Les saints
du 24 janvier
SAINT FRANCOIS DE SALES
(+ 1622)
Fils d’une noble famille savoyarde restée catholique
en pays calviniste, il était destiné à un brillante carrière juridique.
Son père l’envoie étudier à Paris. Mais il y découvre la théologie et
les problèmes de la prédestination, soulevés par les calvinistes. Scrupuleux,
il se croit prédestiné à être damné. Le désespoir le submerge jusqu’au
jour où il découvre le "souvenez-vous", la prière mariale attribuée
à saint Bernard. Il retrouve la paix et ce sera l’un des grands messages
de sa vie quand il pacifiera sainte Jeanne de Chantal, puis quand il
écrira son "Introduction à la vie dévote". Prêtre, puis évêque de Genève,
il réside à Annecy, car Genève est la “Rome” des calvinistes. Il fréquente
les plus grands esprits catholiques de l’époque, soutient la réforme
des carmels de sainte Thérèse d’Avila, la fondation de l’Oratoire par
saint Philippe Néri. Lui-même fonde l’Ordre des Visitandines pour mettre
la vie religieuse à la portée des femmes de faible santé. Son "introduction
à la vie dévote" est un ouvrage qui s'adresse à chaque baptisé. Il y
rappelle tout laïc peut se sanctifier en faisant joyeusement son devoir
d’état, en lequel s’exprime la volonté de Dieu. Il est le patron des
journalistes car il écrivit de nombreuses feuilles imprimées qui sont
des "gazettes" pour s’adresser aux calvinistes qu’il ne peut rencontrer.
SAINT BABYLAS(+ 250)
et ses compagnons les saints Agapios et Timothée,
originaires d’Antioche. Baylas était devenu prêtre à Rome et avec deux
de ses disciples, il s’enfuit en Sicile pour échapper à la persécution.
Ils y furent arrêtés et martyrisés par décapitation.
SAINT BERTRAN (3ème s.)
Fêté dans le diocèse de Cambrai où il fut abbé
d’un monastère. Il accompagna saint Omer dans ses courses apostoliques.
SAINT CADOC (6ème s.)
Moine gallois, il fonda de nombreux monastères,
en particulier celui de Llandcarvan dans la région de Cardiff, qui fut
une pépinière de saints. Il vint en Bretagne et vécut avec saint Gildas
dans une île du golfe du Morbihan. De retour dans son pays, il protégea
ses compatriotes bretons contre les envahisseurs saxons, ce qui lui
valut d’être assassiné par eux. Les Gallois vénèrent ce saint évêque
comme un martyr.. Il est aussi très populaire en Bretagne où de nombreuses
chapelles lui sont dédiées, neuf dans le Finistère, sept dans les Côtes
d’Armor et cinq dans le Morbihan.
SAINT DAVID (+ 694)
Père de famille, il fut martyrisé
à Dwin en Arménie lors de l'occupation et des persécutions
des musulmans.
SAINT DAVID (+ 1130)
Le roi David III, en Géorgie dans le Caucase,
a donné à son peuple le témoignage d’une foi intense, d’un grand amour
de la justice et d’un grand courage contre les ennemis perses. Il édifia
le célèbre monastère de Guélati où il finit ses jours.
SAINT FELICIEN (+ 251)
Evêque de Foligno. Après de brillantes études
à Rome, il retourna évangéliser avec succès son propre pays, l’Ombrie
en Italie, et c’est là qu’il sera martyrisé.
BIENHEUREUX GUILLAUME IRELAND (+ 1679)
et le bienheureux Jean Grove. Guillaume Ireland
était originaire du Lincolnshire en Angleterre. Après des études au
séminaire anglais de Saint-Omer, il entra dans la Compagnie de Jésus.
Arrêtés pour un soi-disant complot papiste contre le roi Charles II,
ils furent tous deux pendus à Tyburn-Londres puis écartelés selon la
tradition. Ils furent béatifiés en décembre 1929.
SAINT JEAN DE KAZAN (+ 1529)
Pris en otage à Nijni-Novgorod par les Tatars,
il n'était qu'un enfant. Il subit de violentes pressions pour
se convertir à l’Islam. Il refusa malgré les tortures et fut décapité
par les Tatars qui ne tinrent pas compte de son jeune âge.
SAINT LEOBARD (6ème s.)
ou Léobat. Il vécut pendant vingt-deux
ans, reclus dans une cellule près du tombeau de saint Martin, au monastère
de Marmoutier dans les les environs de Tours. Saint Grégoire de Tours
l’a louangé dans ses écrits historiques.
SAINT MACEDOINE (+ 430)
Il vécut près de 70 ans, en ermite près d’Antioche.
L’évêque l’ayant ordonné prêtre de force, saint Macédoine obéit, mais
il se montra si maladroit dans les rites des Saintes Liturgies qu’on
le laissa repartir dans sa chère solitude. L’historien Théodoret qui
le connaissait nous rapporte que durant ces liturgies, il restait en
extase.
SAINT MANCHAN (+ v. 653)
Abbé du monastère de Liath-Manchain, en Irlande,
le martyrologe romain célèbre en particulier ses commentaire de l’Ecriture
Sainte.
BIENHEUREUX MANUEL DOMINGO Y SOL (+ 1909)
Prêtreespagnol originaire de Valence, il fut professeur du Grand séminaire en même temps qu'animateur des jeunes travailleurs, créant pour eux une revue de catéchèse, leur construisant un centre culturel et sportif, puis le collège pontifical espagnol à Rome pour permettre aux séminaristes et aux prêtres de parachever leurs études.
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SAINT NEOPHYTE LE RECLUS (+ 1183)
Originaire de Chypre à l’époque des croisades,
il se retira à Paphos après plusieurs pèlerinages en Terre Sainte. Là
dans des grottes, avec des disciples, il y vécut dans l’ascèse la plus
grande. Saint Néophyte a laissé un grand nombre d’écrits ascétiques,
hagiographiques et des homélies pour de nombreuses fêtes de l’année
liturgique.
SAINT PAUL CHONG (+ 1840)
Jeune martyr coréen, à Séoul.
BIENHEUREUSE PAULE GAMBARA-COSTA (+ 1515)
Originaire de Brescia en Italie du Nord, elle
épousa à douze ans un jeune noble qui la maltraitait. Il s’opposait
à ses oeuvres de charité, un peu exagérées sans aucun doute et la trompait
sans vergogne. Tertiaire de l’Ordre franciscain, elle transforma lentement
son époux avec une grande patience. Elle mourut épuisée par les pénitences
qu’elle s’imposait. Son culte fut confirmé en 1845.
SAINT SURAN (6ème s.)
dont la sainteté fleurit au temps de l’invasion
des Lombards. Il fut victime de l’hospitalité donnée à des réfugiés
qui l’assassinèrent pensant trouver chez lui un peu d’argent.
SAINT TIMOTHEE (+ 97)
Disciple de saint Paul qui lui consacra deux lettres
importantes sur le ministère apostolique. Il devint évêque d’Ephèse
et, selon, la tradition, il fut lapidé et rendit ainsi son âme à Dieu.
SAINTE XENIA (18ème s.)
Ayant perdu son mari, musicien du tsar, elle se
retira dans un faubourg de Saint Petersbourg et y mena la vie d’une
"folle en Christ". Grande fut alors son influence et sa renommée de
sainteté. Le tsar Alexandre III ayant été mortellement atteint lors
d’un attentat au 19ème s. attribua sa guérison à sainte Xenia qu’il
avait priée.
SAINT ZAMAS (3ème s.)
Premier évêque de Bologne en Italie, ordonné prêtre
par le pape saint Denys. Il mourut martyr, mais l’histoire est très
discrète sur les faits et gestes de sa vie.
SAINT ZOSIME (6ème s.)
Originaire de Tyr en Phénicie, il nous a laissé
des recueil d’enseignements spirituels pleins de sagesse. Il était doux
et patient, compréhensif à toute détresse morale et spirituelle. Il
séjournait au monastère de Saint Gérasime près du Jourdain en Palestine.
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