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Les saints du 13 février


BIENHEUREUSE BEATRICE D'ORNACIEUX(+ 1303)
Elle naquit au village d’Ornacieux en Isère, dans le Dauphiné. Elle fonda la chartreuse d’Eymieu d’où elle gagna le ciel.

SAINT CASTOR (+ 309)
Patron de la ville rhénane de Coblenz, il mena une vie très sainte plus connue de Dieu et de lui-même que des hommes. Ses reliques furent découvertes très tardivement et transférées de Trêves dans la ville de Coblenz car l’évêque voulait alors attirer les habitants au culte divin.

BIENHEUREUSE CHRISTINE DE SPOLETE (+ 1458)
Fille d’un médecin de Lugano, elle commença par une jeunesse frivole, c’est le moins qu’on puisse dire. Et puis, elle découvrit les exigences du Christ, se convertit et voulut expier avec de grandes mortifications. Elle mourut à Spolète. Elle avait vingt-trois ans.

SAINT DOMNIN (+ 379)
Sans doute originaire d’Afrique dont l’Eglise très vivante était également missionnaire. Il aborde à Nice sur la Côte d’Azur et remonte dans les régions alpines où il choisit Digne pour être la ville de son évangélisation.

SAINT ETIENNE DE LYON (+ 512)
Evêque de Lyon qui lutta contre les hérétiques ariens, en particulier lors d’une conférence en présence du roi de Bourgogne, Gondebaud.

BIENHEUREUSE EUSTOCHIUM DE PADOUE (+ 1468)
Elle était fille d’une religieuse de Padoue qui avait eu un moment d’égarement dans sa vie monastique. Eustochium reçût le nom de Lucrèce Bellini et devint à son tour religieuse à 17 ans. Fille du péché, elle se sentait possédée du démon et souffrit les mauvais traitements infligés à cette époque aux possédés : emprisonnée, nourrie de pain et d’eau seulement, humiliations et brutalitéss. Elle vécut tout cela avec patience et humilité. Elle put faire malgré tout sa profession religieuse et lorsqu’elle mourut à vingt-quatre ans, on découvrit sur sa poitrine le nom de Jésus qui s’y était gravé. Elle est toujours vénérée à Padoue.

SAINT FULCRAN (+ 1006)
L’évêque de Lodève, tout autant que ses diocésains, avait remarqué cet ascète rigoureux. Il l’ordonna prêtre. A la mort de l’évêque, le clergé et les fidèles souhaitent que Fulcran lui succède. Il se cache mais il est découvert. Sacré évêque, il commence à parcourir aussitôt son diocèse, visitant les malades, soutenant les hôpitaux, aidant les pauvres, reprochant aux puissants et aux riches leurs scandales. Il enseigne, il catéchise, il fonde des monastères pour que la prière soit permanente. Il construit des églises. Ayant donné toute sa vie à l’Eglise, dans la plus grande disponibilité et la plus grande humilité, il meurt en paix.

SAINT FUSQUE et SAINTE MAURA (+ 250)
A Ravenne, dénoncée avec sa nourrice, sainte Maura, comme chrétiennes par leur propre famille, elles comparurent devant le tribunal du gouverneur et furent condamnées à mort.

SAINT GILBERT DE MEAUX (+ 1009)
Originaire du Vermandois, il fut d’abord chanoine à Saint Quentin, puis évêque de Meaux. Nous connaissons peu de chose de ses actes épiscopaux, mais nous le voyons souscrire à une charte en faveur de l’abbaye de Saint Denis. Il signe des donations à plusieurs autres abbayes en Ile de France et dans le pays chartrain.

BIENHEUREUX JOURDAIN DE SAXE (+ 1237)
L’un des tous premiers dominicains. C’est au cours de ses études à Paris qu’il rencontra en 1219, saint Dominique. Il lui succéda d’ailleurs comme maître général de l’Ordre qu’il gouverna avec sagesse et prudence en ces temps où son expansion était rapide et considérable. Elle sût garder l’esprit de son bienheureux Père. Il prêcha plusieurs carêmes à Paris et à Bologne, recrutant ainsi un grand nombre de disciples. C’est en revenant d’un pèlerinage en Terre Sainte qu’il périt, noyé, au large de Saint Jean d’Acre.

SAINT LEONE (+ 308)
ou Lienne, confident de saint Hilaire de Poitiers, il l’accompagna durant son exil et fut pour lui un ami fidèle jusqu’à ses derniers moments.

SAINT LEUBACE (+ 540)
"Pauvre volontaire, il annonçait le Christ pauvre." tel est l’éloge de l’ancien propre liturgique du diocèse de Tours pour cet ermite qui vivait à Sennevières en Touraine.

SAINT LEZIN (7ème s.)
Grand écuyer à la cour du roi Clotaire Ier, il renonça au monde à la veille de son mariage. Bientôt élu au siège épiscopal d’Angers, il s’appliqua à servir le Christ et son peuple comme il le faisait auparavant pour le roi et son gouvernement. Une localité perpétue sa mémoire : Saint Lézin-49120.

SAINT MARTINIEN (+ 830)
Originaire de Césarée de Palestine, il renonça au monde à dix-huit ans et alla pratiquer la vie ascétique au milieu des ermites de cette région. On raconte que près de succomber à la tentation devant une femme de mauvaise vie, il se reprît en allumant un brasier dans lequel il se plaça en disant :" Comment supporteras-tu le feu éternel où tu seras plongé si tu approches cette créature ?" Elle se convertit et se retira. Martinien mit sept mois pour être guéri de ses blessures et décida de vivre à l’étranger. Il se rendit à Athènes d’où il parvint au paradis.

SAINT PIERRE DE VERCEIL (+ 1010)
qui s’en fut en pèlerinage vers les lieux saints. Il fut un temps prisonnier à Babylone, mais revint dans son évêché où son ministère épiscopal le conduisit à la sainteté, plus sûrement que tous les pèlerinages.

SAINT POLYEUCTE (+ 259)
Légionnaire romain, décapité en Arménie pour sa foi chrétienne alors qu’il n’était encore que catéchumène. Il reçut ainsi le "baptême de sang". Corneille reprit les "Actes" de son martyre pour en faire une tragédie qui est conforme à la vérité historique.

SAINTE PRISCILLE (1er s.)
et son époux saint Aquila. Ils s’étaient tous deux installés à Rome où ils exerçaient le métier de fabricant de tentes. Juifs expulsés par l’édit de Claude, ils s’établir à Corinthe et c’est là qu’ils rencontrèrent saint Paul qui travaillait avec eux. Il les salue d’ailleurs dans plusieurs de ses lettres (Romains 16.3 - 2 Timothée 4.19) Ils s’installèrent à Ephèse et c’est probablement là qu’ils accomplirent leur martyre.

SAINT SYMEON LE MYROBLITE (+ 1200)
Originaire du Montenegro qui se trouvait alors sous la dépendance latine, saint Etienne Némanja rejoignit la Serbie avec ses parents qui le firent baptiser dans l’Eglise orthodoxe. Gouverneur d’une province, il devint par la suite grand-prince de toute la Serbie en 1165, qu’il réussit à unifier en un seul royaume devenant ainsi le fondateur de la dynastie des Némanides qui régna sur le peuple serbe pendant deux cents ans. Lorsqu’il eût affirmé son indépendance vis-à-vis de Constantinople, il se retira sur la sainte Montagne, sous le nom de Syméon, où il restaura les ruines du monastère de Chilandar.

SAINT VOLUSIEN (+ 499)
Evêque de Tours, il était originaire de l’Auvergne. Nous ignorons les circonstances qui le firent venir sur les bords de la Loire, mais sa présence avait été remarquée par les tourangeaux qui le choisirent pour évêque en 491. Comprenant que la conversion récente de Clovis à l’Eglise catholique était redoutable pour son autorité dans son royaume, Alaric, roi des Goths, très attaché à l’arianisme et dont l’autorité s’étendait sur la Touraine, fit exiler saint Volusien à Toulouse. Chassés par les troupes victorieuses de Clovis, les Goths se replièrent sur l’Espagne, emmenant avec eux saint Volusien. Aux environs de Pamiers, dans l’Ariège, ils s’en débarrassèrent en lui tranchant la tête.


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