Les saints
du 17 février
BIENHEUREUX ALEXIS DE
FALCONIERI (13ème s.)
Confesseur. L’un des sept marchands florentins
qui se libérèrent des servitudes de leur négoce pour vivre au service
de l’Eglise, à l’image de la Mère de Dieu, dans la prière et dans l’apostolat.
Ils étaient grands amis, ils avaient tous de trente à trente-cinq ans
quand ils se retirèrent, silencieux, se construisant des huttes de bois
dans la forêt, s’adonnant à la prière et au travail de leurs mains.
A tour de rôle, ils prenaient la besace et se faisaient mendiants pour
s’assimiler à la classe la plus pauvre et récolter beaucoup d’humiliations
de la part de ceux qui se souvenaient de leurs richesses anciennes.
Ils n’avaient jamais songé à fondé un ordre de religieux, mais Rome
le leur imposa et ce fut leur dévotion à la Sainte Mère de Dieu qui
leur fit donner le nom de "servites" ou " serviteurs de Marie."
SAINT AUXIBE (+ 112)
Evêque et confesseur. Ce romain, né dans une grande
famille, avait reçu une éducation soignée pour devenir un haut fonctionnaire.
Mais il rencontra saint Marc qui l’évangélisa et l’ordonna évêque de
Solès dans l’île de Chypre. Il y vécut paisiblement cinquante ans d’épiscopat.
SAINT BONOSE (+ 381)
Evêque de Trèves et confesseur. Il gouvernait
son diocèse au temps difficile où l’empereur Constance favorisait l’arianisme.
Il se montra d’un grand zèle et d’une fermeté inébranlable sous le règne
du persécuteur Julien l’Apostat.
SAINT CONSTABLE (+ 1124)
Confesseur. Au monastère de la Cava, il n’exerça
qu’une année sa charge d’abbé, mais il fit preuve d’une telle sollicitude
dans son bref gouvernement que sa mémoire à duré longtemps après sa
mort.
SAINT EVERMODE (+ 1168)
Confesseur. Sans doute originaire de la région
de Cambrai, il fut conquis par l’enthousiasme de saint Norbert le fondateur
des Prémontrés. Entré dans l’Ordre, il le suivit à Magdebourg puis évangélisa
le Danemark. On ne connaît point le détail de ses actions.
SAINT FINTANT (6ème s.)
Confesseur. Abbé de Clonegah. Aux disciples qui
voulaient se ranger sous sa conduite, il traça une règle du plus sévère
ascétisme, tempérée par une sincère humilité et sa grande douceur à
l’égard de tous. On le considère comme l’un des pères de l’Irlande monastique.
BIENHEUREUX FRANCOIS REGIS CLET (+ 1820)
Martyr. Entré chez les Lazaristes, ce Grenoblois
y fut professeur de théologie et maître des novices à Paris. En 1791,
il est envoyé comme missionnaire clandestin en Chine et se donne tout
entier à l’apostolat dans Hou-Kouang. Dénoncé et capturé, il subit une
captivité très dure, de nombreux interrogatoires accompagnés de tortures.
Fers aux pieds, aux mains et au cou, il fera un trajet de vingt jours
pour rejoindre la ville où il doit être jugé. Il est condamné à mort
et étranglé.
SAINT FULRADE (8ème s.)
Confesseur. Abbé de Saint Denis, près de Paris,
il négocia l’alliance des Francs et du Siège Apostolique.
SAINT HERMOGENE DE MOSCOU (+ 1611)
Evêque et confesseur. Né dans une humble famille
de la région de Vologda en Russie, il fut élevé dans le monastère de
Kazan. Prêtre séculier dans la paroisse de Saint Nicolas, il fut le
témoin de l’apparition miraculeuse de l’icône de la Mère de Dieu. Après
la mort de ses épouse, il devint moine au monastère de la Transfiguration,
uis métropolite de Kazan et oeuvre à l’évangélisation des Tatares. Il
écrivit d’importants ouvrages de théologie durant la "temps des troubles".
Lors de l’accession au trône du prince Basile, il fut élevé à la dignité
patriarcale. Là il montra un grand zèle pour défendre l’Orthodoxie menacée
par le roi de Pologne dont les troupes occupaient la capitale de la
Russie. Le dimanche des Palmes, Hermogène fit comme de coutume la procession
en passant devant les troupes et les canons ennemis. Durant la Semaine
Sainte, Moscou fut brûlée et le patriarche mis en prison. Plus les troupes
russes s’approchaient pour libérer la ville, plus dure fut son incarcération.
Il mourut de faim et de soif dans l’horrible cachot où il était enfermé,
dix jours avant la libération de Moscou.
SAINT KIREC (+ 585)
ou Guévroc. Confesseur. Disciple de saint Tugdual,
il était originaire de Grande-Bretagne et vint comme solitaire et ermite,
s’établir dans la région de Tréguier en Bretagne armoricaine, puis dans
le pays de Léon où saint Pol-de-Léon, alors évêque de ce diocèse, l’appela
comme administrateur. Il ne changea rien à son genre de vie. Le petit
port de Locquirec-29241 rappelle sa mémoire.
SAINT MARCIEN (+ 457)
Confesseur, et sainte Pulchérie (+ 453) soeur
de l’empereur de Constantinople, Théodose II. Ecartée du pouvoir, lors
du "brigandage d’Ephèse", elle devint régente et épousa saint Marcien
qui était veuf et avancé en âge.Tous deux convoquèrent le concile de
Chalcédoine et gouvernèrent l’empire avec prudence et sagesse. Ils surent
s’imposer aux Huns qui tentaient d’envahir le pays. On leur doit aussi
la construction de l’église des Blachernes à Constantinople.
SAINTE MARIANNE (1er s.)
Vierge. Inconnue des Latins, honorée des Orientaux,
sous le titre "égale aux apôtres", elle serait l’une des femmes qui
suivaient Jésus pour le servir durant sa vie publique. Après la Pentecôte
elle serait partie avec saint Philippe, son frère, pour la Phrygie où
elle serait morte de vieillesse.
SAINT MICHEL D’ANDRINOPLE (+ 1490)
Martyr. Les Turcs l’avaient honoré d’un titre
de noblesse et il jouissait d’une grande faveur auprès du sultan lui-même,
mettant son influence au service de ses frères chrétiens, en particulier
pour alléger les charges fiscales. Jalousé par des turcs fanatiques,
qui avaient ameuté une foule, il fut sommé de se convertir à l’Islam.
Ce qu’il refusa pour rester fidèle à Jésus-Christ. Il fut livré au bourreau
pour être décapité.
SAINT POLYCHRONE (+ 251)
Evêque et martyr en Chaldée, à Babylone. Lors
de l’invasion des romains sous le commandement de l’empereur Dèce, il
fut arrêté avec quelques autres chrétiens. Il eût la bouche fracassée
si cruellement qu’il rendit son âme à Dieu.
SAINT SYLVAIN (+ 718)
Confesseur. Quittant la cour du roi Thierry III,
il entreprit des pèlerinages, d’abord en Terre Sainte, puis à Rome où
il reçut la consécration épiscopale. Prédicateur infatigable, il vint
évangéliser l’Artois où il rendit son âme à Dieu.
SAINT THEODORE DE BYZANCE (+ 1795)
Martyr. Il travaillait à Constantinople comme
apprenti au service d’un peintre chrétien dans le palais du sultan Mahmoud.
Les plaisirs charnels et le luxe l’entraînèrent à renier le Christ et
à adhérer à l’Islam. Mais revenu à la foi de sa jeunesse, il fut réconcilié
par l’onction du Saint Chrême, le saint Myron. Le jeudi de la première
semaine de Carême, il confessa avec hardiesse sa conversion devant le
juge. On le prit pour un fou, tant son exaltation était grande. Jeté
en prison, chargé de fers, on laissa les geoliers le fustiger tout à
loisir. Le lendamain, après une nouvelle comparution, il revint en prison
où il reçut trois cents coups de verges sur les pieds, puis on laissa
la porte ouverte pour que chacun puisse y entrer et venir le frapper.
Quinze musulmans s’acharnèrent ainsi sur lui, le frappant sur la bouche,
lui enserrant les tempes au point qu’il en avait les yeux révulsés.
Après avoir confessé le Christ une troisième fois, il fut pendu en deux
temps et c’est ainsi qu’il obtint la couronne du martyre.
SAINT THEODORE LE CONSCRIT (+ 303)
ou Théodore Tiron. Martyr. Il est vénéré sous
plusieurs noms et à plusieurs dates. En Occident le 7 février sous le
titre de Stratélate (le général) et le 9 novembre sous le nom de Tiron
(le conscrit). Le calendrier liturgique byzantin en fait mémoire au
premier samedi de Carême. Né en Asie Mineure à Amasée, enrôlé comme
conscrit dans l‘armée romaine, il aurait anéanti un dragon qui dévastait
la ville. Arrêté comme chrétien, il confesse sa foi au Fils de Dieu.
Relâché sur l’intervention de son chef, il met le feu au temple de la
Mère des dieux. De nouveau arrêté, supplicié, il est condamné à être
brûlé vif. Un important culte populaire se développe autour de son tombeau,
lié d’ailleurs à deux autres saints militaires : Georges et Dimitrios.
SAINT THEODULE (+ 309)
Martyr. Il travaillait pour le compte du préfet
de Césarée de Palestine quand il fut accusé d’aller visiter les confesseurs
de la foi dans leurs prisons. Son maître, après de sévères reproches,
le fit attacher à une croix.
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