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Les saints du 25 février


SAINT NESTOR (+ 251)
Il était évêque de Magydos, dans le sud de l’actuelle Turquie, quand éclata la persécution de Dèce. Nombreux furent alors les chrétiens qui apostasièrent por sauver leur vie. Craignant que ses fidèles n’en fassent autant, il leur conseilla de fuir et lui-même se laissa arrêter. Conduit devant le gouverneur, il s’entendit condamner :"Puisque tu préfères un homme crucifié à nos divins empereurs, toi aussi tu mourras sur une croix." Et saint Nestor fut crucifié.


SAINT AVERTON et le
BIENHEUREUX ROMEO (+ 1380)
Confesseurs. Ils étaient religieux carmes au monastère de Limoges, l’un comme prêtre, l’autre, Roméo, comme frère convers. Ils se rendaient en Terre Sainte quand la peste les fit mourir à Lucques en Toscane. On fit de belles funérailles aux pieux pèlerins, on les plaça sur les autels, on leur composa une biographie merveilleuse : ils étaient venus de si loin, pour aller auprès du tombeau du Christ. L’on ignore pourquoi l’un est saint et l’autre seulement bienheureux. Shakespaere, Delacroix et Gounod ont maintenu une certaine ferveur autour de l’un d’entre eux.

SAINT ALEXANDRE LE ROMAIN (3ème s.)
Martyr. Il était légionnaire à Rome quand il fut arrêté pour avoir refusé d’offrir l’encens et un sacrifice à Jupiter. Suspendu par les doigts, il fut d’abord cruellement battu. Puis pendant quarante jours de marche, il fut conduit à Drizipara, subissant de cruels tourments en cours de route. C’est là qu’il fut décapité.

SAINT CESAIRE (+ 369)
Confesseur. Il était le frère de saint Grégoire de Nazianze. Médecin à la cour impériale sous Julien l’Apostat, il échappa à la mort lors d’un tremblement de terre. Dès lors il renonça à sa situation et voua sa vie au Christ.

SAINT GERLAND (+ 1101)
Evêque et confesseur. Il était originaire de Besançon, mais pour des raisons familiales, il partit en Sicile pour l’affranchir des Arabes. Robert Guiscard, le chef normand, en fit un évêque à Catane. Mais l’ambiance morale de la ville ne plaisant pas à saint Gerland, il préféra devenir évêque d’Agrigente, au coeur de l’île. Il y fut soutenu par le Pape Urbain II qui l’encourageait à remettre en activité une Eglise très malmenée par la présence sarrasine.

SAINT PAPHNUCE (4ème s.)
Confesseur. Contemporain de saint Antoine le Grand, il vécut quatre-vingt ans dans le désert en ne portant qu’un seul et simple vêtement, n'ayant aucun logement. Il se soumit à cette rude ascèse et à bien d'autres pour ne vivre que selon la Volonté de Dieu.

SAINT REGINOS (+ 362)
Martyr dans l’île de Skopelos en Grèce. Il se distingua en 343, au concile de Sardique (actuellement Sofia en Bulgarie) où fut précisée la vraie foi en la divinité du Fils de Dieu fait homme.

BIENHEUREUX ROBERT D’ARBRISSEL (+ 1116)
Confesseur. Parcourant la Bretagne, le Maine et l’Anjou, ce prêtre cultivé et austère entraîna à sa suite une foule de disciples qu’il regroupa d’abord dans la forêt de Craon, puis il fonda l’abbaye de Fontevrault dans le Val de Loire. Il plaça son Ordre monastique sous le vocable de Notre-Dame du Calvaire. A sa mort, l’Ordre comptait une cinquantaine de maisons.

BIENHEUREUX SEBASTIEN (+ 1600)
Confesseur. Sébastien d’Apparizio était né en Galice, d’abord berger, puis placé comme domestique chez une riche veuve. Quand elle lui fit des avances contraires à la vertu, il s’enfuit et s’embarqua pour le Mexique. Il est entreprenant comme tant de colons de cette époque. Il se lance dans la culture, le transport des marchandises, l’ouverture des routes. Il rend ainsi grand service à la région. Mais il n’oublie pas les pauvres et il consacre sa fortune à soulager les malheureux. A 70 ans, il entre chez les Frères Mineurs (franciscains) de Mexico. Pendant vingt-six ans, vieillard il exercera humblement l’emploi de quêteur.

SAINT TARAISE (+ 806)
Evêque et confesseur. Haut-fonctionnaire sous les empereurs iconoclastes (briseurs d’images), saint Taraise fut choisi par l’impératrice Irène, car elle voulait mettre cet homme de valeur à la tête de l’Eglise pour qu’il obtienne le rétablissement du culte des saintes icônes. Le laïc Taraise reçoit alors les ordres sacrés et devient patriarche de Constantinople en 784. Trois ans plus tard, le second concile de Nicée qu’il préside, rétablit en effet ce culte. Après cette victoire, saint Taraise pratique une politique de réconciliation pour ramener la paix dans l’Eglise, ce qui le fit accuser de laxisme par beaucoup d’évêques. Il est fêté le 18 février au calendrier romain.

SAINTE WALBURGE (8ème s.)
Vierge. Fille du roi Richard d’Angleterre, elle fut élevée dans un austère monastère du Dorset en Angleterre. Envoyée en Germanie, à la demande de saint Boniface. Elle devint abbesse du monastère d’Heidenheim, où elle donna l’exemple de la sainteté par son silence et une vie mortifiée. Elle gouverna aussi le monastère masculin voisin à la mort de saint Winibald.


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