Les saints
du 20 février
SAINT AGATHON (+ 681)
Pape. Originaire de Sicile, il fut le bon pasteur
(agathos en grec) qui présida à l’organisation de la jeune Eglise d’Angleterre,
rétablissant l’Orthodoxie de la foi au sixième Concile oecuménique qui
refusa l’hérésie monothéliste qui faisait du Christ un dieu par la grâce
et non par nature. Les Pères du concile lurent le message de saint Agathon
et déclarèrent :"Pierre a parlé par la bouche d’Agathon."
BIENHEUREUSE AIMEE (+ 1252)
Vierge. Elle appartenait à une famille très distinguée
d’Assise, celle des Offreduccio comme sainte Claire sa tante et son
oncle, frère Rufin. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle était
mondaine, très mondaine, jusqu’au jour où, visitant sa tante au couvent
de Saint-Damien, elle décida de devenir religieuse. A partir de ce moment,
elle pratiqua l’austérité au point que ses jours en furent abrégés.
SAINT BESSARION (4ème s.)
Confesseur. Initié à la vie monastique par saint
Antoine le Grand puis par saint Macaire, il mena une vie errante dans
le désert de Scété. On dit qu’en plein hiver, il se deshabilla totalement
pour vêtir des pauvres qui grelottaient de froid. Un officier le voyant
ainsi lui demanda qui l’avait dépouillé, il montra son évangile en répondant
:"C’est lui." La tradition lui attribue de nombreux miracles, marchant
sur les eaux ou arrêtant le soleil pour permettre à un vieillard de
rejoindre sa maison. Comme un moine lui demandait qu’elle devait être
la règle d’une vie. "Garde le silence et ne te mesure pas toi-même."
répondit-il.
SAINT CORNEILLE et SAINT BASSIEN (+ 1570)
Martyrs. Corneille était higoumène du monastère
des Grottes de Pskov en Russie. Il se livra à une intense activité missionnaire
vers la Lettonie voisine. Craignant des invasions, il fit fortifier
son monastère. Ivan le Terrible crut à une sédition et fit abattre sans
jugement saint Corneille et saint Bassien.
SAINT ELEUTHERE (+ 324)
Evêque et confesseur. Il était comte de Tournai.
Il en devint l'évêque, sacré par saint Rémi. Son apostolat s’étendit
à la Flandre et à la Picardie, pour détourner les Francs de leurs coutumes
païennes.
SAINT EUCHER (+ 738)
Evêque et confesseur. Depuis sept ans, il vivait
heureux à l’abbaye de Jumièges en Normandie, quand ses concitoyens obtinrent
de Charles Martel qu’il leur fut donné comme évêque. Il fit mine de
ne rien savoir et ne bougea pont. Charles Martel lui écrivit qu’il le
ferait transporter à Orléns par ses soldats, s’il tardait à se mettre
en route. Eucher dut s’incliner et quitta Jumièges les larmes aux yeux.
Tout alla bien jusqu’à la bataille de Poitiers (732). Estimant que ses
soldats avait sauvé l’Eglise de l’Islam, Charles décida de s’indemniser
en s’emparant des vases d’or servant au culte. Tous les évêques se turent,
tant ils avaient peur et seul Eucher protesta. Destitué et exilé à Cologne,
cette riche Eglise, déjà trop taxée, le reçut en héros, logé dans un
palais et invité à présider les grandes cérémonies liturgiques. Charles
Martel se fâcha devant ce centre d’opposition. Il envoya le gouverneur
de Liège pour sequestrer saint Eucher. Robert de Liège se laissa convaincre
par saint Eucher qui lui demanda de redevenir moine à Saint-Trond comme
jadis à Jumièges dont il avait toujours le "vague-à-l’âme."
SAINT LEON DE CATANE (+ 787)
Confesseur. Ce chrétien de Ravenne renonça à son
riche héritage pour se mettre au service du Christ et de l’Eglise. Il
devint évêque de Catane en Sicile, libérant son Eglise de l’idolâtrie
qui s’y maintenait. Energique et tranchant en ce qui concerne la Foi,
il était débordant d’amour et de compassion pour les pauvres. Sa réussite
le fit appeler à la cour de Byzance qui voulait voir son pouvoir de
guérison.
SAINTE MILDREDE (7ème s.)
Vierge. A la suite de l’assassinat de ses deux
neveux par le roi du Kent en Angleterre, elle et sa soeur reçurent des
indemnités qu’elles employèrent à fonder le monastère de Minstrey dont
Mildrède fut abbesse.
SAINT SADOTH (+ 342)
et ses compagnons. Nommé évêque de Ctésiphon,
en Perse, en 341, il est arrêté un an plus tard et comparaît devant
le roi des Perses qui fait aussi saisir cent vingt-huit membres de son
Eglise, des prêtres, des moines et des vierges consacrées. Enchaînés,
torturés, tous refusent d’apostasier. Sur le lieu de leur supplice,
ils chantent et louent le Seigneur, jusqu’à la mort du dernier d’entre
eux. Sadoth lui est conduit dans une autre ville où il est publiquement
décapité.
BIENHEUREUSE THECLE (10ème s.)
Vierge. On parle d’elle dans "l’actuaire des saints
belges", qui la fait vivre dans la région de Roubaix "rendant les plus
grands services par sa piété et ses vertus." On ne sait rien de plus
sur sa vie.
SAINT VALERE (+ 504)
ou Vallier. Confesseur et évêque dans le comté
de Foix. Saint Grégoire évoque ce saint homme. Il est peut-être celui
qui écrivit au Pape saint Léon avec d’autres évêques des Gaules. Mais
comme il y avait d’autres Valère à cette époque, est-ce de lui dont
il s’agit ? Le diocèse de Tarbes le pensait encore au 19ème siècle.
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