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Les saints du 8 février


BIENHEUREUSE JACQUELINE (+ 1239)
Une charmante et vertueuse femme, fort riche par ailleurs, que saint François d’Assise appelait "frère Jacqueline" Elle avait épousé le seigneur de Marino, Gratien Frangipani. Restée veuve prématurément, avec deux enfants, elle consacrera sa fortune à aider les fondations de saint François. De multiples détails la rendent agréable. Elle recevait le Poverello dans son palais romain sur le mont Palatin et pour lui, confectionnait une certaine crême aux amandes qu’il trouvait délicieuse et que l’on appela la "Frangipane" en lui donnant le nom familial de frère Jacqueline. A la veille de sa mort, saint François lui fit écrire :" Je dois te mander que la fin de ma vie est proche. Mets-toi donc aussitôt en route si tu veux me revoir encore. Apporte je te prie de cette bonne chose que tu me donnais quand j’étais malade à Rome." Elle vint à Assise munie de tout ce qu’il fallait pour ensevelir son ami : un voile pour couvrir son visage, le coussin où sa tête reposerait, le drap de cilice qui envelopperait son corps et la cire nécessaire aux funérailles. Elle restera à Assise après les funérailles de saint François, pour être près de ceux qui avaient connu "le petit pauvre", donnant toute sa vie à la prière et aux oeuvres de charité.

SAINT CUTHMAN (+ 889)
Originaire d’une famille chrétienne anglo-saxonne, dans le Sussex, il pourvut à la subsistance familiale après la mort de son père, parfois même en mendiant, ce qu’il faisait avec beaucoup d’humilité et de douceur. Puis il bâtit une petite cabane pour lui et sa mère fort âgée afin de suivre ce commandement : "Tu honoreras ton père et ta mère longuement." Il mourut pauvre berger. Les habitants du lieu le vénéraient comme un saint.

SAINT ETIENNE DE MURET (+ 1124)
Fils du vicomte de Thiers en Auvergne, il est confié à 12 ans au doyen du chapître de Paris et lorsque celui-ci est nommé évêque de Bénévent en Italie, Etienne le suit. Après sa mort,en 1078, il rentre à Thiers, renonce à tous ses biens et gagne la forêt de Muret où il mène une vie de grande austérité dans la solitude des hommes et la présence de Dieu. Au bout de quelques temps, des disciples le rejoignent et cette petite communauté d’ermites bénédictins quitta, après sa mort, s’établit à Grandmont dans le Limousin dont le nom devient celui de cette congrégation rattachée à l’ordre bénédictin. C’est le roi d’Angleterre Henri II qui obtint sa canonisation en 1189.

SAINT JEAN DE MATHA (+ 1213)
Né en Provence, il fit ses études à Paris où il reçut l’ordination sacerdotale. Il rencontra saint Félix de Valois et ensemble décidèrent la fondation de l’Ordre des Trinitaires pour le rachat des captifs chrétiens avec l’appui de l’évêque de Paris, Eudes de Sully. Il parcourut la France, l’Italie et l’Espagne pour développer son Ordre. Il s’en fut en Tunisie pour libérer à prix d’or les captifs que les pirates barbaresques amenaient comme esclaves sur les marchés du Maghreb. Il fonda plusieurs maisons dans le Languedoc, la Provence et le Dauphiné, régions qui jadis avaient eu à souffrir des hordes sarrasines. Il meurt à Rome, libre de tout, mais épuisé de fatigues, ayant consacré toute sa vie à l’oraison et aux prisonniers.

SAINT JEROME EMILIEN (+ 1537)
Ce militaire vénitien, aventureux et bon vivant, aux dépenses faciles, mena une jeunesse batailleuse et dévergondée. Il fut fait prisonnier par les armées de l’empereur germanique et comme il eût le temps de réflêchir et de méditer sur sa vie, il se convertit. Délivré miraculeusement par l’intercession de la Vierge Marie, il décida de consacrer sa vie aux miséreux, aux malades, aux enfants abandonnés et aux prostituées repenties dont il pensait qu’elles pouvaient renouer avec une vie nouvelle. Il fonda une congrégation à Somasca en Lombardie, et pour cette raison on les appela les "Somasques". Il vécut intensément sa vocation et mourut de la peste en soignant les pestiférés.

SAINT MEINGOLD (+ 892)
Fêté au pays de Liège en Belgique, Meingaud ou Mengold, comte de Liège, pénitent et martyr, assassiné par les parents d’un juge que le neveu du saint avait assassiné. Ils se vengèrent ainsi du coupable sur un innocent.

SAINT PAUL (+ 649)
Evêque de Verdun au 7ème siècle, il avait d’abord exercé divers emplois civils à la cour du roi Clovis II. Après avoir mené une vie monastique durant quelque temps, il fut appelé au service de l’Eglise de Verdun où il se soucia d’assurer une vie décente à son clergé démuni et de faire observer la trêve dominicale par ses fidèles.

SAINT PIERRE DE VALLOMBREUSE (+ 1089)
Bénédictin italien de la famille des Aldobrandini. Evêque puis cardinal, il fut envoyé par le pape Grégoire VII pour rétablir la discipline dans l’Eglise et combattre la simonie.

SAINTE QUINTE (+ 249)
La veille du martyre de saint Appoline que nous fêtons demain, elle refusa d’adorer les idoles et fut attachée par les pieds puis traînée au sol sur les places et dans les rues d’Alexandrie sous les moqueries des habitants jusqu’à ce qu’elle meurt déchiquetée par cet horrible supplice.

SAINT SABAS DE SERBIE (+ 1271)
Fils du roi de Serbie, Etienne le Premier Couronné, il se retira sur la Sainte Montagne de l’Athos, mais fut appelé à devenir archevêque de Serbie à la mort de saint Arsène. Il s’endormit en paix après avoir dirigé l’Eglise avec amour de Dieu et dévotion. Ses reliques reposent au mnastère de Pecs.

SAINT THEODORE LE STRATILATE (4ème s.)
Originaire de la région d’Amasée, il fut nommé général dans l’armée de l’empereur Licinius et gouverneur de la ville d’Héraclée. Un jour qu’il accueillait l’empereur, celui-ci, admirant le bon ordre de la cité, lui proposa une fête avec l’offrande d’un sacrifice aux dieux païens. Il refusa, fut arrêté et torturé sur le chevalet par des coups de nerf de boeuf et des débris de céramique qui lui arrachaient la peau. Des enfants s’amusèrent à lui crever les yeux. Puis n’étant revêtu que du signe de la croix qu’il traça sur lui, il inclina la tête et reçut d’un coup de glaive la couronne de la gloire.

LE PROPHETE ZACHARIE (6è. av. J.C.)
Les Eglises d’Orient font mémoire du saint Prophète qui, au retour de l’exil de Babylone, encouragea les juifs à reconstruire le Temple et à marquer ainsi le retour vers Dieu :"Revenez à moi et je reviendrai vers vous, dit le Seigneur." (Zacharie 1.4)


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