Les saints
du 29 janvier
SAINT ABIB (4ème s.)
ou Habib et les martyrs de Samosate en Mésopotamie
: Hyperéchios, Philothée, Jacques, Julien, Romain et Parégorios. Durant
la campagne contre les Perses, ils furent arrêtés, car les chrétiens
étaient suspectés de connivence avec les ennemis des Romains. L’empereur
Maximien ordonna qu’ils soient tous crucifiés.
BIENHEUREUSE AGNES DE BAGNO (+ v. 1105)
Soeur camaldule en Toscane, à Bagno de
Romagne, elle fut, sans aucun doute, une bonne religieuse puisque son
culte fut confirmé en 1823, à la demande de son Ordre.
Ses reliques se trouvent encore au village de Pereto.
SAINT APHRAATE LE PERSE (4ème s.)
Il vint de son pays pour se faire baptiser à Edesse
puis il s’en fut jusqu’à Antioche dont la communauté chrétienne était
divisée par l’hérésie d’Arius. Il s’installa non loin de la ville, mais
par son rayonnement et son autorité spirituelle, il ramena bien des
fidèles à la foi orthodoxe.
SAINT ARNOUL (8ème s.)
Originaire de Cysoing dans les Flandres, au diocèse
de Tournai, il a bel et bien existé. Il était soldat et fut martyrisé
parce qu'il était soldat. Mais, en dehors de cette certitude,
sa vie est assez légendaire. Ce qui n’empêche pas le martyrologe romain
de le mentionner à cette date.
SAINT BARSIMEE (2ème s.)
Il avait aidé les saints Sarbel et Barbée. Arrêté
à son tour, battu de verges, jeté en prison, il fut libéré grâce à l’édit
de tolérance qu’avait publié l’empereur Trajan. Il put ainsi devenir
évêque d’Edesse et vivre en paix jusqu’à sa mort.
SAINT CONSTANCE (+ 180)
Evêque de Pérouse en Italie, non loin d’Assise,
il sera emprisonné pour sa foi chrétienne. Il convertit ses gardiens
qui le libérèrent et de cette façon, il pût compléter leur instruction
chrétienne.
SAINT DIMITRIOS DE CHIOS (+ 1802)
Il quitta son île natale pour s’installer à Constantinople
chez son frère aîné qui était négociant. Ce qui ne dura qu’un temps.
Chassé par lui, il voulut soutirer quelques créances qu’un riche turc
devait à son frère. Reçu par la jeune fille de la maison, il succomba
à ses charmes et renia sa foi chrétienne. Quand sa conscience s’éveilla
quelques mois plus tard, il hésita d’abord à confesser son apostasie
et à affirmer sa foi en Jésus-Christ. Après vingt jours d’hésitation,
il se rendit devant le juge, jeta à terre son turban et se déclara chrétien.
Jeté en prison, soumis à la torture durant son interrogatoire et tenté
par les cajoleries de la jeune fille, il maintint sa décision, s’agenouilla
calmement devant le billot et inclina sa tête sous le glaive du bourreau.
SAINT GILDAS (+ 570)
Ce noble breton voit le jour en Ecosse vers la
fin du 5ème siècle, l’année où les Bretons romanisés battent les Saxons
envahisseurs. D’après nombre d’hagiographes, il aurait étudié dans un
monastère du pays de Galles, sous la direction d’un disciple de saint
Germain l’Auxerrois. Ordonné prêtre en 518, cet apôtre, surnommé "le
sage", convertit d’abord ses compatriotes par une éloquence sacrée aussi
simple qu’efficace. Avec le même succès, il passe en Irlande (saint
Colomban d’ailleurs lui rendra hommage) pour aboutir en Armorique, la
petite Bretagne continentale. D’abord installé dans l’île d’Houat, il
va vivre en ermite dans la presqu’île de Rhuys qui ferme, au sud, le
golfe du Morbihan. Il y fondera une abbaye qui porte aujourd’hui son
nom et où on l’honore toujours. Abélard, le savant théologien du Moyen
Age, en sera l’abbé au XIIème s. Troublé par l’effondrement de la civilisation
romaine sous les coups successifs des envahisseurs saxons, il écrit
:"De la ruine de la Bretagne" ouvrage qui connaîtra un grand succès
durant tout le haut Moyen Age.
SAINT LAURENT DE KIEV (+ 1194)
Il commença sa vie monastique dans les grottes
de la laure de Kiev, mais comme on n’y voulait plus de reclus, il se
retira dans un autre monastère. Par la suite, il devint évêque de Tourov
et c’est là qu’il s’endormit dans la paix du Seigneur.
BIENHEUREUSE MARIE POUSSEPIN (+ 1744)
Originaire de Dourdan en pays chartrain, elle
s'occupe tout d'abord de la fabrique familiale dont elle fait l'une
des principales entreprises de France, en tout cas, l'une des plus avancées
sur le plan social. Elle laisse l'entreprise à ses frères
pour fonder la congrégation des Dominicaines de la Présentation,
religieuses qu'elle destine au service des paroisses et à l'éducation
des jeunes filles en milieu rural. Son dynamisme s'accompagnait d'une
grande humilité et d'une grande charité envers tous ceux
et celles qu'elle approchait.
SAINT PAPIAS et SAINT MAUR (3ème s.)
Tous deux étaient soldats dans l'armée
romaine et plutôt que de brûler l'encens devant la statue
de l'empereur en signe d'allégeance militaire, ils préférèrent
suivre le Christ. Ils furent livrés au martyre, à Rome,
sur la via Nomentana.
SAINTE SABINE (+ 313)
Elle était la soeur de saint Savinien dont nous
parlons ce même jour. C’est en revenant de Rome qu’elle apprit le martyre
de son frère. Elle se rendit sur sa tombe et c’est devant qu’elle mourut
en rendant grâce à Dieu, selon le récit d’un antique martyrologe du
diocèse de Troyes.
SAINT SARBEL (2ème s.)
et sa soeur sainte Barbée. Sarbel était prêtre
païen à Edesse en Syrie. Il consentit à perdre tous les profits qu’il
retirait des richesses de son culte et de son temple pour obtenir la
richesse du Christ au prix de son martyre.
SAINT SAVINIEN (+ 275)
Martyr à Rilly, près de Troyes en Champagne, à
l’époque des persécutions de l’empereur Aurélien. Il était grec, originaire
de Samos, selon la tradition. Jeté en prison, il convertit plusieurs
de ses gardiens qui devinrent aussi des témoins de la foi par leur martyre.
Après eux, Savinien fut mis à nu pour qu’aucune partie de son corps
n’échappe aux coups des grosses cordes qui le déchiquetaient. Et comme
il résistait toujours, le juge le couronna d’un casque rougi au feu,
puis le fit décapiter.
SAINT SULPICE SEVERE (+ 591)
Originaire d’Agen en Aquitaine, il exerça d’abord
la profession d’avocat. A la mort de sa jeune épouse, (d’aucuns disent
même avant) il prit l’habit monastique, sur les conseils de saint Martin
de Tours, dont plus tard il écrira la vie, qui est le document historique
le plus authentique sur le "convertisseur de la Gaule". Sa belle-mère
lui fit don d’un petit domaine non loin de Carcassonne. Il passera le
reste de sa vie, écrivant de nombreux ouvrages, correspondant avec saint
Jérôme, saint Paulin de Nole et bien d’autres personnages célèbres.
BIENHEUREUSE VILLANA DE BOTTIS (+ 1361)
Fille d’un riche florentin, elle voulut se faire
religieuse dès sa jeunesse, mais elle ne put vaincre les volontés de
son père. Elle se maria, mena une vie mondaine et frivole dans le milieu
aisé des grands marchands de Florence, ce qui ne l’empêcha pas d’être
une bonne mère de famille. Puis elle changea de vie, se fit tertiaire
dominicaine, méditant la vie du Christ crucifié et se préoccupant des
pauvres, allant même jusqu'à mendier pour eux, s’il le fallait. Son
culte fut confirmé en mars 1824.
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