses enfants,
elle entra au monastère de Saint Dominique à Pise en Toscane. Sur les
conseils de sainte Catherine de Sienne, elle y restaura la vie commune
et en fut la prieure durant dix années. Son culte fut confirmé en 1855.
SAINT OULPH (3ème s.)
On pense qu’il serait né non loin d’Arcis-sur-Aube
en Champagne, qu’il aurait été martyrisé et les chrétiens donnèrent
son nom à leur village. Depuis, une localité conserve sa mémoire en
Champagne : Saint-Oulph-10170.
SAINT TIMOTHEE (1er s.)
Les Eglises d’Orient célèbrent aujourd’hui le
disciple de saint Paul que l’Eglise romaine fêté le 26 janvier. Nous
en parlerons à cette date.
BIENHEUREUX JEAN TURPIN DU CORMIER (+ 1794)
Martyr de la Révolution française, à Laval. Il monta à l'échafaud le même jour avec un moine et douze prêtres séculiers, la plupart curé de campagne, pour rester fidèles à l'Église romaine dont la Révolution française voulait les séparer.
.
SAINT VINCENT (+ 380)
Deuxième évêque de Digne. Il était originaire
d’Afrique et faisait partie d’une des premières équipes missionnaires
envoyées pour évangéliser la Provence.
SAINT VINCENT PALOTTI (+ 1850)
Prêtre romain qui fonda la Société de l’Apostolat
Catholique. Après une brève période comme professeur de théologie, il
se voua au travail pastoral à Rome et fonda la congrégation des Pallotins.
En 1836, il créa une semaine de prière en faveur de l’unité des Eglises
orientales, dans l’octave de l’Epiphanie. Il s’intéressa également à
l’union avec la Communion anglicane. Il fut canonisé en janvier 1963.
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