Les saints
du 23 janvier
SAINT BARNARD (+841)
Originaire de la région de Lyon, il se
marie et vit à la cour de l'empereur Charlemagne. D'accord avec
sa femme, après sept ans de vie commune, il se consacre à
Dieu au monastère d'Ambronay-01500, en Bresse. Devenu archevêque
de Vienne sur le Rhône, en 810, il devient l'un des personnages
les plus influents de son temps, n'ayant jamais quitté les relations
qu'il s'était faite à la cour impériale. En 837,
il fonde l'abbaye de Romans et c'est là qu'il retourna à
la maison du Père.
SAINT CLEMENT (4ème s.)
Originaire de la Galatie, en Asie Mineure, il
devint évêque d’Ancyre (Ankara). Arrêté, il connut de très cruelles
tortures d’abord à fut à Nicomédie, puis à Ancyre où on l’avait transféré.
Il resta de longues années incarcéré avec plusieurs autres chrétiens.
Il put toutefois célébrer la sainte Messe. Un jour, durant qu’il officiait,
ses bourreaux le décapitèrent.
SAINT DENYS DE L’OLYMPE (15ème s.)
Ses parents étaient de modestes villageois en
Thessalie. Il se rendit aux monastères des Météores puis à l’Athos pour
y mener une vie "plus céleste que terrestre". Pour échapper à la demande
des habitants de Bérée qui le voulaient comme évêque, il se retira sur
le mont Olympe, l’antique demeure des dieux grecs. Il y habita une grotte,
où quelques disciples vinrent le rejoindre et après de longues années
de prière, il s’endormit dans la paix du Seigneur.
SAINT ELIE (+ 305)
ou Eunuche, jardinier en Egypte, il fut martyrisé
pour sa fidélité au Christ.
SAINTE EMERENTIENNE (+ 305)
Elle est esclave dans une famille patricienne
de Rome quand éclate la grande persécution de Dioclétien. La jeune fille
de la famille est chrétienne et elle s’appelle sainte Agnès que nous
avons fêtée le 21 janvier. Agnès avait 13 ans, son esclave n’est guère
plus âgée. Elle va souvent se recueillir sur la tombe de sa jeune maîtresse
sur la "Via Nomentana". Cette fidélité excite la haine des ennemis des
chrétiens, qui lapident Emérentienne sur la tombe même de sainte Agnès.
La jeune esclave n’avait pas encore été baptisée. Elle le sera par le
désir et par le sang versé pour Jésus-Christ.
SAINT EUSEBE (5ème s.)
Ascète en Syrie qui vécut non loin d’Antioche.
Il lisait sans cesse les saintes Ecritures afin de garder son esprit
attentif à la Parole de Dieu. On dit de lui qu’il ne voulait pas voir
d’autre chose que le sol du chemin qui le conduisait de son ermitage
à l’église où il se rendait pour les divines liturgies. Afin de se contraindre
à avoir sans cesse les yeux baissés, il chargea sa nuque d’une lourde
chaîne qu’il tira attachée à sa ceinture.
SAINT GENNADE DE KOSTROMA (+ 1565)
ou Grégoire. Fils de nobles lithuaniens orthodoxes,
il s’enfuit de la maison familiale pour rejoindre la Russie, ne voulant
pas vivre dans un pays catholique. Il fut d’abord moine à Komelsk puis
à Kostroma. Le tsar Ivan le Terrible lui-même lui portait une grande
vénération.
BIENHEUREUX HENRI SUSO (+ 1366)
Dominicain originaire de Constance, il devint prieur de plusieurs maisons de son Ordre. Grand prédicateur du Saint Nom de Jésus, il accepta de nombreuses contradictions. Directeur spirituel remarquable, il nous a laissé le « Livre de la Sagesse éternelle », ouvrage classique de la littérature mystique allemande. Il mourut à Ulm en Bavière. Son culte fut approuvé en avril 1831. .
SAINT ILDEFONDE DE TOLÈDE (+ 669)
ou Alphonse. Evêque de Tolède. Neveu de saint
Eugène de Tolède, il étudia à Séville ayant pour maître saint Isidore.
Moine, il devint abbé de Tagli, sur le Tage. Archevêque de Tolède en
657, il uniformisa les liturgies espagnoles. Pami les nombreux ouvrages
qu’il écrivit, il composa un traité pour défendre la virginité perpétuelle
de la Très sainte Mère de Dieu.
SAINT JEAN L’AUMONIER (+ 619)
Originaire de l’île de Chypre, cet ancien fonctionnaire
impérial n’était plus très jeune quand il devint patriarche d’Alexandrie.
Dès son arrivée, il recensa les pauvres et les sans domicile fixe. Et
c’est ainsi que 7.500 pauvres chaque jour furent secourus par l’Eglise
d’Alexandrie. Un jour qu’il voyait ses fidèles quitter l’office avant
qu’il soit terminé, il partit les rejoindre, avec ses ornements liturgiques,
en leur disant avec humour :" Je dois partir à la recherche des brebis
égarées." Chassé par l’invasion perse de 619, il se réfugia dans
son île natale et y mourut querlques mois plus tard. On rattache à le
forme de son apostolat l’origine de “l’Ordre religieux et militaire
des hospitaliers de saint Jean”, appelés par la suite les chevaliers
de Malte.
SAINT MAINBOEUF (+ 480)
Cet irlandais venu en Franche-Comté sera massacré
par des voleurs de grand chemin et sa mémoire est honoré à Montbéliard.
BIENHEUREUX NICOLAS GROSS (+ 1945)
Journaliste catholique allemand, père de famille, il puisait dans sa foi la force de résister au paganisme nazi. Arrêté au lendemain de l'attentat contre Hitler en juillet 1944, il fut exécuté en janvier 1954.
.
SAINT PARMENAS (2ème s.)
L’un des sept premiers diacres, avec saint Etienne.
Il fut arrêté à Philippes en Macédoine et reçut la couronne du martyre.
SAINT URBAIN (5ème s.)
Sixième évêque de Langres, il est encore honoré
en Bourgogne comme l’un des patrons des viticulteurs où il est aussi
fêté le 5 avril.
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