Les saints
du 9 février
SAINT ALTON (8ème s.)
Moine irlandais qui évangélisa la Bavière. Ermite
près d’Augsbourg, il fonda, grâce à Pépin le Bref, le monastère qui
prit son nom, Altonmünster.
SAINT ANSBERT (+ 695)
ou Austrebert, évêque de Rouen. Il fut d’abord
chancelier de France. Renonçant à tous les honneurs et à la vie facile
que lui offrait la cour royale de Clotaire III, il choisit de suivre
le Christ sous la direction de saint Wandrille, abbé de Fontenelle à
qui, plus tard, il succéda. Elu par la suite au siège épiscopal de Rouen,
il mourut exilé, pour des raisons politiques, à l’abbaye de Hautmont
dans le Hainaut.
SAINTE APOLLINE (+ 249)
Vierge et martyre à Alexandrie en Egypte lors
d’un moment où l’empereur Dèce, sans organiser une véritable persdécution,
laissait les païens donner la chasse aux chrétiens et les tuer comme
ils voulaient, sans qu’ils soient punis pour ces meurtres. Saint Denis
d’Alexandrie, dans une lettre à son ami Fabien, évêque d’Antioche, raconte
comment elle fut prise par les païens au cours d’une émeute. Elle n’était
plus jeune, et c’est pourquoi ils s’amusèrent à l’édenter. Ils lui brisèrent
une à une toutes les dents puis la menacèrent de la jeter vivante dans
le bûcher qu’ils venaient d’allumer si elle ne reniait pas sa foi. Brûlée
par le feu de l’amour du Christ, elle s’excusa auprès d’eux de ne pouvoir
le renier, puis elle s’élança d’elle-même dans les flammes.
BIENHEUREUX BERNARD (+ 1486)
Né à Catane en Sicile, Bernard de Scammaca se
livra d’abord à une vie de plaisirs et de débauches. Mais Dieu ne refuse
jamais la conversion d’un pêcheur que sa grâce poursuit. Bernard revint
de ses égarements et entra dans l’Ordre des dominicains, se livrant
à des oeuvres d’une pénitence effrayante. C’était l’époque des "flagellants"
en Allemagne et de Savonarole à Florence. En 1825, le pape Léon XII
approuva le culte qui lui était rendu chez les Frères Prêcheurs.
SAINT BRAQUE (+ 576)
Honoré à Ménat en Auvergne. C’est au cours d’une
chasse, dont il était grand amateur, qu’il rencontra saint Emilien,
un pieux ermite, qui le conduisit à la poursuite de Dieu. Il devint
à son tour solitaire pour s’en aller un jour rejoindre la multitude
des saints du ciel.
SAINT CHAMASSY (6ème s.)
ou Eumache. Natif de Périgueux dans une pauvre
famille, il fut mis au service d’une dame qu’entourait beaucoup de domestiques.
Chargé de conduire les bêtes aux pâturages, il s’occupait surtout de
Dieu, ce qui lui valut des reproches de sa maîtresse. Il put enfin suivre
sa vocation d’ermite et la localité où il mourut, proche de la Vézère,
porte toujours son nom : Saint-Chamassy-24260.
SAINTE JOSEPHINE BAKHITA (+ 1947)
Cette jeune soudanaise fut enlevée puis
vendue comme esclave. Elle y connut une rude servitude. Une fois libérée,
elle devint chrétienne et entra chez les Filles de la Charité
où elle se mit au service de la libération des jeunes
qui, comme elle, étaient victimes de l'esclavage.
BIENHEUREUX MIGUEL CORDERO (+ 1910)
qui naquit en Equateur, à Cuenca, en 1854. Lorsque
les Frères des Ecoles chrétiennes s’établirent en Amérique du Sud, ils
commencèrent par l’Equateur. Après avoir été leur élève, Miguel sollicita
d’être admis dans l’Institut. Il fut le premier sud-américain à y entrer.
Il enseigna à Quito pendant quarante aus, composant des manuels scolaires
qui sont devenus et sont encore des classiques dans tous les pays de
langue espagnole. Chassé de sa patrie par des gouvernants anticléricaux,
il séjourna à Paris puis en Belgique et enfin en Espagne. Lorsqu’éclata
la révolution espagnole de 1930, ses reliques furent renvoyées en Equateur
et reçues en triomphe. Un imposant monument les accueillit auprès de
Quito.
SAINT NICEPHORE (+ 260)
A Antioche de Syrie. Il demanda à mourir à la
place d’un prêtre apostat, posa joyeusement sa tête sur le billot que
l’apostat venait de quitter par peur de la mort. Il reçut ainsi la couronne
du martyre que le prêtre venait de laisser échapper.
SAINT PIERRE DE DAMAS (8ème s.)
contemporain de saint Jean Damascène, il combattit
les héréries des manichéens et blâmait ouvertement l’Islam. Arrêté sur
l’ordre du calif Walid, il eût la langue coupée et fut exilé en Arabie
où, sans pouvoir parler, il continue d’annoncer la vraie foi par sa
vie et ses écrits, et de célébrer les saints Mystères avant de trouver
dans le ciel la juste récompense de ses travaux.
SAINT SABIN (5ème s.)
Evêque près de Bari dans le sud de l’Italie. Nous
savons peu de choses de lui, mais le pape saint Grégoire le Grand nous
dit qu’il rendit un jour visite à saint Benoît qui aimait saint Sabin
à cause de sa sainte vie.
Retour
© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés
- infocatho
|