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Les saints du 9 mars

MR - SAINTE FRANCOISE ROMAINE (+ 1440)
A treize ans, parce qu’elle était de bonne noblesse romaine, elle dut épouser Lorenzo de Ponziani. Ils formèrent un ménage parfait, amoureux et paisible. Pour le public, elle était une merveilleuse maîtresse de maison et une grande dame dans ses réceptions. Mais elle réservait à Dieu ses conversations les plus longues, dans le petit oratoire au fond de son jardin. Elle acceptait avec une joie paisible les charges d’épouse et de mère de famille. Devenue veuve, elle se retira dans la petite congrégation des Oblates de saint Benoît” qu’elle venait de fonder pour les dames romaines qui voulaient s’adonner à la prière et aux bonnes oeuvres. Elle mourut chez elle en soignant son fils malade.

SAINTE ALVERE (4ème siècle)
Ses reliques, à Limeuil en Périgord, sont la seule preuve de son existence.

SAINT ANTOINE DE FROIDEMONT (10ème s.)
Confesseur. Moine de Luxeuil, il se retira dans une forête non loin de Beauvais pour y vivre la solitude.

SAINT BOTOLF (+ 655)
ou Botulphe. Originaire de Maestricht, il fut converti alors que son pays était encore païen. Il passa alors en Belgique, puis en Angleterre, pour trouver un lieu désertique et mieux se consacrer à Dieu. Les invasins danoises détruisirent son ermitage. Il fut très honoré en Angleterre, jusqu’au jour où celle-ci quitta l’Eglise romaine.

MR - SAINT BRUNO DE KERFURT (+ 1009)
Il naquit en Saxe. Moine à Rome, puis à Ravenne,
il fut remué par l'autorité de saint Romuald dont il adopta la règle de vie, alors qu’il accompagnait en Italie l’empereur Othon III. Il prit le nom religieux de l'évangélisateur des Saxons, saint Boniface et, en 1004 il fut ordonné "archevêque des païens" par le pape Jean X. Il avait trente ans. Grand évangélisateur à la suite de saint Adalbert de Prague, il parcourut ainsi la Prusse, la Russie occidentale et la région polonaise attenante à la Prusse. Lors d'une de ses missions, il fut assassiné avec dix-huit de ses compagnons, le 9 mars 1009, en Moravie orientale.mg.

MR - SAINTE CATHERINE DE BOLOGNE (+ 1463)
Vierge. Abbesse du couvent des clarisses de Bologne, brillante dans les arts libéraux, plus célèbre encore par ses vertus mystiques, elle fut favorisée de grâces étonnantes. Elle ne cessait de rappeler à tous ceux et celles qui l’entouraient, les vertus d’humilité, de patience et d’union à Dieu.

SAINT CESAIRE DE NAZIANZE (+ 369)
Frère cadet de saint Grégoire de Nazianze, il le suivit dans les grands centres culturels de son époque où il apprit, avec succès, les mathématiques, l’astronomie, la philosophie, donnant toutefois préférence à la médecine. Nommé médecin du palais impérial à Constantinople, il fut l’un des rares chrétiens à ne pas évoir été exilés par Julien l’Apostat. Sous le règne de Valens, il fut nommé questeur des finances publiques à Nicée. Ce n’est que plus tard qui demandera le Baptême,rndant son âme à Dieu quelque temps plus tard. Son grère, saint Grégoire le théologien, prononcera son éloge funèbre, dont nous avons encore le texte dans la Patrologie grecque.

SAINT CONSTANTIN (+ 576)
Son histoire a sans aucun doute quelques fondements historiques, même si elle a été grandement améliorée par des légendes. Roi de Cornouailles, il mena tout d’abord une vie déréglée. Puis il se retira dans le Pays de Galles et en Irlande pour faire pénitence. Il devint dispciple de saint Colomban. Il se rendit enfin en Ecosse pour en être le missionnaire et c’est là qu’il fut tué par des pirates.

MR - SAINT DOMINIQUE SAVIO (+ 1857)
Le pupille de saint Jean Bosco était d’une famille humble, paysan-forgeron dans le Piémont. Grande fut sa vertu tout autant que sa joie lumineuse et sa bonne humeur. Il mourut alors qu’il n’avait pas quinze ans et son biographe n’est autre que saint Jean Bosco. Il fut canonisé en 1954 et a été proclamé patron des “Pueri Cantores”, des petits chanteurs et des jeunes délinquants parce qu’il aidait ses camarades à retrouver le chemin de l’Evangile.mg.


SAINT FELIX DE RHUYS (+ 1308)
D’abord ermite dans l’île d’Ouessant, il quitta son ermitage lors des invsasions normandes pour se réfugier à l’abbaye de Fleury, actuellement Saint-Benoît sur Loire. Par la suite, revenu dans son pays d’origine, il restaura la célèbre abbaye de Saint Gildas de Rhuys, en Bretagne.

SAINT GREGOIRE DE NYSSE (+ 394)
L’Eglise accueille dans ses martyrologes (livre des témoins, en grec "marturos") et dans ses synaxaires (en grec "sunaxis" assemblée autour d’une personne) sa grand-mère, ses deux parents et cinq de ses frères et soeurs. Pourtant, il ne commençait pas dans cette voie. C’est un intellectuel passionné de rhétorique qui enseigne la philosophie. Son épouse l’adore et c’est réciproque. Quand son grand frère, saint Basile de Césarée, le consacre évêque de Nysse, une petite bourgade rurale de Cappadoce, cet intectuel le ressent comme un exil, mais il l’accepte par devoir dans un monde si peu chrétien. Il se heurte à l’empereur qui soutient l’arianisme et qui l’exile. Il reviendra dans son diocèse à la mort de Valens et se fait le champion de la foi en la Trinité. Il sera l’un des principaux artisans de la victoire de l’orthodoxie au concile de Constantinople en 381. Saint Grégoire de Nysse est sans aucun doute l’un des plus grands théologiens spéculatifs, d’une ouverture d’esprit rarement égalée. Ce grand maître de la théologie contemplative par ses grands traités spirituels, est en même temps un pasteur et un catéchète soucieux de se faire comprendre par tous.

MR - LES QUARANTE MARTYRS DE SÉBASTE (+ 320)
Ils étaient quarante militaires de la XIIème légion, la Fulminata, cantonnée à Sébaste en Petite-Arménie, lorsque l’empereur Licinius ordonna à toute l’armée de renouveler son serment de fidélité en sacrifiant aux dieux. Ces quarante soldats se déclarèrent chrétiens et ils furent condamnés à être jetés, nus, sur un étang gelé et à mourir de froid, lentement, alors qu’au bord de l’étang des thermes bien chauffés tentaient de les réduire. Un seul apostasia et fut immédiatement remplaçé par le gardien des thermes, impressionné par leur courage. Au matin, ceux qui étaient encore en vie, furent tués à coups de barres de fer. Leurs reliques furent tout de suite l’objet d’un culte très populaire.
Saint Basile, saint Grégoire de Nysse et plusieurs écrivains chrétiens contemporains ont évoqué ce martyre. Des situations analogues ont existé ailleurs, en particulier les soldats romains de Saint Maurice en Valais. Le culte des soldats martyrs de Sébaste est très répandu dans l'Orient chrétien.mg.


MR - SAINT PACIEN (+ 390)
Evêque de Barcelone en Catalogne et confesseur. Ses écrits développent la doctrine évangélique et apostolique du Baptême, sacrement de la foi qui fait participer l’homme à la victoire du Christ sur la mort.
Exposant la foi, il déclarait : “Mon nom est : chrétien, et mon surnom : catholique”.

SAINT URPASIEN (4ème s.)
Martyr. Il était officier de l’empereur Maximien quand il fut arrêté comme chrétien. Après avoir eu le corps déchiré à coups de fouets, il fut enfermé dans une étroite cage de fer et suspendu au-dessus d’un brasier. La chaleur des braises le consumèrent lentement jusqu’à ce qu’il ne devint que cendres.


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MR = inscrit au Martyrologe Romain - édition 2004
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