Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 4 avril


MR -
SAINT AGATHOPODE (+ 303)
diacre et saint Théodore, jeune lecteur. Sous l’empereur Maximien, ils confessèrent la foi chrétienne, refusèrent de livrer les Livres Saints et, pour ce motif, sur l’ordre du préfet Faustin, ils furent jettés à la mer avec une pierre au cou, à Thessasolique en Grèce.


BIENHEUREUSE ALEX (+ 1100)
ou Aleth ou Elisabeth, ou Adèle. Elle était la fille du comte de Montbard en Bourgogne. Elle avait épousé, à quinze ans, le seigneur de Fontaine, près de Dijon. Ce fut un ménage merveilleux de tendresse et de pureté. Elle donna le jour à six fils et une fille. En raison des absences de son époux, au service du duc de Bourgogne, ce fut d’elle qu’ils reçurent leur éducation et leur foi. L’un de ses fils résume en lui les vertus de sa mère, saint Bernard, dont l’austérité et la dévotion mariale viennent en droite ligne de l’exemple donné par sa mère, la bienheureuse Aleth.

MR - SAINT BENOIT LE MORE (+ 1589)
Confesseur. Franciscain descendant d'esclaves originaires d'Afrique noire, il naquit en Sicile à San Fratello. Tout d'abord ermite, il rejoignit le couvent franciscain de Palerme où il fut cuisinier et il se consacra au service de son couvent en Sicile, à l’exemple du Christ qui était venu pour servir, selon une parole que saint Benoît aimait à répéter. Ses frères le choisirent un temps comme supérieur puis comme maître des novices. Plus tard, il reviendra humblement à sa charge de cuisinier. Béatifié en 1743, il fut canonisé en 1807.

MR -
BIENHEUREUX FRANCOIS MARTO (+ 1919)
Le petit berger de Fatima qui, à l’âge de onze ans, fut consumé par une brève maladie, mais se signala par sa douceur, sa persévérance dans les épreuves et dans la foi, et par son assiduité à la prière.
La Vierge Marie conversa avec lui.

MR -
BIENHEUREUX GAÉTAN CATANOSO (+ 1953)
Prêtre en Calabre. Il fonda la Congrégation des Sœurs Véroniques de la Sainte Face en faveur des pauvres et pour le service des délaissés à Reggio de Calabre.


SAINT GEORGES DE MALEON (6ème s.)

Confesseur. Un saint moine grec épris de Dieu dès sa plus tendre enfance et qui, malgré le nombre des disciples qui venaient à lui, réussit à vivre en présence du Seigneur dans l’ascèse et le silence. Retiré au cap Maléa dans le Péloponnèse, il leur envoyait des lettres pleines de sève spirituelle.

MR - BIENHEUREUX GUILLAUME CUFFITELLI (+ 1404)
Ermite à Scicli en Sicile. Ce grand chasseur en abandonna les plaisirs pour vivre dans la solitude et la pauvreté durant cinquante-sept ans.

MR - SAINT ISIDORE DE SEVILLE (+ 636)

Evêque et confesseur. Son père Severianus avait dû fuir Carthagène devant les Wisigoths qui, non contents d’être des barbares, avaient adopté l’hérésie arienne et persécutaient les catholiques. Il se réfugia à Séville. Ses quatre enfants deviendront des saints : Léandre, Florentine, Fulgence et Isidore. A la mort de ses parents, Isidore est encore bien jeune, mais son frère ainé, Léandre, devenu évêque de Séville, l’élève comme un fils. Isidore se nourrit, se gave, des livres dont regorge la bibliothèque fraternelle. En 599, à la mort de Léandre, Isidore lui succède comme évêque de Séville. Il présidera des conciles et travaillera à la conversion des Goths à la vraie foi. Son "Histoire des Goths" nous est très utile car, sans elle, nous ne saurions presque rien des Goths et des Vandales. Tout en gouvernant avec un grand dévouement son diocèse, il écrit sans relâche. Toutes les richesses de la culture classique qui ont enchanté sa jeunesse, il les sent menacées par les invasions barbares. Or ce sont des trésors qui peuvent être utiles pour une meilleure compréhension des Ecritures. Il rédige donc de très nombreux ouvrages, dont le plus connu "les Etymologies" (de l’origine des choses) est une encyclopédie qui transmettra aux siècles suivants l’essentiel de la culture antique. C’est à lui, avant les Arabes, que l’Occident doit sa connaissance d’Aristote. Ce sera une des bases des études en Occident jusqu’à l’époque de la Renaissance. Il occupera le siège épiscopal de Séville durant quarante ans, y fonda de grands collèges et influença les conseils royaux. On le considère aussi comme l’un des initiateurs de la liturgie mozarabe. Il meurt dans sa cathédrale, étendu sur le sol, tout en continuant de parler à l’assistance.

MR - BIENHEUREUX JOSEPH-BENOÎT DUSMET (+ 1894)
Évêque de Catane, en Sicile. Il était bénédictin quand il fut appelé à la charge épiscopale où il favorisa avec ardeur le culte divin, la formation chrétienne du peuple, et le zèle du clergé, et prêta secours aux malades, lors d’une épidémie de peste,


SAINTE PHERBOUTHA (6ème s.)
sa soeur sainte Mekadostha et leur servante, vierges et martyres. Accusées par la reine des Perses d’avoir voulu lui faire boire un breuvage magique, elles furent arrêtées et mises en prison. Les mages, consultés pour délivrer la reine du sortilège des sorcières chrétiennes, décidèrent que la reine et sa suite devait passer entre les corps coupés des jeunes femmes. Attachées par les pieds écartés et suspendues nues entre des piquets, elles furent sciées en long afin de laisser passer la reine au milieu de ce couloir ensanglanté.

MR - SAINT PIERRE DE POITIERS (+ 1115)
Confesseur et évêque de Poitiers. Ami de Robert d’Arbrissel, de saint Yves de Chartres et de saint Bernard de Poitiers, il sut résister aux grands de ce monde dont la conduite était scandaleuse. Le roi Philippe Ier, tout autant que le comte de Poitiers, avait abandonné et répudié leurs femmes pour en épouser une autre. Saint Pierre condamna l’adultère en public. Le comte fit envahir l’église par ses soldats et, ne pouvant faire rétracter sa condamnation, il fit enfermer l’évêque au château de Chauvigny. C’est là que saint Pierre mourut au bout de deux années, ayant donné le témoignage de sa sainteté.

MR - SAINT PLATON (+ 814)
Confesseur. Il avait abandonné de grands biens et une haute situation pour devenir moine d’abord en Bithynie puis abbé du monastère de Sakkoudion à Constantinople. Lorsque l’empereur Constantin VI répudia sa femme pour épouser, d’ailleurs, une cousine de saint Platon, celui-ci fut un des rares à oser le condamner. Ce qui lui valut quatorze ans de prison et bien d’autres persécutions. Libéré, il se réfugie quelque temps au Studion en reclus. Le patriarche Nicéphore le fait enfermer dans l’île d’Oxeia, dans l’archipel des Princes, parce que Platon n’acceptait pas son élévation trop subite au trône patriarcal. Revenu au monastère de Studion sur ordre de l’empereur Michel Ier, il meurt trois ans plus tard en chantant l’hymne :" Je suis la Résurrection et la Vie".

SAINT THEONAS (+ 1541)
Métropolite de Thessalonique. Moine-prêtre au monastère du Pantocrator au Mont-Athos, il suit son père spirituel, saint Jacques le Nouveau en Anatolie grecque. Après le martyre de saint Jacques, dont la fête est au 1er novembre, il revint au monastère de Simonos-Petras sur la Sainte Montagne. Et c’est de là qu’il fut élu métropolite de Thessalonique, charge qu’il assuma durant 6 années pour la plus grande joie spirituelle des fidèles.

SAINT ZOZIME (5ème s.)
Confesseur. Il appartenait à un monastère de l’actuelle Jordanie. Et c’est d’après ses dires que l’on a tenté de reconstituer la biographie légendaire de sainte Marie l’Egyptienne.

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MR = inscrit au Martyrologe Romain - édition 2004