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Les saints du 20 avril


SAINTE AGNES de MONTEPULCIANO (+ 1317)
Dominicaine de Montepulciano en Italie dont sainte Catherine de Sienne louait les vertus lorsqu’elle s’entretenait avec le Seigneur (Dialogue 149 de Sainte Catherine.) et qu’elle vénérait après la mort de l’humble dominicaine.

SAINT ALEXANDRE (+ 1479)
Confesseur. Ce paysan refusa de se marier pour entrer au monastère de Saint-Cyrille du Lac Blanc en Russie. Il fonda même le monastère d’Ochevensk dans le diocèse d’Olonetz. Son humilité envers tous, sa douceur vis-à-vis des pauvres qui souvent l’importunaient, son accueil des visiteurs et la visite des prisonniers qu’il soutenait, firent de lui un modèle pour les moines et les laïcs qui le rencontraient.

SAINT ANASTASE D’ANTIOCHE (+ 599.)
Martyr. En fait nous commémorons aujourd’hui deux patriarche d’Antioche. Tout d'abord, saint Athanase Ier, originaire de Palestine qui fut un des ardents défenseurs de l’orthodoxie en face de l’hérésie monophysite. Il se lia d’amitié avec le Pape saint Grégoire le Grand qu’il connut lorsque ce dernier était légat du Pape à Constantinople auprès du Patriarche et ils échangèrent plusieurs lettres où saint Grégoire soutenait saint Anastase qui connaissait quelque dépit de voir que le Patriarche de Constantinople voulait prendre le titre de "patriarche oecuménique." Saint Anastase Ier mourut en 599.

SAINT ATHANASE D'ANTIOCHE (7ème s.)

Martyr. Nous les fêtons le même jour, son prédécesseur, saint Athanase Ier et le successeur qui était originaire du monastère Sainte-Catherine au Sinaï. Il connut les émeutes d’Antioche, en 609, lorsque l’empereur Phocas tenta d’imposer le baptême aux juifs nombreux dans cette ville. Les révoltés s’emparèrent du saint Patriarche, le mutilèrent puis le traînèrent attaché par une corde jusqu’au bûcher où ils firent brûler son corps.

SAINT ATHANASE DES METEORES (+ 1380)
Confesseur. Jamais il ne parla de ses origines. Son histoire commence lorsque les "latins" de la compagnie catalane qui envahit la région, s’emparèrent d’Athènes. Il partit à Thessalonique pour fuir les envahisseurs occidentaux. Il était trop pauvre pour se payer des études, mais bien des professeurs l’acceptèrent gratuitement en raison de son intelligence. Puis il partit pour la Crète et se mit à l’école de saint Grégoire le Sinaïte. Là encore, il dut partir, craignant les incessantes invasions turques. Il se fixa à Kalambaka en Thessalie, dans la solitude du lieu célèbre des "Météores" où sa sainteté attirait les fidèles qui venaient prendre conseil de lui.

SAINT GABRIEL (+ 1690)
Martyr. Ses parents étaient d’humbles paysans de la région de Bialystock en Russie. Il avait six ans lorsqu’il fut enlevé pour un rituel païen de sacrifice d’enfants vivants. Ce qui le fit vénérer comme martyr par les fidèles orthodoxes en raison de sa mort innocente.

SAINT GAUCHER (+ 1130)
Il coopéra à la fondation de l’Ordre bénédictin de Grandmont. Ses vertus le firent vénérer dans le diocèse de Versailles.

BIENHEUREUX GERAUD DE SALLES (+ 1120)

ou Giraud, confesseur. Seigneur de Salles, près de Bergerac en Dordogne, il n’avait ni la vocation religieuse ni celle du mariage. Il consacra sa fortune, qui était immense, à fonder des abbayes. Il finit sa vie terrestre dans l’une d’elles, à Aurillac, comme simple servant de messe.

SAINTE HILDEGONDE (+ 1188)
ou Frère Joseph, vierge. Originaire des environs de Cologne, elle s’était travestie pour suivre son père en Terre Sainte et avait pris le nom de "Frère Joseph". Son père mourut à Tyr au moment de se réembarquer. Elle rentra seule au pays natal, tout en restant "frère Joseph". L’évêque de Cologne lui confia des papiers secrets pour le pape. Elle les emporta à Rome dans son bâton de pèlerin. De retour en Allemagne, elle se fit moine à l’abbaye de Schonau près de Heidelberg, donnant pendant trois ans tous les signes de la sainteté. Elle mourut le mercredi de Pâques. On découvrit que frère Joseph était une femme quand on lava son corps pour la dernière demeure terrestre. Le Père abbé en fut quitte pour parler devant les moines de "frère Joseph, servante de Dieu" et, sans broncher, il mit au féminin tout ce qui étant au masculin dans les prières des obsèques monastiques.

SAINT HUGUES (+ 928)
Confesseur. Il était remarquable par sa connaissance des lettres et des sciences humaines. Mais il préféra la connaissance de Dieu. Il se retira d’abord au monastère de Saint-Savin de Gartempe en Poitou, puis établit la règle monastique à Saint-Martin d’Autun. Promoteur infatigable de l’observance bénédictine, il fut le conseiller de Bernon pour jeter les fondements de l’abbaye de Cluny. Mais c’est à Anzy-le-Duc qu’il donna les dernières années de sa vie. Liébaud, riche seigneur de cette région du Charolais, lui ayant donné un vaste domaine, il y construisit un hôpital en même que le prieuré, car les pauvres ne pouvaient, à ses yeux, être négligés : ils étaient une présence du Christ.

SAINT MARCELLIN (4ème s.)
Evêque d’Embrun. Avec saint Dominus et saint Vincent, il était venu d’Afrique pour évangéliser les Alpes françaises. Il construisit à Embrun une église qu’il fit consacrer par saint Eusèbe de Verceil qui lui conféra le sacre épiscopal. On raconte beaucoup de miracles opérés durant son vivant. Il fut surtout soucieux de combattre l’arianisme et dut souvent s’enfuir pour échapper aux fonctionnaires impériaux chargés de l’arrêter.

LES MARTYRS ANGLAIS (+ 1602)
Saint Francis, saint Thomas, saint Robert, tous prêtres catholiques qui furent mis à mort sur l’échafaud de la place Tyburn à Londres, pour avoir défendu l’Eglise romaine au temps de la reine Elisabeth.

BIENHEUREUSE ODETTE (+ 1158)

ou Ode. Née dans une illustre famille du Brabant, en Belgique, ses parents voulurent la marier malgré elle. Traînée devant l’autel, elle répondit au prêtre "Non, pas du tout" au moment de déclarer si elle consentait à prendre pour époux le chevalier Simon que ses parents lui destinaient. Pour éviter tous les autres prétendants attirés par sa beauté, elle se coupa le nez, entra chez les religieuses de Prémontrée, au couvent de Bonne-Espérance, à Rivroelles en Belgique, dont elle devint la prieure. C’est là qu’elle meurt, elle avait à peine vingt-cinq ans.

SAINT THEODORE TRICHINAS (4ème s.)
Confesseur. Moine à Constantinople, le surnom accollé à son nom rappelle ses austérités. Quel que soit le temps, il n’avait pour habit qu’une rugueuse tunique de crin qui lui valut d’être appelé "Trichinas" "au cilice de crin". Sa sainteté émerveillait ceux qui l’approchaient.

SAINT THEOTIME (5ème s.)
Confesseur. Païen d’origine, il se rendit particulièrement célèbre par sa connaissance de la philosophie grecque, réhaussant cette science d’une pratique rigoureuse du christianisme, à partir du moment où il découvrit la vérité dans les Evangiles. Devenu évêque de Thomes en Scythie, il fut de ceux qui empêchèrent qu’on ne condamnât toute l’oeuvre d’Origène pour les quelques erreurs qu’elle contenait..

SAINT ZACHEE (1er s.)
Les Eglises d’Orient vénèrent aujourd'hui celui qui monta sur le sycomore pour mieux voir Jésus, l’accueillit en se purifiant de ses fautes et qui, selon la tradition, suivit l’apôtre Pierre dans ses missions.

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