Les saints du 7 février
BIENHEUREUSE EUGENIE
SMET (+ 1871)
en religion Marie de la Providence. Née à Lille où elle avait voulu
fonder un Institut religieux destiné à se dévouer en priorité aux Ames
du Purgatoire, elle répondit à des sollicitations qui venaient de Paris.
Son Institut connut des débuts difficiles, jusqu’au jour où elle reçut
l’autorisation de Rome. Elle orienta ses religieuses vers toutes les
tâches qui pouvaient répondre aux besoins multiples des plus défavorisés
: "les pauvres en inclinant vers eux le coeur des riches par l’intermédiaire
de ce petit institut qui se pose comme un trait d’union entre les deux
pointes extrêmes de l’échelle sociale" (Eugénie Smet)
SAINT ADAUQUE (+ 305)
Martyr en Phrygie. Il était issu d’une illustre famille d’Italie, élevé
aux plus hautes charges dans l’administration impériale. Mais il n’hésita
pas à s’opposer aux empereurs dans le domaine de la foi.
BIENHEUREUX ANTOINE DE STROCONIO (+ 1461)
Originaire de Stroconio en Italie, il entra chez les franciscains à
l’âge de 12 ans où il est formé par deux saints : son oncle le bienheureux
Jean Vici et le bienheureux Thomas de Florence. Doux, compatissant à
l’égard des autres, ne se plaignant jamais, il était très austère et
obéissant envers ses supérieurs. Pendant trente ans, ceux-ci lui confièrent
la charge de quêteur. Il l'assura avec délicatesse et efficacité.
SAINT CHRYSEUIL (4ème s.)
Arménien, il évangélisa le nord-est de la Gaule où il aurait été évêque.
Cette tradition n’est pas sans fondement, car nous connaissons ainsi
tout autant en Savoie que dans les régions de l’Orléanais, des saints
arméniens. Tous ont fui les persécutions de Dioclétien, gagnant ainsi
la couronne des martyrs durant leur exil. Les reliques de saint Chryseuil
reposent à Bruges, celles de saint Grégoire à Pithiviers, et celles
d’un autre Grégoire à Tallard.
SAINT FIDELE (+ 570)
Originaire d’Orient, il était venu à Merida avec des marchands grecs.
Il en deviendra l'évêque. Il connût et reçut de Dieu des
grâces spéciales.
SAINT GEORGES (+ 1866)
Martyr des Turcs. Combattant durant l’insurrection des Grecs opprimés,
il fut arrêté avec plusieurs de ses compagnons qui furent, tous et tour
à tour, massacrés dans d’horribles supplices. Les soldats turcs voulurent
le convertir à l’Islam. Devant son refus, ils lui coupèrent un à un
tous les membres, les yeux et la langue en l’invitant chaque fois à
renier le Christ, jusqu'à ce qu'il fut dans l'incapacité
de parler.
BIENHEUREUX GILLES MARIE DE SAINT JOSEPH (+ 1812)
Originaire de Tarente dans le sud de l’Italie, il était cordier de son
état. Il rejoignit les franciscains de Naples où il passa sa vie comme
portier de son monastère, accueillant avec délicatesse et patience les
visiteurs, les importuns et les quémandeurs, ce qui lui valut d’être
béatifié en 1888.
SAINTE JULIENNE (+ 430)
Mère de famille nombreuse à Bologne en Italie, elle consacra sa fortune
aux pauvres et à l’Eglise après la mort de son époux. Saint Ambroise
en fit l’éloge.
SAINT LAURENT DE SIPONTO (+ v.546)
Evêque de Siponto, on lui doit la construction du sanctuaire de saint
Michel sur le Monte-Gargano qui est l’équivalent du Mont-Saint-Michel
en France.
SAINTE LIOBETTE (4ème s.)
Cette suivante de sainte Hélène est fêtée au calendrier d'Orléans dont
elle était originaire et à Poitiers où elle apporta une relique de la
croix retrouvée à Jérusalem par l’impératrice.
SAINT LUC LE NOUVEAU (+ 953)
Chargé de garder les troupeaux familiaux, il menait ainsi une vie retirée,
austère et ascétique. A la mort de son père, il quitta le domicile familial
pour entrer dans la vie monastique. En chemin, les soldats le prirent
pour un esclave fugitif. Luc leur répondit que c’était le Christ qui
lui avait demandé de partir ainsi. Ils crurent à une moquerie, le rouèrent
de coups et le ramenèrent dans sa famille. Il y fut mal reçu et même
battu. Il réussit à convaincre sa mère de le laisser partir et il fut
confié à un higoumène d’un monastère d’Athènes et s’installa sur le
mont Ioannitza. Lors de l’invasion bulgare, il se réfugia à Patras puis
à Corinthe et se mit au service d’un vieillard, stylite, à qui il obéit
pendant quinze ans. Revenu à Ioannitza, il en fut chassé par une invasion
des Hongrois et se retira dans une île aride où il rendit paisiblement
son âme à Dieu.
SAINT MOISE (+ 389)
Arabe d’origine, il se retira au désert du Sinaï et devint l’évêque
des Arabes nomades qu’il sut faire respecter par les autorités romaines.
BIENHEUREUX NIVARD (+ 1150)
Frère cadet de saint Bernard, il accompagna celui-ci à Clairvaux. Devenu
maître des novices à Vaucelles, il disparaît ensuite dans l’effacement
de la vie monastique. Ce qui n’empêche pas l’Ordre des Cisterciens de
le considérer comme un bienheureux.
SAINT PARTHENIOS (4ème s.)
Fils d’un diacre, il préférait la pèche à l’école. Bien que dépourvu
d’éducation, il savait par coeur l’Evangile. Il vendait ses poissons
et destinait le produit de cette vente aux pauvres. Ordonné prêtre puis
consacré évêque de Lampsaque, il fut vite connu pour ses dons de miracles
et de guérison.
SAINT RICHARD (+ 722)
Roi saxon qui dut abdiquer, il se réfugia d’abord à Rouen avant de partir
pour un pèlerinage à Rome. Il y y fit un long séjour, puis continua
ses voyages. La mort le surprit à Lucques en Italie qui le fête à cette
date du 7 février.
SAINT SARKIS (+ 362)
Officier romain, il passait son temps à détruire les temples païens.
Ce qui lui valut d’être dans l’obligation de s’exiler à l’époque du
retour du paganisme sous l’empereur Julien l’Apostat. Il gagna l’Arménie
voisine et rejoignit l’armée perse qui combattait l’armée de l’empereur
romain. On l’obligea à adorer Zarathoustra. Il refusa. Il fut alors
condamné à mort et décapité.
SAINT THEODORE (4ème s.)
Martyr à Héraclée, capitale de la province du Pont. Général dans l’armée
impériale, il était chrétien et n’hésitait pas à le faire paraître.
Il fut condamné à la peine du feu pour avoir mis le feu au temple
de la déesse Amasée.
SAINT TRESAIN (6ème s.)
Irlandais, il quitta son pays pour la France. On le connaît par ses
reliques qui étaient conservés au Pont-aux-Dames en Champagne.
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