Les saints
du 5 février
SAINTE ADELAÏDE (+ v.1015)
Abbesse de Villich en Rhénanie, près de Bonn en
même temps que du monastère de Sainte-Marie du Capitole, près de Cologne,
monastères fondés grâce à la générosité de son père, préfet de cette
région.
SAINTE AGATHE (+ 251)
Son nom signifie "beauté" Cette belle jeune fille
serait née en Sicile. Le gouverneur de Palerme ou de Catane la convoitait
et, malgré une entremetteuse, il ne la persuada pas de céder à sa passion.
Les bourreaux rivalisèrent de sadisme pour la vaincre. Une seule chose
est sûr : elle garda jusqu’à la mort la pureté qu’elle avait vouée au
seul Christ. Elle y gagna sa place dans le canon romain de la prière
eucharistique avec saint Lucie, sainte Agnès et sainte Cécile.
SAINT AGRICOLE (+ 420)
Il est mentionné dans la liste épiscopale de l’ancien
diocèse de Tongres dans le Limbourg belge.
SAINT ANTOINE D’ATHENES (+ 1777)
Fils de chrétiens pauvres qui vivaient à Athènes,
il fut engagé par un commerçant albanais musulman. Il fut ainsi vendu
cinq fois à des maîtres différents qui essayèrent en vain de le convertir.
Acheté enfin par un chaudronnier chrétien de Constantinople, il fut
reconnu par un de ses anciens maîtres qui, mécontent d’avoir été obligé
de s’en séparer, prétendit qu’il avait renié l’Islam. Ce pour quoi,
Antoine fut arrêté. Condamné à la décapitation, son bourreau le frappa
légèrement à trois reprises pour que la douleur le fasse céder. Voyant
que c’était en vain, il l’égorgea.
SAINT AVIT (+ 525)
Cet évêque de Vienne en Gaule, issu d’une noble
famille, succéda à son père qui était lui-même évêque de Vienne. Le
roi Clovis, même avant son baptême, le consultait. Par son prestige,
sa foi et son savoir-faire, il fut l’un des plus grands artisans de
la disparition de l’arianisme en Gaule. Excellent diplomate, bon orateur,
écrivain fécond, il a laissé plusieurs traités de théologie, des homélies
et des poèmes fort bien versifiés.
SAINT BERTOU (+ 8ème s.)
ou Bertulphe ou Bernon. Né en Germanie de parents
païens et poussé par le désir de devenir chrétiens, il s’en vint en
Artois où il reçut le baptême, et là, fonda un monastère pour y chanter
la gloire de Dieu.
SAINT INDRACT (+ v. 710)
Il dut bien exister puisque deux légendes parlent
de lui. Dans l’une c’est un chef irlandais qui rentrant d’un pèlerinage
à Rome fut massacré par des Saxons encore païens, près de Glastonbury
à ses reliques furent enchâssées, avec celle de sa sœur Drusa, massacrée
elle-aussi. Une autre légende le fait contemporain de saint Patrick
au 5ème-6ème siècle.
LE PATRIARCHE JACOB
"Il est le Dieu des vivants" dit le Christ en
parlant d’Abraham, Isaac et Jacob. C’est ainsi que les Eglises d’Orient
et d’Occident considèrent que c’est le Christ lui-même qui, d’une certaine
manière, l’aurait ainsi canonisé, en l’inscrivant parmi les saints du
ciel.
BIENHEUREUX JEAN MOROSINI (+ 1012)
Bénédictin de l’abbaye de Saint Michel de Cuxa,
dans les Pyrénées catalanes, il était d’origine vénitien. Il s’en retourna
à Venise vers 982 comme abbé de l’abbaye de Saint-Grégoire-Majeur. Il
est appelé bienheureux dans beaucoup de manuscrits qui nous détaillent
sa vie.
SAINT LOUIS IBARCHI (+ 1597)
Ce jeune japonais de douze ans était enfant de
choeur chez les missionnaires franciscains quand il fut arrêté et crucifié
à Nagasaki avec vingt autres martyrs canonisés en 1867.
SAINT MODESTE (+ 722)
Moine à Salzbourg en Autriche, il fut nommé évêque
régionnaire de la Carinthie et contribua ainsi à l’évangélisation de
cette province autrichienne.
SAINT PHILIPPE DE JESUS (+ 1597)
Il naquit à Mexico de parents espagnols et se
fit franciscain à Puebla. Il n’avait pas, disait-il, cette vocation.
Il quitta l’Ordre en 1589 et partit faire commerce aux Philippines.
Mûri par l’existence, il revint à sa première vocation et rejoignit
les frères mineurs à Manille. Envoyé au Mexique, il fit naufrage pendant
la traversée et échoua au Japon. Là il fut arrêté et crucifié à Nagasaki. Il fut canonisé
en 1862. "Notre vie n’est pas entre nos mains, mais en celles de
Dieu".
SAINT POLYEUCTE DE CONSTANTINOPLE (+ 970)
Il fut réduit, dès sa jeunesse, à l’état d’eunuque
par ses parents, dans l’espoir de le faire entrer dans la cour impériale.
Mais lui préféra devenir moine et son zèle pour la foi le fit élire
patriarche, avec l’accord de l’empereur. C'est ainsi qu'il rencontra
la princesse de Russie, sainte Olga, venue se faire baptiser par lui.
SAINT THEODOSE DE TCHERNIGOV (+ 1696)
Fils de prêtre, il suivit les cours théologiques
de ce qui deviendra l’Académie théologique de Kiev. Le métropolite le
fit ordonné diacre et le garda à son service. Devenu moine quelques
années plus tard, il fut nommé higoumène du monastère de Chorsun, puis
du célèbre monastère Vydubitsky de Kiev qui avait été démantelé durant
l’occupation polonaise. Consacré évêque de Tchernigov, il consacra les
deux dernières années de sa vie à maintenir haut et ferme la foi orthodoxe.
SAINT VOUE (+ 700)
ou Wodoel, reclus, originaire d’Irlande, il est
l’un des héros les plus connus des traditions de la région de Soissons.
Le récit légendaire de sa vie alla s’embellissant au cours des siècles.
La seule chose assurée c’est qu’un saint reclus donna son nom autrefois
à une rue de la ville.
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