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Les saints du 28 mars

MR - BIENHEUREUX ANTOINE PATRIZI (+ 1311)
Ermite à Montalcino, près de Sienne en Toscane. Prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, qui fut un véritable ami de ses frères et de son prochain. Son culte a été confirmé en 1804.

SAINT BOIAN (+ 827)

Il était prince de Bulgarie et se convertit au Christ malgré les pressions de son frère Milomir, qui, finalement, donna l’ordre de le décapiter.

SAINT CARNE (5ème s.)
Saint Carné était originaire d’Irlande et il devint évêque, sans autre précision sur sa ville épiscopale, mais il n’est pas le seul dans ce cas. Une localité des Côtes d’Armor s’est mise sous son patronage, Saint-Carné-22100 et l’église paroissiale y possède une belle statue de son saint patron.

MR - SAINT CASTOR (+ ?)
Martyr à Tarse.

MR - BIENHEUREUX CHRISTOPHE WHARTON (+ 1600)
Prêtre et martyr à York en Angleterre . En raison de son sacerdoce, sous la reine Élisabeth Ière, il fut condamné à la pendaison.

MR - SAINT CONON (+ 1236)
Moine basilien de rite grec, il était abbé du monastère de Nèse en Sicile, où il vécut selon la grande tradition monastique orientale.

MR - SAINT CYRILLE D'HÉLIOPOLIS (+ 362)
Diacre et martyr à Héliopolis en Phénicie. Durant la persécution qui eut lieu sous l'empereur Julien l’Apostat, il fut victime des atrocités bestiales des païens.

SAINT DENIS LE MISERICORDIEUX (+ 1510)

Il fonda le monastère de Saint Nicolas aux Météores en Grèce. Il n’est pas commémoré dans tous les synaxaires, mais l’Eglise grecque en fait mémoire.

MR - SAINT ÉTIENNE HARDING (+ 1134)
Moine anglais de Sherburne, il accompagna saint Robert à Molesmes puis à Cîteaux en Bourgogne. Venu de Molesmes en ce monastère avec d’autres moines, il en devint l’abbé, institua les frères convers, accueillit le futur saint Bernard avec huit compagnons et fonda douze autres monastères, qu’il unit par le lien de la Charte de Charité, pour qu’il n’y ait aucune discorde, mais que les moines agissent par une même charité, avec une même Règle et des coutumes semblables. Et c'est ainsi que les moines cisterciens lui doivent leur statut définitif en tant que nouvelle branche des moines bénédictins. Il a été canonisé en 1623.

SAINT EUMERE (6ème s.)

Il occupa le siège épiscopal de Nantes au 6ème siècle, sans que l’on n’ait autre chose de plus historique que son nom sur la liste épiscopale.

SAINT EUSTRATE LE JEUNEUR (+ 1097)
Moine de la laure des Grottes de Kiev, il se faisait remarquer par son humilité, son obéissance et sa vie ascétique. Capturé par les turcs du khan Boniak, il fut vendu comme esclave avec une cinquantaine d’autres habitants de Kiev à un marchand de Chersonèse qui voulut leur faire renier le Christ en les faisant mourir de faim. Ils périrent les uns après les autres, saint Eustrate restant seul parce qu’il avait l’habitude de jeûner. Le marchand d’esclave, furieux de la perte ainsi occasionnée par la mort de tous ses esclaves, le fit clouer sur une croix.

MR - SAINT GONTRAN (+ 593)
Confesseur. Petit-Fils de Clovis et roi de Bourgogne, il connut cette époque féroce et cruelle où la reine Frédégonde fit assassiner sa soeur, son beau-frère, son mari et l’évêque Prétextat. Clotaire II fit périr Brunehaut, reine d’Austrasie, en l’attachant à un cheval au galop. Lui-même, saint Gontran fit bien quelques écarts dans la fidélité conjugale, répudia sa femme, en vint à tuer son médecin, crimes qu’il ajoutait à bien d’autres. Ce qui ne l'empêchait pas de servir l'Église, réunissant plusieurs conciles régionaux pour défendre la foi catholique.Et puis, il se convertit, pleura ses péchés pendant le reste de sa vie, racheta ses fautes par ses grandes libéralités envers les pauvres, qui le surnommèrent "le bon roi Gontran". Vers la fin de sa vie, il entra au monastère Saint Marcel de Châlon sur Saône. Peu après sa mort, il fut proclamé saint par son peuple.mg.

SAINT HESYCHIUS (5ème s.)
Originaire de Jérusalem, il est ordonné prêtre, contre son gré, par le patriarche de Jérusalem et reçoit la charge de l’église de la Résurrection. Il devient un des auxiliaires théologiques du patriarche et de son successeur. Doué d’une rare éloquence, d’inspiration profondément scripturaire, il est dit, à son époque :" théologien et maître de l’Eglise dont la lumière éclaire tout l’univers."

MR - SAINT HILARION (8ème s.)
Il était humble et d’humeur toujours enjouée, c’est pourquoi il fut choisi pour être "higoumène", à la tête du monastère du Pélécète au Mont Olympe. Il était si compatissant avec les pauvres, qu’il leur donna, un jour, son seul vêtement, dut-il continuer, sans vêtement, sa route jusqu’au monastère. Il eût à souffrir durant la persécution iconoclaste, mais sa vertu le fit respecter.

MR - SAINTE JEANNE-MARIE DE MAILLE (+ 1414)
Ses parents l’engagèrent dans le mariage alors que son coeur était pour la virginité. Les jeunes époux prirent les commandements de Dieu comme règle de conduite et ces châtelains adoptèrent trois enfants pauvres. La maladie frappa Jeanne-Marie. Leur château fut pris d’assaut par les Anglais après la défaite de Poitiers en 1356. Son époux mourut après seize années de bonheur conjugal. Refusant de se remarier, sainte Jeanne-Marie se retira à Tours, se préoccupa des malades, des indigents, des mendiants. Elle donna tous ses biens, ses terres et seigneureries au monastère du Liget. Repoussée par sa famille et ses riches amies comme insensée, elle se fit humble servante à l’hôpital de Saint Martin. C’est là qu’elle connut de nombreuses grâces mystiques. Peu à peu, sa sainteté fut reconnue. Elle pria et oeuvra pour l’extinction du grand Schisme d’Occident. Tertiaire de Saint François, elle vint habiter près du couvent des Cordeliers de Tours et, de cette pauvre demeure terrestre, elle s’en fut vers la Cité céleste.

MR - BIENHEUREUX JOSEPH-SEBASTIEN PELCZAR (+ 1924)
Prêtre polonais, il fut successivement professeur au séminaire de Przemysl puis recteur de la célèbre Université Jagellon de Cracovie. Nommé évêque de Przemysl en 1899, il se dépensa por animer la foi de ses fidèles. Il fonda la congrégation des Servantes du Sacré-Coeur qui se consacraient à des oeuvres de charité. Il publia de nombreux ouvrages de théologie spirituelle d'une haute élévation.mg.

MR - SAINT PRISQUE (+ 260)
Martyrs à Césarée de Palestine avec les saints Malchus et Alexandre. En 260, durant la persécution de Valérien, ces trois chrétiens, qui demeuraient dans une métairie des faubourgs de la ville, voyant que l’on décernait dans la ville les glorieuses couronnes du martyre, embrasés du zèle divin de la foi, allèrent de leur plein gré se présenter au juge et lui reprochèrent tant de cruauté à répandre le sang des fidèles ; celui-ci, sans tarder, à cause du nom du Christ, les livra aux bêtes pour être dévorés.

MR - SAINT PROTÈRE (+ 454)
Évêque et martyr à Alexandrie, où il fut sauvagement massacré le jour de la Cène du Seigneur par des monophysites partisans de son prédcesseur Dioscore, durant une émeute contre lui.


MR -
BIENHEUREUSE RENÉ-MARIE FEILLATREAU (+ 1794)
Veuve et martyre à Angers, où elle fut guillotinée sous la Révolution française, à cause de sa fidélité à l’Église catholique.


SAINT SIXTE III (+ 440)
Pape. Nous connaissons sa correspondance avec saint Augustin qui l’invite à une grande vigilance contre les pélagiens. Il est solidaire des Eglises d’Orient dont certains évêques remettent en cause le concile d’Ephèse. Toujours soucieux de paix, d’union et réconciliation, il évite les positions tranchées lorsque l’archevêque de Constantinople veut établir sa juridiction sur des diocèses jusqu’alors sous la juridiction de Rome, en particulier en Illyrie (actuelle Slovénie). Dans la ville de Rome elle-même, il restaurera ce que les invasions barbares avaient détruit ou endommagé : Sainte Marie-Majeure, Saint Laurent hors les Murs, Saint Paul hors les Murs, etc ...

SAINT SPES (+ 513)
Abbé du monastère de Campi en Italie centrale, il fut aveugle pendant quarante ans, mais toujours d’une grande clairvoyance pour guider ses moines vers la sainteté. Il recouvra la vue quelques jours avant de mourir, et il y vit un signe de sa mort prochaine où il verrait Dieu faca à face.

SAINT TUTILON (+ 898)

Moine de Saint Gall en Suisse, il était adroit de ses mains, éloquent de sa parole, d’une remarquable intelligence, excellent poète, musicien, peintre et ciseleur. L’empereur Charles le Gros regrettait qu’on eût enseveli dans un cloître un si bel homme. Il était d’une grande humilité et d’un grand recueillement. Mais saint Tutilon donnait à tous la richesse de ses dons. On l’appelait au loin pour peindre des saintes images, il élevait les enfants dans la beauté du chant liturgique, il ciselait les objets liturgiques. On ne conserve de lui que quelques élégies et une hymne.

BIENHEUREUX VENTURIN (+ 1346)
C’était l’époque où les papes avaient dû quitter Rome et se réfugier en Avignon. Originaire de Bergame en Italie, Venturin était un éloquent dominicain qui faisait courir à lui toute l’Italie. Il s’en prit au pape Benoît XII disant qu’un pape hors de Rome n’est plus pape. Benoît XII le relégua dans un obscur couvent du Gévaudan en Isère. Son successeur, Clément VI, l’en fit sortir et saint Vinturin vint prêcher à Avignon que théologiquement les papes restent papes même s’ils sont ailleurs que Rome. Puis il partit pour la croisade contre les Turcs et il meurt à Smyrne avec les Français qu’il avait entraînés pour les combattre.


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MR = inscrit au Martyrologe Romain - édition 2004
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