Les saints
du 26 février
SAINT ALEXANDRE (+ 326)
Evêque d’Alexandrie. Après avoir vainement essayé
de ramener à la foi orthodoxe, Arius, l’un de ses prêtres, il convoqua
un concile pour condamner cette hérésie naissante. Secondé par l’un de ses
diacres qui deviendra saint Athanase, il fait triompher la vérité lors
du concile de Nicée en 325.
SAINT ARILLE (+ 594)
Evêque de Nevers, il succéda à saint Eolade que
nous fêtons aussi ce jour. Il fut l’ami de saint Venance Fortunat qui
avait remarqué son zèle pour sa charge épiscopale.
SAINT AUSPICE (5ème s.)
Evêque de Toul. Les "Centuriateurs" de Magdebourg
en parlent avec éloge. Mais n’en disent pas davantage.
SAINTE EARTONGATHE (8ème s.)
Vierge. Originaire d’Angleterre, dans le comté
de Kent, elle vint, conduite
par ses tantes, à Faremoutiers, non loin de Chelles.
SAINT EOLADE (+ 580)
Evêque de Nevers, dont nous connaissons l’existence
par sa souscription au concile de Lyon de 570. Il fut longtemps célébré
à Nevers où une confrérie était établie sous son vocable avant la Révolution
française.
SAINT JEAN L’EBENISTE (+ 1575)
Il travaillait comme ébéniste au palais du sultan
et son atelier se trouvait dans le quartier de Galata à Constantinople.
Humble et charitable, il dépensait tout son salaire pour les pauvres
et les abandonnés. Accusé par l’un de ses apprentis d’avoir tenté de
le convertir, il fut condamné aux galères. Après quelque temps,
il fut transféré à Constantinople, où il fut décapité
sur ordre du vizir.
BIENHEUREUX LUIGI VERSAGLIA (+ 1930)
Martyr. Premier missionnaire salésien envoyé
en Chine, il fut aussi le premier évêque de Shiu Chow,
où il créa un séminaire, un orphelinat et un asile
de viellards. Attaqué par des milices communistes, il est fusillé
en haine de la foi et pour avoir tenté de protéger les
jeunes filles du convoi qui l'accompagnaient.
BIENHEUREUSE PHILIPPA DE GHELDRE (+ 1547)
Apparentée à la famille des Bourbons, elle fut
orpheline très tôt et fut élevée par l’une de ses tantes. Demandée en
mariage par le duc de Lorraine René II, elle forme avec lui un couple
très uni. Devenue veuve, elle élève très chrétiennement ses douze enfants,
aidant le jeune duc Antoine de Lorraine, son fils, à gouverner ses sujets.
Mais dès qu’elle reconnaît qu’il n’a plus besoin d’elle, elle sait se
retirer, entre chez les clarisses de Pont-à-Mousson et, là, pendant
vingt-sept ans, y mènera une vie religieuse exemplaire.
SAINTE PHOTINE (1er s.)
Elle est cette femme de Samarie qui rencontra
Jésus au puits de Jacob et qui changea totalement de vie à cause de
sa parole. La tradition veut qu’elle évangélisa la région de Carthage
et qu’elle y fut condamnée avec deux de ses fils et plusieurs femmes
chrétiennes dans d’horribles et honteux supplices.
SAINT VICTOR (6ème s.)
Ermite et confesseur, à Arcis-sur-Aube, près de
Troyes en Champagne. Quelques siècles plus tard, saint Bernard en fera
un bref éloge dans l’un de ses sermons :"Comme saint Victor, mettons
un frein à notre langue et à notre humeur. Dormons peu et prions beaucoup."
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