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Les saints du 25 janvier


LA CONVERSION DE SAINT PAUL
Six ans après l’Ascension, l’Eglise reçoit du Christ une grâce particulière qui sera déterminante pour l'avenir. Sur le chemin de Damas, le pharisien Saul de Tarse, qui avait obtenu des lettres de mission pour persécuter les sectateurs du charpentier de Nazareth, est jeté à bas de son cheval par un éblouissement de lumière. Toute la doctrine de saint Paul découlera de l’extraordinaire dialogue qui s’en suivit. L’Eglise et le Christ ne font qu’un et c’est ce Corps Mystique qui sera l’une des bases de l’ecclésiologie de saint Paul. C’est la résurrection qui s’affirme à lui comme une réalité incontournable. C’est un vivant qui lui parle et l’humanité du Christ s’établit dans la gloire de la divinité. L’Evangile s’impose avec une telle intensité qu’il en est aveuglé et terrassé jusqu’au moment où la lumière baptismale lui révèlera le mystère.

SAINT ANANIE (+ 70)
Il était un fidèle observateur de la Loi, mais très vite il adhéra à la foi en Jésus-Christ, le messie attendu. C’est lui qui éclaira saint Paul dans ses premiers tâtonnements au sein de l’Eglise et lui conféra le baptême. La disponibilité de ce laïc a été déterminante pour l'avenir de l'Eglise.

BIENHEUREUX ANTOINE DE MONDOLA (+ 1450)
Originaire des Marches d’Ancône en Italie, il entra dans l’Ordre des Ermites de Saint Augustin à la suite de son ami, saint Nicolas de Tolentino. Son culte a été confirmé en 1759.

SAINT APOLLOS (4ème s.)
Il était ermite en Egypte quand éclata la persécution de l’empereur Julien l’Apostat. Mis aux fers, il fut libéré et devint un oracle pour tous ceux qui venaient à lui pour écouter ses enseignements et partager sa joie spirituelle.

SAINT ARTEMAS (3ème s.)
Ecolier de Pouzzoles, il aurait été tué par ses camarades païens au moyen de plumes métalliques. Cette légende n'a pas empêché le martyrologe romain de l'insérer dans ses listes. Il a bien existé, et c'est tout ce que l'on peut affirmer.

BIENHEUREUSE ARCHANGELE GIDANI (+ 1495)
Religieuse carmélite à Parme, elle fonda un monastère à Mantoue à la demande de la famille des Gonzague. Elle en fut la première prieure, exemple vivant d'humble perfection. Son culte fut confirmé en 1864.

SAINT AUXENCE (+ 1720)
Venu de l’Epire en Grèce jusqu’à Constantinople, il fut d’abord fourreur. Puis il s’engagea dans la marine turque. Accusé d’avoir renié l’Islam, il s’enfuit pour se cacher à Constantinople où il conduisait une petite barque de pèche. Un jour qu’il se rendait au port, il fut reconnu par ses anciens compagnons matelots qui le traitèrent de renégat de l’Islam. Traîné devant le tribunal, il maintint qu’il était chrétien, ce pourquoi il fut condamné à être décapité. Il avait trente ans.

SAINT BRETONNION (4ème s.)
évêque en Asie Mineure qui, devant son peuple rassemblé dans sa cathédrale, sut tenir tête à l’empereur en confessant la foi de Nicée sur la divinité du Verbe Incarné.

SAINT CASTIN (+ 237)
Riche sénateur de Rome, il se fit baptiser à la suite d’une guérison qu’il attribue à saint Cyriaque. Elu évêque d’Argyropolis, il transféra son siège à Byzance qui n’était pas alors une capitale impériale.

SAINT DIMITRIOS LE SKEVOPHYLAXE (8ème s.)
Diacre à Constantinople. Le synaxaire et le martyrologe n'en disent rien de plus.

SAINT EOCHOD (7ème s.)
ou Eucadie, moine écossais disciple de saint Colomban. Il fut l’un des grands évangélisateurs de l’Ecosse. On l’appelle d’ailleurs l’apôtre de Galloway.

SAINT GREGOIRE LE THEOLOGIEN (4ème s.)
"Un homme à l’âme céleste et à la bouche sanctifiée par le feu du Saint Esprit." Les Eglises d’Orient célèbre saint Grégoire de Nazianze comme le modèle des pasteurs et comme l’un des théologiens qui sut par ses prédications et ses oeuvres transfigurer la culture hellénique en une culture chrétienne. Il fut d’une rigueur inflexible pour défendre la foi orthodoxe menacée par l’arianisme qui avait le soutien impérial. En 379, il fut attaqué durant la nuit pascale mais fut sauvé d’une manière étonnante. Elu évêque de Constantinople, il connut encore bien d’autres difficultés en particulier les divisions de l’Eglise à cause des hérésies.

BIENHEUREUX HENRI SUSO (+ 1366)
Dominicain originaire de Constance, il devint prieur de plusieurs maisons de son Ordre. Grand prédicateur du Saint Nom de Jésus, il accepta de nombreuses contradictions. Directeur spirituel remarquable, il nous a laissé le « Livre de la Sagesse éternelle », ouvrage classique de la littérature mystique allemande. Il mourut à Ulm en Bavière. Son culte fut approuvé en avril 1831.

SAINT JUVENTUS (+ 363)
et saint Maximus, officiers de la garde de Julien l’Apostat. Ils furent décapités pour avoir murmuré leur désapprobation au sujet des lois iniques dirigés contre les chrétiens.

BIENHEUREUX MANUEL DOMINGO Y SOL (+ 1909)
Né à Tortosa en Catalogne espagnole, il fut l’apôtre de la jeunesse. Pour elle, il construisit un centre sportif et culturel, fonda le premier journal catholique destiné aux jeunes et en 1873, ouvrit une maison pour recevoir les pauvres séminaristes. Toujours préoccupé d’une meilleure formation sacerdotale, il fonda à Rome en 1892 le Collège pontifical espagnol de Rome. A sa mort, sa confrérie dirigeait huit collèges vocationnels et huit séminaires diocésains. Il fonda également trois congrégations de religieuses.

SAINT MAR OU MARES (+ 430)
Reclus en Syrie. Son historien, Théodoret de Cyr, nous rapporte que ce reclus ne pouvait pas participer aux divines liturgies. L’évêque n’ayant pas d’autel lorsqu’il venait le voir, célébrait le saint sacrifice sur les mains d’un diacre. Saint Mar était transporté d’une extraordinaire joie spirituelle.

SAINT MOISE (+ 1362)
Originaire de Novgorod, il entra au monastère d’Otroch à Tver en Russie. De retour dans sa cité natale, il fut consacré abbé du monastère de Yuriev. Elu évêque de Novgorod, il fut l’inspirateur de la célèbre école d’icônes qui allait donner à l’art religieux russe ses plus grands chef-d’oeuvre. Moine austère et grand prédicateur, il sut conquérir cette ville marchande, fière et turbulente, à la paix et à l’amour fraternel. Sentant sa mort prochaine, il renonça à son siège épiscopal et se retira dans un monastère.

SAINT PALEMON (4ème s.)
Il fut l’un des premiers ermites au désert de la Haute Egypte où il s’était retiré durant les persécutions de Dioclétien. Il forma de nombreux disciples dont saint Pacôme. Il mourut à Tabenne vers 325.

SAINT POPPON (+ 1048)
Abbé de Stavelot au diocèse de Liège. Il seconda le bienheureux Richard de Verdun pour ranimer le monachisme en Flandre.

SAINT PRIX (+ 676)
quand on est en Ile de France, saint Preils quand on est en Saintonge et saint Priest dans la région lyonnaise. Evêque de Clermont en Auvergne, il fonda plusieurs monastères et un hôpital. Comme il avait excommunié le comte d’Auvergne pour un rapt qu’il avait commis, le comte porta d’affreuses calomnies contre le prélat auprès du roi qui convoqua l’évêque. La vérité éclata et le ravisseur eût la tête tranchée. Comme saint Prix revenait dans son diocèse, au village de Volvic, il fut arrêté par une bande de vauriens à la solde de la famille du décapité. Ils tuèrent Marin (ou Amarin) qui accompagnait l’évêque croyant qu’il s’agissait de lui. Au moment où ils s’éloignaient, saint Prix leur signala l’erreur. Ils l’abattirent à son tour. Plus de vingt localités portent son nom.

SAINT PUBLIUS (+ 380)
Originaire des bords de l’Euphrate, il quitta ses richesses pour se retirer dans la montagne, consacrant son temps à l’oraison et à la psalmodie, à la lecture et au travail manuel. Des disciples vinrent le rejoindre pour profiter de ses enseignements et de son exemple. Les uns étaient grecs et d’autres de langue syriaque. Ils avaient chacun leur monastère, mais ils chantaient la gloire de Dieu dans une seule et même église, les uns d’un côté, les autres de l’autre, disant à tour de rôle un verset des psaumes dans leur propre langue.

SAINT SAVIN (?)
Il ne reste de sa mémoire que la merveilleuse église romane de Saint Savin sur Gartempe. Selon l’opinion qui divise ses biographes, il serait mort paisiblement à Troyes ou à Sens, et c’est sans doute à cause des Normands envahisseurs qu’on trouve ses reliques en Bourgogne.


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