Infocatho - 20.000 saints et bienheureux


Les saints du 21 mars

BIENHEUREUX ALPHONSE DE ROJAS (+ 1617)
Franciscain, professeur à Salamanque, précepteur des enfants du duc et chanoine de Rojas, il mena sans doute une vie très sainte pour qu’il soit encore célébré à Coria en Espagne.

MR - SAINT AUGUSTIN ZHAO RONG (+ 1615)
Soldat, il accompagnait un prisonnier, saint Gabriel Defresse, à Pékin. Il fut converti par son comportement et sa foi. Revenu chez lui, il se fit baptiser et devint prêtre. Il évangélisa la province du Si-Chuan, jusqu'au jour où il fut lui-même arrêté. Malade, il mourut d'épuisement dans sa prison. Il a été canonisé avec les martyrs de Chine, durant le jubilé 2000. Sa mémoire est célébrée,avec les autres martyrs de Chine, le 9 juillet.

MR - BIENHEUREUSE BENEDETTA CAMBIAGIO (+ 1858)

Bénédicte est née près de Gênes en Italie. D'accord avec son époux, ils entrèrent chacun dans la vie religieuse. Elle fonda l’Institut des Soeurs de Notre-Dame de la Providence pour servir les pauvres et les abandonnés en un inlassable engagement de charité. Elle se lança dans des oeuvres d'accueil pour les jeunes filles abandonnées, se servant des moyens les plus simples au service de la charité :"Quand Dieu veut une chose, disait-elle, il ne manque jamais d'accorder les moyens nécessaires." Elle fut béatifiée en mai 1987.mg.

MR - SAINT BENOÎT (+ 547)
Au Mont-Cassin, la naissance au ciel de saint Benoît, abbé, dont la mémoire est reportée au 11 juillet, jour de sa translation.

SAINT BIENVENU SCOTIVOLI (+ 1282)
Il était archidiacre d’Ancône, sa ville natale, quand il fut nommé, par Urbain IV, évêque d’Osimo en Italie. Tout le monde y était gibelin, c’est-à-dire pro-germanique lorsqu’il prit possession de son siège. Tels furent son prestige et son savoir-faire qu’à Osimo tous devinrent guelfes, c’est-à-dire partisans du pape. Ce fut sans doute pour donner sa réussite en exemple que le pape Martin IV le canonisera très vite, deux ans à peine après sa mort.
Sa dévotion envers saint François d'Assise lui faisait entreprendre des réformes dans son diocèse, selon l'esprit franciscain et selon la plus grande pauvreté.mg.


SAINT BIRILLE (2ème s.)

Les Eglises d’Orient font mémoire de ce disciple de saint Pierre qui le consacra évêque de Catane en Sicile où il s’endormit en paix ayant converti beaucoup de paîens.

SAINTE CALLINICE (+ 116)
et ses compagnes martyres. Parmi elles, sainte Droselle, qui serait une des filles de l’empereur Trajan et sainte Matidie, soeur de Trajan. Les "Actes de leur Passion" nous disent que, découvertes comme chrétiennes, elle furent condamnées à être mises à nues, exposées ensemble pour être humiliées du rang qui était le leur. Puis, toujours ensemble, elles furent placées dans une baignoire où l’on coula de l’étain et du plomb fondu. Avec ces métaux, on fabriqua cinq statuettes de vestales, les représentant à l’entrée du bain où avait eu lieu leur martyre, pour rappeler le sort qui attendait ceux et celles qui abandonnaient le culte des dieux de Rome, quel que soit le rang de leur noblesse.

SAINTE CLEMENCE (+ 1176)
Devenue veuve du comte de Spanheim, elle se fit religieuse à l’abbaye bénédictine de Trèves en Rhénanie, où elle mourut.

MR - SAINT ENDEE (+ 530)
Il fut l'un des premiers à fonder des monastères en Irlande, dont celui d’Inishmore. Il eut pour disciples, saint Kirian et saint Brendan.

MR - SAINT JACQUES LE CONFESSEUR (+ 824)
À Constantinople, la passion de saint Jacques, surnommé le Confesseur, parce qu'il combattit énergiquement pour le culte des saintes images et acheva sa vie par un glorieux martyre.

MR - SAINT JEAN DE VALENCE (+ 1145)
Évêque de Valence en Dauphiné, il fut tout d'abord abbé du monastère cistercien de Bonnevaux ; dans son diocèse, il supporta beaucoup de contrariétés pour la défense de la justice et aida avec une grande charité les paysans, les pauvres et les marchands anéantis par le mauvais temps.mg.

MR - SAINT LUPICIN (+ 480)

confesseur au diocèse de Saint-Claude, dont nous avons donné la vie avec celle de saint Romain le 28 février. Il
donna naissance et vigueur aux établissements de vie monastique dans le Jura.

MR - LES MARTYRS D'ALEXANDRIE (+ 346)
Commémoraison des saints martyrs d’Alexandrie, qui en 346, sous l’empereur Constance et le préfet Philagre, furent massacrés dans les églises, le vendredi de la Passion du Seigneur, par des bandes d’ariens et de païens. Saint Athanase, qui échappa à cette violence, en a laissé une description dans sa "deuxième apologie".

MR - BIENHEUREUX MATTHIEU D'YORK (+ 1608)
Prêtre et martyr, Matthieu Flathers fut condamné à mort sous le roi Jacques Ier, parce qu’il était entré, bien que prêtre, en Angleterre, puis pendu et dépecé encore vivant à York.

MR - SAINT NICOLAS DE FLUE (+ 1487)

Cet herbager du centre de la Suisse, du canton d’Unterwald, eût une grande influence dans les cantons de langue germanique qui ont été à la naissance de la Confédération hélvétique. Malgré son penchant pour la méditation solitaire, il ne suivit pas immédiatement ce qui était sa vocation première. Il épousa une femme courageuse, Dorothée Wiss qui lui donna cinq filles et cinq fils. Il tenait sa place dans la vie politique du canton comme conseiller, mais aussi comme officier dans l’armée. Mais ce bon père de famille, cet homme d’un grand civisme se retire dans un lieu solitaire pour prier chaque fois qu’il le peut. A cinquante ans, n’y tenant plus, il se laisse happer par la contemplation. Il demande à sa femme et à ses grands enfants l’autorisation de se consacrer entièrement à Dieu. Permission accordée qui devrait mériter à Dorothée aussi la reconnaissance de l’Eglise pour l’héroïcité de ses vertus. Nicolas s’enfonce dans la prière. Les visions mystiques deviennent de plus en plus nombreuses. Son jeûne est absolu, scrupuleusement vérifié par des espions de l’évêque du lieu. Curieusement, plus il s’isole, plus il influence la politique de son pays. On vient lui demander conseil, il dicte ses recommandations, toujours en faveur de la paix et de la concorde. Et c’est ainsi qu’il sauva sa patrie en 1471, lors de l’invasion de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne qui voulait l’annexer et, en 1481, quand il rédigea en une nuit une constitution qui empêcha Unterwald de quitter les autres cantons, au risque de la désagrégation de la confédération.

MR - SAINT ROBERT DE MOLESMES (+ 1111)
Originaire de Troyes en Champagne, il se fit tout d'abord bénédictin à l'abbaye de Moutier-la-Celle. Il fut ensuite élu abbé de l'abbaye de Saint Michel de Tonnerre. A la recherche d’une vie monastique plus simple et plus stricte, il quitta son abbaye avec quelques compagnons pour devenir ermites dans la forêt de Collan. En 1075, ils vinrent à Molesmes. Robert redevint ermite quelque temps, mais il fut rappelé à Molesmes où il rejoignit saint Étienne Harding et saint Albéric. En 1098, il rétablit la vie monastique selon la Règle de saint Benoît, en fondant le monastère de Cîteaux dont il fut le premier abbé. Mais c’est à Molesmes, où il dût retourner en 1099 appelé par les moines comme abbé pour la troisième fois, qu’il mourut en paix.

BIENHEUREUSE SANTUCCE TERREBOTTI (+ 1305)

Originaire de Gubbio en Ombrie, elle se maria, eut une charmante fille qui mourut en bas âge, ce qui les décida, elle et son mari, à entrer en religion. Abbesse du couvent bénédictin de Gubbio, elle le transféra ultérieurement à Rome où elle reçut ce surnom de « santucce ».

MR - SAINT SERAPION (4ème s.)
Evêque de Thmuis en Egypte, il est l’un des plus précieux témoins de la liturgie égyptienne au 4ème s. grâce à "l’euchologe" ou sacramentaire transmis sous son nom et découvert en 1899. Il se distingua par son opposition à l’arianisme et fut un grand ami de saint Athanase. Il mourut en exil vers 362.

SAINT THOMAS (+ 610)
Ordonné diacre dans la Grande Eglise de Constantinople (Sainte Sophie) par le patriarche saint Jean le Jeûneur, il fut chargé de l’administration de cette église. Elu patriarche en 607, il fut, pendant trois années, un pasteur zélé pour l’orthodoxie et la conduite évangélique des fidèles.


MR - BIENHEUREUX THOMAS PILCHARD (+1501)
Prêtre et martyr. Homme doux et savant, il fut condamné à mort en raison de son sacerdoce, sous la reine Élisabeth Ière, et livré aux supplices du gibet, à Dorchester en Angleterre. Avec lui on commémore aussi le bienheureux martyr Guillaume Pike, charpentier, qui fut pendu et éventré la même année, mais à un jour inconnu, pour s’être réconcilié avec l’Église romaine.

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MR = inscrit au Martyrologe Romain - édition 2004
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