Les saints
du 3 février
SAINT BLAISE DE SEBASTE
(+ 316)
Il naquit, vécut et mourut, dit-on, en Arménie.
Il était médecin quand il fut choisit comme évêque de Sébaste. Il fit
d’une caverne du mont Argée sa résidence épiscopale et y guérissait
aussi bien les hommes que les bêtes sauvages. Ce pourquoi il fut remarqué
par le gouverneur de la Cappadoce qui avait besoin d’animaux sauvages
qu’il devait livrer pour les jeux du cirque. Il fit arrêter saint Blaise
et voulut le noyer dans un étang. Ce qui ne fut pas possible. Blaise
marchait sur les eaux. Revenu sur la berge, il fut décapité.
SAINT ADRIEN et SAINT EUBULE (+ 310)
Deux très jeunes gens originaires de Batania en
Palestine, qui furent arrêtés aux portes de Césarée, alors qu’ils venaient
soutenir les chrétiens persécutés. Ils furent tous deux condamnés à
être jetés aux fauves. Saint Eubule fut le dernier martyr de Césarée.
SAINT ANATOLE (3ème s.)
Un ermite qui vivait près de Salins dans le Jura.
On dit de lui qu’il avait fuit l’Asie pour se réfugier en France. D’autres
en font un évêque irlandais qui, revenant d’un pèlerinage à Rome, s’arrêta
dans le pays qu’il trouva si beau qu’il y resta jusqu’à la mort pour
en louer Dieu.
SAINT ANSCHAIRE (+ 865)
ou Anskar ou Oscar. Il quitta la Picardie et son
abbaye bénédictine de Corbie, qui en ce temps était un centre très vivant
de sciences et de sainteté. Il fonda tout d’abord une abbaye en Saxe,
à Corwey (Corbie) puis il évangélisa les "hommes du nord", les "Normands"
d’abord au Danemark, puis en Suède, avec les armées franques du roi
Clotaire. Au nord ouest de Stockholm, dans l’île de Björke, et dans
la région du Russland, il fonda un monastère d’où il évangélisa les
Varègues, ces Normands de l’Est qui descendaient le Dniepr jusqu’à la
Mer Noire et qui furent les "Rus", les premiers chrétiens de Kiev, un
siècle avant la conversion du prince Vladimir. Il revint au nord de
la Germanie et se vit confier l’évêché de Brême où se termina son pèlerinage
terrestre. A l’un de ses disciples qui admirait ses miracles, il répondit
un jour "Si j’avais le don des miracles, le premier que je ferais serait
de changer ma mauvaise nature en celle d’un honnête homme."Il est également
vénéré dans les Eglises d’Orient et le synaxaire orthodoxe dit de lui
:"Il n’entreprenait rien sans avoir consulté Dieu."
LE PROPHETE AZARIAS (10ème. s av. JC)
dont nous devons retenir ses paroles que nous
lisons dans le livre des Chroniques d’Israël (chapître 15, versets 1
à 7) "Le Seigneur est avec vous quand vous êtes avec Lui. Quand vous
le recherchez, il se laisse trouver. Quand vous l’abandonnez, Il vous
abandonne."
SAINTE BERLINDE (+ 702)
Après quelques démêlés avec son père, elle entra
au monastère de Moorsel près d’Alost dans le nord de la France puis
au monastère de Meerbeke où sa vie ascétique la fit considérer comme
une sainte.
SAINT CELERIN (+ 280)
confesseur de la foi. Incarcéré à Rome, il endura
la faim et la soif, totalement privé de boisson et de nourriture pendant
dix-neuf jours. Relâché ensuite, il retourna à Carthage où il fut ordonné
diacre par saint Cyprien.
SAINTE CAELLAINN (6ème s.)
ou Céline. Sainte irlandaise, célébrée dans le
martyrologe du Donegal et dont une église à Roscommon perpétue la mémoire.
BIENHEUREUSE CLAUDINE THEVENET (+ 1837)
Elle vécut toute sa vie à Lyon. Adolescente, elle
connut les bouleversements de la Révolution française et vit ses deux
frères dans un cortège des condamnés à mort. Dans une société déchirée,
elle voulut faire revivre l’Evangile et pour cela fonda la congrégation
des Filles de Jésus-Marie qui sont maintenant présentes sur tous les
continents.
SAINT ELINAND (+ 1237)
Originaire de Beauvais, il dût s’exiler vers les
Flandres à l’époque du roi Philippe-Auguste. Il égayait les fêtes des
grands seigneurs par ses divertissements et ses satires. Poète, il goûtait
la volupté. Et puis, un beau jour, il devint un autre homme, entra dans
la vie monastique cistercienne, à Froidmont non loin de Beauvais. Ordonné
prêtre et grâce à son expérience de conversion, il entraîna, à une vie
plus conforme à l’idéal évangélique, beaucoup de ceux qui s’adressaient
à lui. Les fidèles aimaient l’écouter, car il avait la piété de saint
Bernard, à laquelle il ajoutait une certaine dose de joie espiègle qu’il
avait gardée de ses premières années.
BIENHEUREUX ETIENNE BELLESINI (+ 1840)
Originaire de Trente, il entra chez les Religieux
Augustins de Bologne qui l’envoyèrent faire ses études à Rome. A cause
des troubles de la Révolution française, il rentra dans son pays, devenant
civil puisque les congrégations étaient dissoutes et il fut même nommé
inspecteur gouvernemental pour les écoles. A la première occasion, il
reprit la vie religieuse et reçut la charge de maître des novices de
son Ordre. Il mourut en soignant les victimes du choléra de 1840. Il
a été béatifié en 1904.
SAINT HADELIN (+ 696)
Né en Aquitaine, moine à l’abbaye de Solignac
en Limousin, nous le retrouvons à Maëstricht puis à Dinan. Les libéralités
de Pépin le Bref lui construisirent une abbaye, non loin de Liège, et
c’est là qu’il gagna son monastère éternel.
SAINTE IA (+ 450)
ou Yves. Irlandaise, elle passa en Cornouailles
avec plusieurs saints missionnaires dont saint Fingar. Livrée au martyre
près de l’embouchure de la Hayle, elle a donné son nom à un petit village,
Sainte-Yves en Cornouailles.
SAINT JEAN NELSON (+ 1578)
Jésuite, il fit ses études sacerdotales au séminaire
anglais de Douai à l’âge de quarante ans. De retour en Angleterre, il
fut bientôt arrêté, puis exécuté à Tyburn.
SAINT LAURENT DE SPOLETE (+ 576)
Un saint évêque qui fut surnommé "l’illuminateur",
parce qu’il rendait miraculeusement la vue aux aveugles. Sur la fin
de sa vie, il abandonna ses fonctions épiscopales et fonda le monastère
de Farfa où il vint lui-même partager la vie et la prière des moines.
SAINT LIAFDAG (+ 980)
Evêque de Ribe, une des plus anciennes villes
du Danemark, où il fut martyrisé par les adeptes des dieux scandinaves.
SAINTE MARGUERITE D’ANGLETERRE (12ème s.)
Célébrée au diocèse du Puy en Auvergne. Lors d’un
pèlerinage à Montserrat en Espagne, elle embrassa la vie monastique
des cisterciennes de Sauve-Benoîte chez lesquelles elle s’était arrêtée
et où elle mourut quelques années plus tard.
BIENHEUREUSE MARIE RIVIER (+ 1838)
Elle était originaire de Montpezat en Ardèche.
Passionnée de faire connaître Jésus, alors que la Révolution française
avait propagé l’athéisme, elle fonde les Soeurs de la Présentation pour
donner aux jeunes une formation religieuse et humaine, cer elle souffrait
de la misère de l’ignorance religieuse qui l’entourait. Dans ce but,
elle ouvre des écoles de village, et anime des assemblées du dimanche
là où les prêtres manquaient encore. Elle a été béatifiée en mai 1982.
SAINT NICOLAS DE CHIOS (+ 1822)
et ses frères martyrs, les saints Jean et Stamatios.
Durant l’insurrection des Grecs contre le joug ottoman, ils naviguaient
pour leur commerce d’huile. Afin de réparer leur bateau détérioré par
une tempête, ils s’adressèrent à un chrétien qui, par crainte des Turcs,
les leur livra. Deux des marins furent tués, deux autres disparurent
noyés. Seuls restèrent les deux frères Jean et Stamatios, qui n’avaient
que 18 et 22 ans. Ils refusèrent d’apostasier et furent condamnés à
la décapitation. Ils passèrent la nuit qui la précédait à chanter l’hymne
"Acathiste" et d’autres hymnes en l'honneur de la Mère de Dieu. Nicolas,
le capitaine du bateau, avait été décapité dès son arrestation.
SAINT NICOLAS DU JAPON (+ 1912)
Originaire de la province de Smolensk en Russie,
il voulait devenir militaire. Mais une fois ses études finies, il se
décida à évangéliser le Japon. Après quatre années à l’académie de Saint
Petersbourg, il partit à Khakondate où il apprit seul le japonais. Après
des années de patience, il put réunir une petite communauté orthodoxe
et transféra son centre missionnaire à Tokyo qui était alors la nouvelle
capitale de l’empire. Il ouvrit un séminaire pour la formation du clergé
autochtone où l’on enseignait les langues chinoise, japonaise et russe.
Durant la guerre russo-japonaise de 1905, il continua d’aimer ses ouailles
d’un grand amour et c’est ainsi qu’il fut et qu’il est encore une source
de grâce pour l’Eglise orthodoxe du Japon.
BIENHEUREUX ODERIC DE PORDENONE (+ 1331)
Originaire du Frioul italien, il se fit franciscain
et vécut longtemps comme un ermite. Ses supérieurs en firent un missionnaire
qui se rendit en Asie Mineure, en Chine et au Tibet. Après seize ans
de cette missin apostolique, il rentra en Europe pour en parler au pape
d’Avignon. Mais il mourut en chemin. Son culte a été confirmé en 1775.
SAINT OLIVIER (+ 1050)
Un moine bénédictin d’Ancône qui se sanctifia
en suivant fidèlement la Règle de son Père saint Benoît.
SAINT PHILIPPE DE VIENNE (6ème s.)
On sait de lui qu’il fut évêque de Vienne en Gaule
à partir de 540 jusqu'à sa mort. Il fut sans doute un bon évêque puisque
la voix populaire en a fait un saint.
SAINTE RADEGONDE (5ème s.)
ou Aragone. Martyrisée à Chaumont en Bassigny
dans le département de la Haute-Marne, avec sainte Oliviera. Les Huns
d’Attila voulurent attenter à leur honneur. Elles préférèrent la mort
SAINT ROMAIN D’OUGLITCH (+ 1285)
A 23 ans, il dût s’enfuir à Novgorod devant la
menace des Tatares. Revenu à Ouglitch, il fut, à la mort de son père,
prince régnant, attentif au bien de son peuple, le menant dans la voie
du Seigneur. Il s’endormit en paix, dans cette paix qu’il avait fait
régner autour de lui par sa bonté.
BIENHEUREUX SIMON FIDATI (+ 1384)
Originaire de Cascia en Ombrie, il entra chez
les Religieux de Saint Augustrin. Prédicateur très écouté, conseiller
des princes, il est suspecté d’avoir mis dans ses écrits quelques germes
des doctrines luthériennes. Des germes, et ce n’est pas si sûr, mais
rien de bien contraire à la foi.
SAINT SYMEON LE THEODOQUE (1er s.)
"Celui qui reçut Dieu". Les Eglises d’Orient fêtent
ce saint vieillard et la prophétesse Anne qui accueillirent Jésus enfant
au jour où ses parents le présentèrent au Temple de Jérusalem. C’était
un homme juste, poussé par l’Esprit-Saint qui était sur lui, et qui
rendit louange à Dieu d’avoir vu la lumière que le Peuple d’Israël attendait
depuis si longtemps.
SAINT SYMEON DE TVER (+ 1289)
Evêque de Polotsk, il dut émigrer à Tver lors
de l’invasion lituanienne. Sa nouvelle ville épiscopale fut deux fois
livrée aux flammes par les envahisseurs. Chaque fois, il se donna avec
énergie, pour consoler les affligés et prendre l’initiative de la reconstruction.
SAINT TIGIDE (2ème s.)
et saint Remède, tous deux évêques de Gap. Le
temps de leur vie est aussi incertain que leurs actions. Mais les anciens
bréviaires de ce diocèse en faisaient mémoire.
SAINTE WEREBURGE (7ème s.)
On dit qu’elle fut chargée par le roi Ethelred
d’Angleterre de rétablir la discipline monastique dans tous les couvents
du royaume. Ce qu’elle aurait fait avec succès et, à sa mort, son corps
fut enterré dans l’un d’eux, à Chester.
SAINT YADIN (+ 257)
un martyr africain dont nous ne savons rien d’autre
qu’une brève mention dans une lettre de saint Cyrille de Carthage.
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