Les saints
du 11 février
NOTRE-DAME DE LOURDES
La Vierge Marie est apparue 18 fois à Bernadette
Soubirous, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, à la grotte de
Massabielle, près de Lourdes. Elle demande à Bernadette de devenir sa
messagère et de travailler, à sa manière, à la conversion des pécheurs.
Elle lui demande d’établir un lieu de prière et de pèlerinage. Elle
lui confirme le dogme proclamé trois ans plus tôt par le Pape Pie IX
: "Je suis l’Immaculée Conception". Bernadette sera une humble servante
qui s’efface quand l’Eglise accepte le message de la Vierge Marie. Aujourd’hui
cinq millions de visiteurs, de pèlerins et de malades viennent chaque
année, du monde entier, prier Notre-Dame de Lourdes, afin d’obtenir
la grâce de la conversion et le soulagement de leurs épreuves.
SAINT ADOLPHE (+ 1222)
Ce n’était pas le plus édifiant des chanoines
de Saint Pierre de Cologne, car ses parents l’y avaient installés en
raison des revenus importants que cette fonction assurait. Il décida
de mener une honnête vie religieuse, ni trop, ni pas assez. Pour cela,
il s’en fut faire une retraite spirituelle chez les cisterciens de Clèves.
En conclusion, sa décision fut nette :il demandait de rentrer chez eux
y vivre la pauvreté. Admis, il y passa quelques années, puis fut élu
évêque d’Osnabrück où il se montra si parfait que, dès le lendemain
de sa mort, on le plaça sur les autels. Les pauvres avaient sa préférence.
Il passait de longues heures dans leurs cabanes, tandis que les chanoines
qui l’accompagnaient restaient dehors à se morfondre, à se plaindre
et à l’admirer.
SAINT ARDAING (+ 1056)
ou Ardan. Abbé de l’abbaye de Tournus en Bourgogne,
il dirigea sagement ses frères, s’employa à restaurer l’abbaye et à
en accroître les bâtiments et les biens. Ces soucis matériels ne l’empêchèrent
pas de mépriser la gloire terrestre et de s’attacher à Dieu par la stricte
observance de la Règle bénédictine.
SAINT CASTRENSIS (+ 450)
Evêque africain, chassé sur un bateau-ivre par
le roi vandale Genséric, il atteignit les côtes de Campanie en Italie
et il passa le reste de sa vie dans cette région.
SAINT CEDMON (+ 680)
Ce simple valet de ferme, en Ecosse, avait une
vie spirituelle des plus intenses et il décida de devenir frère laïc
au monastère de Whitby, sous l’abbatiat de sainte Hilda. Il s’y cultiva
si bien qu’il devint le premier Anglo-Saxon qui écrivit en vers.
SAINT CONTESTE (+ 513)
Evêque de Bayeux après le longues années de solitude.
Il nous est connu surtout par le propre des saints de ce diocèse qui
dit de lui :"Il remplit le rôle d’un excellent prélat."
SAINT DIDIER (+ 608)
Evêque de Vienne, originaire d’Autun en Bourgogne,
il fut exilé par la reine Brunehaut puis assassiné par lapidation, déjà
à moitié étranglé durant le chemin de son supplice. Plusieurs localités
portent son nom, en particulier le lieu de son martyre : Saint Didier-sur-Chalaronne-01140.
SAINT DIMITRI DE PRILOUKI (+ 1503)
Moine au monastère de Pereyaslav entre Moscou
et Iaroslav, il rendait de fréquentes visites à saint Serge de Radonège.
Par la suite, il fonda un monastère qui suivit les règles monastiques
de la laure de saint Serge. Fuyant la foule, il se retira plus loin
dans la solitude, amis des deshérités qui connaissaient le chemin de
sa cellule de reclus.
BIENHEUREUSE ELISABETH SALVIATI (+ 1519)
Moniale camaldule et abbesse du monastère de Saint
Jean l’Evangéliste, elle fut béatifiée d’une manière originale, puisque
le pape Urbain VIII autorisa l’impression d’images pieuses la représdentant
avec cette mention : "Bienheureuse ".
SAINT GAUDIN (+ 700)
Evêque de Soissons, très vif et très véhément
à réprimander les vices, il fut prit à partie par des usuriers à qui
il reprochait leur avarice. Ils le noyèrent dans un puits de la ville.
SAINT GEORGES DE SERBIE (+ 1515)
Originaire de Kratov en Serbie, il quitta très
jeune son pays pour ne pas être enlevé, comme tant d’autres adolescents,
pour servir à la cour du roi Bazajet et renier sa foi. Il exerça la
profession d’orfèvre à Sofia où il s’était réfugié, mais, remarqué par
les Turcs en raison de ses qualités, il refusa de céder à leurs tentatives
de lui donner une meilleure situation s’il acceptait de renier sa foi.
Il avait alors dix-huit ans. Arrêté, il fut livré à la foule qui le
lyncha, lui crachant au visage et le frappant durant le chemin qui le
conduisait au bûcher. Comme ses liens avaient déjà brûlés, un turc lui
asséna un coup de bâton à la tête et c’est ainsi qu’il s’envola vers
Dieu.
SAINT GREGOIRE II (+ 731)
Pape. Comme diacre, il avait participé aux discussions
du concile de Constantinople en 692 qui marqua déjà les dissensions
entre l’Eglise de Rome et Byzance. L’empereur de Byzance voulut imposer
ses taxes sur les territoires soumis à la juridiction du Pape et l’exarque
de Ravenne se heurta à un conflit avec les détachements de l’armée locale
qui soutenait le Pape. Le conflit s’étendit au domaine théologique quand
l’empereur, prenant position dans le domaine dogmatique, attaqua le
culte des saintes Images et déposa le patriarche de Constantinople.
De militaire, le conflit devint en même temps doctrinal. L'exarque
de Ravenne soutenant alors le Pape réussit à empêcher les Lombards encore
païens de prendre part aux campagnes militaires. Malgré tant de soucis,
saint Grégoire n’oubliait pas l’évangélisation des peuples germaniques
et il accepta et mandata la mission de saint Boniface. On retient cela
et son combat pour le culte des icônes.
SAINT ODON DE BEAUVAIS (+ 880)
Evêque de Beauvais, il jouissait d’une grande
estime dans l’épiscopat. Charles le Chauve lui confia la charge d’élever
ses enfants et de traiter diverses affaires du royaume. Il fut un excellent
médiateur entre Hincmar de Reims et le pape Nicolas Ier en raison de
son grand attachement à l’Eglise de Rome. Une localité conserve sa mémoire
: Hondainville-60250.
SAINT PASCAL I (+ 824)
Abbé du monastère de Saint Etienne près de la
basilique vaticane, il fut tout de suite distingué par sa piété et sa
charité à l’égard des pèlerins. Devenu Pape, il eût le souci d’assurer
les garanties territoriales assurées par l’empereur Charlemagne, tout
en maintenant une autonomie réelle dans les affaires intérieures de
l’Eglise. Mais l’aristocratie romaine réagit devant cette alliance du
Pape et de l’empereur Lothaire. Pascal fit même arrêter deux hauts
dignitaires du Latran, qui furent aveuglés puis exécutés. Le Pape assura
qu’il était étranger à ces assassinats, mais il dût se rétracter publiquement
devant une assemblée d’évêques. On ne connut jamais la vérité. L’histoire
garde de ce pape autocratique l’image sainte d’un pape qui sut favoriser
le culte des martyrs en retirant leurs corps des catacombes dans les
églises construites et ornées en leur honneur. Comme quoi la sainteté
finale n’empêche pas quelques écarts en cours de route....
SAINT PIERRE DE GUARDA (+ 1505)
Originaire de Guarda, dans le centre du Portugal,
il passa trente années de sa vie, comme franciscain, au couvent de Saint
Bernard de Madère, dans les plus humbles fonctions de cuisinier. Ce
fut son oratoire. Il s’y mettait à genoux et l’on disait que des anges
venaient le remplacer et surveiller son ouvrage pour que sa contemplation
n’en soit pas dérangée.
SAINT SATURNIN (+ 304)
et ses compagnons, martyrs à Carthage, arrêtés
pendant qu’ils célébraient les Saints Mystères. Les uns furent mis à
mort après de cruelles tortures. L’un des enfants de saint Saturnin,
ayant affirmé :"C’est de ma propre volonté que j’ai assisté à nos réunions
avec mon père et mon frère." fut jeté en prison. C’est là, en prison,
que beaucoup moururent sous les coups, la faim, le froid, la pesanteur
des chaînes, l’infection des lieux. "Un martyr plus obscur mais pas
moins méritoire que le martyre sanglant sur la place publique."
SAINT SEVERIN DE SAINT MAURICE(+ 507)
Abbé de Saint Maurice dans le Valais suisse, il
fut le modèle d’une patiente humilité. Déjà gravement atteint par la
maladie, il n’en part pas moins vers la France, appelé par le roi Clovis
qui attendait un miracle de guérison de sa part. On le rencontre alors
à Paris, auprès de la reine sainte Clotilde, enfin dans le Gâtinais
où il recevra de Dieu la récompense de ses bonnes actions
SAINTE THEODORA (+ 867)
L’Eglise orthodoxe fait mémoire de cette impératrice
qui convoqua le concile de 843, rétablit le culte des saintes icônes
et fixa, au 1er dimanche de Carême, la fête du Triomphe de l’Orthodoxie
sur les iconoclastes, ceci au temps où elle fut régente de l’empire.
Elle fut une bonne épouse et une bonne souveraine, tempérant par sa
douceur et sa patience, la cruauté de Théophile, son impérial époux,
qui avait renouvelé avec une violence jamais atteinte la persécution
contre les confesseurs de la vraie foi orthodoxe dans le culte des saintes
icônes. Régente à la mort de Théophile, elle éleva son fils Michel,
qui n’avait alors que 4 ans, puis écartée du pouvoir par ce même fils,
Michel II, sainte Théodora passa les dernières années de sa vie dans
le monastère de Gastria, où elle avait été contrainte de prendre le
voile.
SAINT VSEVOLOD (+ 1139)
Grand prince de Novgorod, il était particulièrement
bon et patient à l’égard de ses sujets, humble jusqu’à reconnaître ses
torts et à se repentir publiquement des péchés qu’ils commettaient.
Victime d’intrigues politiques, il fut assigné à résidence à Pskov qu’il
gouverna pendant un an, retournant à Dieu à l’âge de quarante ans.
Retour
© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés
- infocatho
|