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Les saints du 15 février


SAINT CLAUDE DE LA COLOMBIERE (+ 1682)
Né près de Lyon dans une famille bourgeoise, Claude entre à 17 ans dans la Compagnie de Jésus, les Jésuites. Dès sa profession solennelle en 1674, il est affecté au petit collège de Paray-le-Monial où il devient le confesseur du couvent de la vIsitation. Il a 34 ans. La supérieure des Visitandines avait alors fort à faire avec une timide religieuse, Marguerite-Marie qui croyait avoir reçu les confidences du Coeur de Jésus. Elle la confie au P. de la Colombière. Le prêtre et la moniale se comprennent tout de suite :" Je t’enverrai mon fidèle serviteur et parfait ami." avait dit Jésus à Marguerite-Marie. C’est ainsi que le jeune jésuite devient l’instrument par lequel le Christ va diffuser dans l’Eglise le culte de son Coeur transpercé, révélé à sainte Marguerite-Marie. Nommé en 1675 prédicateur de la duchesse d’York, il passe deux ans en Angleterre d’où il est banni à cause de calomnies. Accablé par la tuberculose, il retourne à Paray-le-Monial. Marguerite-Marie l’a prévenu :" Notre-Seigneur m’a dit qu’il voulait le sacrifice de votre vie en ce pays." C’est là qu’il meurt à 41 ans. Ses écrits expriment une belle harmonie entre la spiritualité de saint Ignace de Loyola et celle de saint François de Sales.

BIENHEUREUX ANDRE CONTI ((+ 1302)
Fils du comte de Segni en Italie et neveu du pape Alexandre IV, il devint frère convers chez les franciscains et refusa le cardinalat qui lui était opffert. Il fut béatifié en 1724.

BIENHEUREUX ANGE DE BOURG (+ 1306)
Natif de bourg Saint Sepulchre en Ombrie, il entra dans l’Ordre des Religieux de Saint Augustin et fut condisciple de saint Nicolas de Tolentino. Il avait une réputation de faiseur de miracles et l’on raconte même qu’il ressuscita un condamné à mort après l’exécution, afin de prouver son innocence. Son culte fut approuvé en 1921.

BIENHEUREUX CONRAD DE BARI (+ 1125)
Fils du duc de Bavière, il se fit moine à Clairvaux, attiré par saint Bernard. Au retour d’un pèlerinage en Terre Sainte, il reste sur les côtes de la Pouille en Italie du sud et c’est là qu’il terminera son pèlerinage terrestre quelques années plus tard.

SAINT CRATON (+ 273)
et ses compagnons martyrs. Professeur de rhétorique, il fut martyrisé à Rome avec sa femme et toute sa famille.

SAINT DALMATE (+ 1697)
L’Eglise russe fait mémoire de saint Dalmate de Sibérie. Né dans une famille de cosaques tatares récemment convertie, il servit dans l’armée impériale puis s’en fut ermite dans l’Oural. Il s’échappa d’un raid des tribus kalmoukes qui tuèrent presque tous les moines voisins.

SAINT DRUTHMAR (+ 1064)
Bénédictin de Lorsch en Allemagne, il fut nommé abbé de la « Nouvelle Corbie », Corbey en Saxe par l’empereur saint Henri II. Grande était sa ferveur et sa fidélité à l’observance monastique, ce qui le conduisit au cœur de Dieu.

SAINT FARANAN (+ 590)
Disciple de saint Colomba à Iona, en Ecosse, il était irlandais. Ce pourquoi il revint au pays pour y terminer sa vie d’ermite à Allernan où il mourut.

SAINT FAUSTIN et JOVITE (+ 122)
Deux frères martyrs qui font l’objet d’un culte très ancien à Brescia, Milan et Rome. Leur passion est telle que sont racontées bien d’autres passions d’autres martyrs.

SAINTE GEORGIE (6ème s.)
ou Georgette ou Georgina. Saint Grégoire de Tours parle d’elle et nous conte un joli miracle de colombes qui l’accompagnèrent à sa dernière demeure terrestre. Elle vécut à Clermont-Ferrand en Auvergne, mais préféra bientôt le silence et la retraite spirituelle dans la maison campagnarde qu’elle possédait. Loin des bruits de la ville et de l’agitation des habitants, elle put vivre en familiarité avec Dieu, priant et faisant pénitence.

SAINT MAJOR DE GAZA (3ème s.)
Soldat, il se trouvait en garnison à Gaza en Palestine. Dénoncé comme chrétien, il fut battu de verges pendant 7 jours. Il en mourut en confessant sans défaillance sa foi.

SAINT QUINIDE (+ 578)
ou Quénin. Evêque de Vaison-la-Romaine, en France, témoin de la foi catholique dans plusieurs conciles provinciaux. Le martyrologe d’Avignon le présente comme un pasteur charitable et zélé.

SAINT SATURNIN (3ème s.)
Martyr à Terni en Ombrie. De nombreux fidèles partagèrent alors le sort de leur évêque après avoir imité sa fidélité à Jésus-Christ.

SAINT SEVERE (6ème s.)
Honoré au diocèse de Trèves. Il vivait dans la province des Abruzzes en Italie. Ses reliques furent apportées à Trèves au temps de l’empereur Othon Ier au 10ème siècle.

SAINT SIEGFRID (+ 1002)
Bénédictin originaire de la région d’York en Angleterre, il fut invité par le roi Olaf de Norvège à évangéliser à nouveau la Suède redevenue païenne après l’évangélisation de saint Anschaire. Le pape Adrien IV le canonisa.

SAINT THEOGNIOS (+ 523)
Originaire de Cappadoce. Entré jeune dans la vie monastique, il se rendit à Jérusalem en pèlerinage au monastère de Gethsémani. Lorsqu’il reçut le soin de le gouverner, il l’accomplit avec sagesse. Puis il se retira dans une laure proche du Jourdain. C’est là qu’il offrit sa vie quelques années plus tard.

SAINT WINAMAN (+ 1040)
Martyr à Växjö en Suède avec deux de ses compagnons, saint Sunamann et saint Unamann, bénédictins anglais venus à l’appel de saint Siegfried.


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