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Les saints du 5 avril


MR - SAINT ALBERT DE MONTECORVINO (+1127)
D'origine normande, il s'installa à Montecorvino dans les Pouilles et il en devint évêque. Il voua toute sa vie à la prière continuelle et au service des pauvres. Devenu aveugle, il obtint un coadjuteur qui le traita avec mépris et même avec cruauté. Il fit alors preuve d'une patience héroïque.

MR -
SAINTE CATHERINE TOMAS (+ 1574)
Née à Majorque en Espagne. Entrée dans l’Ordre des chanoinesses régulières de Saint-Augustin, elle brilla par le mépris qu’elle eut d’elle-même et le renoncement à sa volonté propre. Elle reçut des grâces insignes et passa les dernières années de sa vie dans des extases continuelles.

SAINT GEORGES (+ 1801) Martyr.
Originaire d’Asie Mineure, il connut tout d’abord une vie déréglée et se livrait à l’ivrognerie pour le plus grand malheur de sa femme et de ses enfants. Sous l’empire de la boisson, il renia le Christ et coiffa le turban musulman. Revenu au Christ, il s’enfuit dans l’île de Samos, mais, arrêté, il resta tout autant ivrogne et se laissa circoncire. Placé comme gardien d’une mosquée, il resta un an dans cette situation, puis à nouveau confessa le Christ. Constatant qu’il n’était ni fou ni pris de boisson, le juge lui fit entraver les pieds dans des étaux de bois. Saint Georges ne revint plus sur sa décision et il fut décapité.

MR - SAINT GERARD de SAUVE-MAJEURE (+ 1095)
ou Géraud. Confesseur. Né à Corbie en Picardie, il est cellerier à l’abbaye de cette ville, mais, parce qu’il est atteint de migraines continuelles, il s’en va de pèlerinage en pèlerinage dans l’espoir que saint Michel au Monte Gargano ou saint Benoît au Mont-Cassin ou bien d’autres, l’en délivrent. Plus tard, guéri, il continuera ses pérégrinations, en Terre Sainte, à Paris pour vénérer saint Denis, à Tours pour prier saint Martin. Désormais il est sans cesse sur les routes avec deux autres religieux. Ils n’arrêtent jamais leurs voyages jusqu’au jour où ils croisent à Poitiers le duc d’Aquitaine qui leur offre une immense forêt entre Dordogne et Garonne. Ils décident d’arrêter leur vie de pèlerins et s’établissent en fondant le monastère de la Grande-Sauve (en latin : Magna Silva - grande forêt) où ils mènent une vie religieuse exemplaire et paisible. De cette abbaye, naîtra une importante congrégation bénédictine.

MR - SAINTE IRENE (+ 304)
Vierge. Ce n’était qu’une jeune fille quand éclata la persécution à Salonique. Comme beaucoup d’autres, elle s’enfuit dans la montagne pour se cacher, mais elle se reprocha cette lâcheté et revint à la maison. C’est là qu’elle fut arrêtée, parce qu’elle avait caché les livres saints, malgré l’édit de Dioclétien, et qu’elle refusait de sacrifier aux dieux. Le juge, qui avait déjà fait mourir ses deux sœurs, Agapè et Chionia, lui offrit la vie sauve si elle apostasiait. Elle refusa.
Il donna l’ordre de l’exposer nue au lupanar, puis la fit jeter dans un brasier où elle fut brûlée vive.

MR -SAINTE JULIENNE (+ 1258)

Vierge, religieuse Augustine puis prieure du monastère du Mont-Cornillon au diocèse de Liège. Elle fut appelée, par ses révélations, à développer dans l’Eglise la Fête du Saint-Sacrement ou Fête-Dieu. Traitée de fausse visionnaire, elle connut d’abord la persécution des soeurs qui la chassèrent de son couvent. L’évêque la rappela, mais, en 1248, elle en fut encore chassée. Elle se retira auprès des cisterciennes de Salzinnes dans les environs de Namur, puis à Fosses où elle vécut en recluse.

MR - SAINTE MARIE-CRESCENCE (+ 1744)
ou Anne Höss. Elle vécut à Kaufbeuren sur l’Elbe en Bavière.Tertiaire de Saint-François, elle s’appliqua à communiquer aux autres la ferveur de l’Esprit Saint dont elle brûlait elle-même.

MR -
CENT VINGT-ET-UN MARTYRS (+ 344)
Commémoraison de cent onze hommes et neuf femmes, martyrs en Perse. Rassemblés de divers lieux dans les villes où le roi Sapor II.
Prêtres, diacres, clercs et vierges consacrées furent d’abord enfermés six mois dans des cachots fétides et obscurs, sans lumière ni soleil. Refusant toujours d’adorer le soleil, certains furent décapités les autres, furent jetés dans les flammes sur l’ordre du roi.

MR - LES MARTYRS DE MAURÉTANIE (+ 459)
À Régies en Maurétanie, l’an 459, la passion des saints martyrs qui furent massacrés dans l’église le jour de Pâques, durant la persécution du roi arien Genséric. Le lecteur, pendant qu’il chantait l’Alleluia au pupître, eut le gosier percé d’une flèche.

SAINT PANAGHIOTIS (+ 1820)
Martyr. Ce jeune chrétien était serviteur d’Osman Efendis, le chancelier de Souley-Iman Pacha. Au cours d’une de ses missions, il pénétra même dans la mosquée d’Omar, à Jérusalem, ce qui était interdit sous peine de mort à tout non-musulman. Un an plus tard, un de ses collègues musulmans, profitant de l’absence du maître, le fit entrer une fois encore dans la mosquée d’Omar, connaissant le premier épisode. Il le dénonca à ce moment-là et Panaghiotis fut arrêté. Refusant l’apostasie, il fut entraîné jusqu’à la porte de David. Mis publiquement à nu, pour que la foule s’amuse du spectacle de ses tortures, les soldats lui brisèrent un bras, puis l’autre, puis les doigts, espérant chaque fois vaincre sa résolution. Mais chaque fois saint Panghiotis criait :"Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité !" Puis il eût la tête tranchée. Il avait vingt-cinq ans.

MR -
SAINTE PHERBUTHA (+ 342)
Veuve à Séleucie en Perse. Sœur de l’évêque saint Siméon, elle consomma son martyre avec une servante sous le roi Sapor II.


SAINTE THEODORA et SAINT DYDYME (4ème s.)

Elle était jeune fille à Alexandrie quand elle fut arrêté comme chrétienne durant la persécution de Dioclétien. Enfermé dans une maison de prostitution, elle convertit le premier homme, Didyme, qui voulut abuser d’elle. C’était un officier qui la fit sortir revêtue d’un uniforme. Quand la supercherie fut découvert, Didyme fut décapité et Théodora brûlée vive.

SAINTE THEODORA et SAINT THEOPISTE (+ 879)
sa fille. Théodora était originaire de l’île d’Egine en Grèce. Elle fut d’abord une épouse attentive et heureuse et une bonne mère de famille qui eût le chagrin de la mort de deux de ses enfants. Devenue veuve, elle entra au monastère de Saint Etienne à Thessalonique, avec sa fille. Mais son amour maternel risquant de devenir un obstacle à sa vie monastique, l’higoumène lui interdit de parler avec sa fille. Elle obéit pendant quinze années. Après avoir été, à son tour, higoumène de Saint Etienne, elle sut s’effacer, tout en servant humblement la communauté.

MR - SAINT VINCENT FERRIER (+ 1419)

Confesseur. Né à Valence en Espagne, Vincent entre chez les dominicains à 17 ans. En ce temps là l’Eglise d’Occident était déchirée par le Grand Schisme : un pape à Avignon, un pape à Rome. Maître en théologie, Vincent soutient d’abord les papes d’Avignon. Mais pour que se fasse l’unité, il adjura Benoît XIII, dernier pape avignonnais, de renoncer à sa charge pour que l’Eglise puisse se rassembler autour d’un nouveau Pape. Prédicateur populaire, il sillonne la France, l’Italie et la Suisse,
soucieux de la paix de l’Église et de son unité, prêchant inlassablement, à travers villes et routes, l’Évangile de la pénitence et la venue du Seigneur à des foules innombrables, remuées par sa parole véhémente et simple, accompagnée de miracles et de prodiges. Il les exhorte à se convertir : le retour du Christ est proche, les calamités du temps (la Grande Peste !) l’annoncent. Vincent est, dans l’imagination populaire, "le prédicateur de la fin du monde". Il meurt à Vannes en Bretagne. Partout où il a prêché, les populations, qui le vénéraient déjà de son vivant, l’invoquent après sa mort.

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MR = inscrit au Martyrologe Romain - édition 2004