Les saints
du 21 février
SAINT EUSTATHE (+ 377)
Evêque et confesseur. Originaire d’Asie Mineure,
il fut d’abord consacré évêque de Bérée (Alep) puis transféré à Antioche
la Grande. Il prit une part active au concile oecuménique de Nicée.
Les partisans de l’arianisme réussirent à le faire déposer sous de faux
témoignage, le faisant accuser d’une liaison coupable où il aurait eu
un enfant. L’empereur Constantin et sainte Hélène l’envoyèrent en exil
en Thrace où il mourut peu après. Son innocence ne fut reconnue que
quelques années plus tard lorsque cette femme confessa avoir agi sous
la pression de plusieurs évêques partisans de l’arianisme.
SAINT FELIX (+ 128)
Evêque et confesseur. Comme évêque de Metz pendant
quarante-deux ans "il possédait toutes les vertus épiscopales", selon
le propre de ce diocèse.
SAINT GEORGES (+ 805)
Evêque et confesseur. Il vécut en Paphlagonie,
région du nord de l’Asie Mineure où il fut évêque d’Amastris. Il eût
à souffrir de l’invasion des Russes encore païens. Il composa un grand
nombre d’hymnes et de tropaires dont certains sont encore chantés aujourd’hui.
SAINT GERMAIN DE VALMOUTIER (7ème s.)
abbé de Münsterthel et saint Renoald son prieur,
assassinés alors qu’ils reprochaient ses pillages et ses massacres au
duc d’Alsace, qui fut le père de sainte Odile. De nombreux miracles
perpétuèrent leur mémoire et les diocèse de Bâle et de Strasbourg les
mirent au propres de leur liturgie.
SAINT GOMBERT (+ 675)
ou Gondelbert. Evêque et confesseur d’origine
franque. Il quitta son siège épiscopal de Sens, au grand regret de ses
fidèles, pour se retirer dans une solitude des Vosges où il fonda le
monastère de Senones.
SAINTE IRENE (+ 379)
Vierge. Elle était la soeur du Pape saint Damase
qui écrivit pour elle son livre sur la Virginité. Il composa pour elle
son épitaphe plein de la tendresse d’un frère :" Chez elle la vertu
avait devancé les années. Je souffre de perdre en toi le charme de ma
vie."
SAINT JEAN DE CONSTANTINOPLE (+ 577)
Confesseur et patriarche de Contantinople. Originaire
d’Antioche, il fut d’abord rhéteur et avocat, puis envoyé à Constantinople
comme représentant du patriarcat d’Antioche où il se distingua pour
sa science juridique. A la suite de la déposition d’Eutychès, il fut
élu patriarche et il rédigea un recueil des Saints Canons de l’Eglise
(lois ecclésiastiques).
BIENHEUREUX NOEL PINOT (+ 1794)
Prêtre et martyr. Il est né à Angers et fut curé
de Louroux-Béconnais. Pendant la Révolution française, il refusa de
prêter le serment de la Constitution civile du clergé et poursuivit
son ministère malgré les interdictions. Traqué, il fut arrêté durant
la célébration de la messe clandestine qu’il célébrait peu avant minuit
dans une grange de ferme. Ses bourreaux le feront monter sur l’échafaud
et guillotiner avec les vêtements liturgiques qu’il portait lors de
son arrestation. Ce fut sa dernière messe sur terre..
SAINT PEPIN DE LANDEN (+ 640)
Confesseur. Duc de Brabant, maire du palais sous
Clotaire II et Dagobert, il était fidèle à son roi qui lui accordait
toute sa confiance. Dans la corruption des plaisirs de son époque, il
sut faire les nécessaires remontrances à son souverain. Ce "conducteur
des rois", comme il fut surnommé, laissa un tel souvenir de sainteté
qu’il fut considéré comme un saint bien qu’il n’ait été ni moine, ni
prêtre, ni évêque, ni ermite. Par sa fille saint Begga, il est l'ancêtre
de Charlemagne.
SAINT PIERRE DAMIEN (+ 1072)
Confesseur et Docteur de l’Eglise. Il est originaire
de Ravenne. Dernier enfant d’une famille pauvre, orphelin très jeune,
souvent maltraité, il connut la faim dans son enfance. Tout en gardant
les porcs, il étudie et cet écrivain-né est aidé par son frère Damien
qui lui donne la possibilité de faire de brillantes études, ce pourquoi
il prendra son nom. Très doué, il est d’abord enseignant, rhéteur riche
et prestigieux. La rencontre de deux ermites l’amène dans un petit ermitage
fondé selon l’idéal de saint Romuald. Il s’y voue à la prière, à l’ascèse,
à l’étude des Saintes Ecritures, à la contemplation, à la prédication
aussi. Son monastère lui demande d’être un maître en exégèse en même
temps qu’il est un maître de la vie spirituelle. Nommé prieur à Font-Avellane,
il est en relation avec les grands monastères de son époque, comme Cluny
ou le Mont-Cassin. L’Eglise connaît une période difficile où bien des
clercs, prêtres et moines, mènent une vie débauchée, en tous cas relâchée.
En 1057, il est nommé cardinal-évêque d’Ostie et chargé de mission à
Milan, Cluny, Francfort, etc ... Il soutient les papes dans leur action
réformatrice, mais Léon IX est obligé de le tenir à l’écart à cause
de bien des évêques. Plus tard, les papes suivant lui donneront d’importantes
missions officielles de conciliation et de réforme. Ses écrits spirituels
ouvrages, lettres et sermons ont fait de lui un docteur de l’Eglise.
SAINT PIERRE MAVIMENE (+ 734)
Martyr. Ayant dit à des musulmans qui étaient
venus à son chevet lors d’une maladie :"Quiconque n’embrasse pas la
foi catholique est damné comme l’est le faux prophète Mahomet," ceux-ci
le mirent à mort.
SAINT TIMOTHEE (+ 795)
Confesseur. Il se fit moine très jeune au Mont-Olympe,
en Bythinie, région nord ouest de l’Asie Mineure. Il reçut la grâce
de l’impassibilité, "l’apatheia" ayant imprimé en son coeur l’image
de Notre Seigneur Jésus-Christ en qui il trouva le repos éternel après
avoir défendu le culte des Saintes Images.
SAINT ZACHARIE (+ 614)
Confesseur et patriarche de Jérusalem. Comme prêtre,
il était le gardien des vases sacrés de la ville de Constantinople jusqu’au
jour où il fut élu patriarche de Jérusalem. Il connut l’invasion de
la ville Sainte par les Perses en mai 614. Il tenta vainement d’empêcher
le pillage des Lieux Saints et plutôt que d’abandonner la Sainte Croix
en des mains sacrilèges, il fut exilé en Perse en serrant dans ses bras
cette précieuse relique. Après la défaite des Perses par l’empereur
Honorius, il revint à Jérusalem et procéda de ses propres mains à l’exaltation
triomphale du Saint Bois, le 14 septembre 629. Nous commémorons cette
fête chaque année à cette date dans nos calendriers d’Orient et d’Occident.
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