Les saints
du 26 janvier
SAINT AUGUSTINE ERLENDSSON (+ 1188)
Evêque de Nidaros, en Norvège, actuellement
Trondheim, il organisa la vie de l'Eglise dans cette région.
SAINT CONAN (+ 648)
Irlandais, moine d'Iona, il évangélisa
l'île de Man dont il fut l'évêque.
SAINT DAVID LE BATISSEUR (+ 1130)
L’Eglise latine le fête, dans son martyrologe,
le 24 janvier et les Eglises d’Orient ce 26 janvier. Il était roi d’Ibérie,
c’est-à-dire la Géorgie intérieure et roi d’Abkhazie, région maritime
qui connut très tôt des communautés chrétiennes. David multiplia les
monastères qui furent des foyers culturels importants, conservant la
tradition d’Antioche, multipliant les manuscrits, transmettant les Pères
de langue syriaque. Saint David est l’un des plus grands rois de la
Géorgie. Il mourut au monastère de Guelati qui renaît depuis quelques
années après avoir été détruit durant l’occupation soviétique.
SAINT GABRIEL (+ 490)
Originaire de Cappadoce, il connut la condition
d’eunuque ce qui lui permit de devenir higoumène du monastère féminin
de Saint Etienne à Jérusalem. Il assuma cette charge pendant vingt-quatre
ans. Comme il parlait et écrivait plusieurs langues dont le latin, le
grec et le syriaque, il contribua à la communication et à l’entente
entre les moines de la Ville Sainte.
SAINTE MELANIE (+ 410)
que l’on appelle également Mélanie l’ancienne
parce qu’elle est la grand-mère paternelle de saint Mélanie la jeune.
Elle s’enfuit d’Italie au moment de l’invasion des Goths et alla s’établir
en Terre Sainte pour le reste de ses jours. On dit qu’elle avait un
caractère irascible dont souffrit sa petite-fille. Ce qui ne l’empêcha
pas d’être reconnue comme sainte. Ceci peut nous consoler de nos emportements,
et nous rendre confiance en la bonté de Dieu à notre égard.
BIENHEUREUX MICHEL KOZAL (+ 1943)
Evêque auxiliaire de Wroclaw en Pologne,
il fut déporté au camp de Dachau pour avoir défendu
la liberté religieuse. Il y mourut après trois années
d'internement.
SAINTE
PAULE (+ 418)
Une grande dame romaine qui avait épousée à dix-sept
ans un mari qui la rendit heureuse et dont elle eût cinq enfants. Elle
souffrit beaucoup quand elle le perdit. Alors elle décida de rejoindre
saint Jérôme en Palestine puisqu’elle l’avait connu à Rome. Elle distribua
son héritage à ses enfants et partir avec une de ses filles, saint Eustochium,
dans l’un des monastères fondés par saint Jérôme à Bethléem. Elle assura
à saint Jérôme deux biens précieux : une grande part de sa fortune pour
continuer les travaux du monastère, une grande patience pour calmer
ses colères.
SAINT ROBERT DE MOLESMES (12ème s.)
et les saints fondateurs de Cîteaux : saint Albéric
ou Aubry qui rédigea les premières "institutions" et saint Etienne Harding
qui rédigea "la Charte de Charité".
SAINT SEVERIEN (1er s.)
Evêque de Mende dont l’existence dépend de la
tradition qui veut faire remonter l’évangélisation de la Gaule à l’époque
apostolique.
SAINT SYMEON L’ANCIEN (4ème s.)
Nous connaissons sa vie par l’historien Théodoret
de Cyr qui écrivit l’histoire des moines de Syrie. Les miracles de saint
Syméon ne se comptent pas, en particulier avec des bêtes sauvages. Parvenu
à un grand âge, le saint ermite partit pour la gloire éternelle, avec
les anges.
SAINT THEOGENE (+ 260)
Evêque d’Hippone dont le nom figure dans la souscription
du Concile de Carthage où siégeait saint Cyprien. Saint Augustin parle
aussi de lui en citant son affirmation au concile :"Nous croyons en
un seul baptême qui est dans la sainte Eglise."
SAINT TITE et SAINT TIMOTHEE (+ 97)
Les Eglise d’Orient les fêtent à une autre date.
L’Eglise en Occident les unit comme disciples très chers de saint Paul
qui leur confie la charge épiscopale dans l’Eglise naissante. Timothée,
que Paul appelle "son vrai fils dans la foi" est né en Asie mineure
d’u père grec et d’une mère juive. Converti lors de la première mission
de saint Paul, il devient son disciple et son collaborateur fidèle.
Pour le faire accepter des juifs et des judéo-chrétiens, Paul le fait
circoncire. Timothée partagera la première captivité de Paul qui, lors
de sa seconde captivité, le réclamera encore. Selon la tradition, saint
Timothée serait mort évêque d’Ephèse. Tite est un grec converti, mais
non circoncis. C’est un diplomate habile à qui Paul confie des missions
délicates, tout en lui demandant d’être ferme et catégorique. Il ramènera
la paix dans la communauté de Corinthe et organisera les communautés
naissantes de Crète. La tradition nous dit en effet qu’il meurt évêque
de Cnossos en Crète.
SAINT XENOPHON (6ème s.)
Sénateur de Constantinople sous le règne de l’empereur
Justinien, il fut un mari modèle et un père de famille attentif à l’éducation
de ses enfants qu’il envoya étudier à Beyrouth au Liban. Il perdit de
vue ses deux garçons à la suite d’un naufrage. Sauvés, ils se firent
moines. C’est ainsi que lors d’un pèlerinage en Terre Sainte, Xénophon
et son épouse les retrouvèrent. Xénophon à son tour prit l’habit monastique
et son épouse entra dans un couvent.
L'Eglise unit dans la même sainteté, Xénophon le
père, Marie, l'épouse et les deux enfants, Jean et Arcade.
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