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Les saints du 22 avril


SAINT ACEPSIMAS (+ 378)
et ses douze compagnons, dont saint Joseph, saint Aïthala, sainte Tarbula, martyrs durant la persécution perse du roi Sapor. L’Eglise latine les fêtent à d’autres dates et les Eglises d’Orient les réunissent au 22 avril. Les actes de martyrs perses forment une des plus belles pages de l’histoire de l’Eglise, de par le courage et la foi qu'ont montrés ces martyrs. Tarbula fut sciée en deux puis les restes de son corps furent pendus. Joseph et Aïthala eurent le corps écrasé, les genoux brisés et les bras coupés. Puis on les décapita et, pour l’exemple, leurs têtes furent suspendues devant le temple de Nabitis.

BIENHEUREUX ADELBERT (8ème s.)
et son épouse sainte Reine. Seigneur du palais de Pépin le Bref, cette situation ne leur inspira aucun orgueil et ils furent l’exemple même d’un ménage marqué par une grande affection mutuelle et qui acceptait de partager avec les pauvres les richesses qui étaient les leurs. Ils eurent dix enfants, nés de cet amour. Plusieurs de leurs filles se firent moniales à l’abbaye de Denain qu’ils avaient fondés sur leurs terres.

SAINT CAIUS (+ 295)
Pape. Eusèbe de Césarée lui attribue quinze années de pontificat, durant une période de paix. A ce moment, avant le déclenchement de la grande persécution de Dioclétien, la tolérance à l’égard des chrétiens était grande et plusieurs d’entre eux ont pu même atteindre des rangs élevés dans l’administration régionale voire impériale.

SAINT EPIPODE et SAINT ALEXANDRE (+ 177)

Martyrs à Lyon. Deux jeunes chrétiens qui avaient échappé au carnage dont fut victime saint Pothin, leur évêque. Saint Epipode fut décapité et saint Alexandre crucifié.

SAINT FROU (8ème s.)
ou Frodulphe qui assista saint Merry à Paris, jusqu’à sa mort, puis se retira à Grancey en Champagne pour y vivre en solitaire.

SAINT LEON DE SENS (+ 541)
Evêque de Sens. On le connait par sa souscription au troisième concile d’Orléans. Sa sainteté fut sans doute très grande pour qu’on l’honore ainsi. Et, pourtant, nous avons de lui une lettre où sa franchise envers saint Rémi de Reims n’est pas marquée de la meilleure charité chrétienne. Les faiblesses permettent aux saints de se reprendre et de s’améliorer quand ils se décident un jour de mieux répondre à la grâce de Dieu.

SAINT LEONIDE (+ 204)
Martyr. Rhéteur, professeur et philosophe de renom à Alexandrie, il dirigea les premières études et la formation de son fils qui devint un des grands noms de l’Eglise : Origène. Quand il fut arrêté, Origène, qui n’avait que dix-sept ans, voulut le rejoindre devant le tribunal mais sa mère l’en empêcha en cachant tous ses vêtements. Léonide eut la tête tranchée.

SAINTE OPPORTUNE (+ 770)
Vierge. Lorsqu’elle entra à l’abbaye d’Almenèches, ce fut son frère, saint Chrodegand, évêque de Sées dans l’Orne, qui l’accueillit et lui remit le voile. On lui prête beaucoup de miracles. Ce dont on est sûr, c’est qu’elle ne consola pas de l’assassinat de son frère par un cousin pressé de lui succéder. Elle le fit inhumer dans son couvent et, treize jours après, elle le rejoignait au ciel. La diffusion de ses reliques propagea son culte en Ile de France et surtout à Paris, qui a même donné à plusieurs de ses rues.

SAINT SOTER (+ 170)
Pape. Sa vie et son oeuvre ne nous sont pratiquement pas connues. Eusèbe de Césarée cite une lettre de lui aux chrétiens de Corinthe qui montre la sollicitude de la communauté romaine envers tous les chrétiens malheureux. Elle fut lue publiquement. Il fixa la fête de Pâques au dimanche suivant le 14ème jour du mois de Nisan, ce qui provoqua de nombreuses querelles. Il n’est pas sûr qu’il soit mort martyr.

SAINT THEODORE (+ 613)
Confesseur. Il vit le jour à la suite de l’union d’un courrier impérial avec une prostituée du village de Sykéon en Galatie. La présence de son enfant la transforma et elle mena une vie plus honorable. Lorsqu’il eut six ans, elle projeta de le faire entrer au service de l’empereur Justinien, mais, après avoir prié saint Georges le Grand martyr, elle le garda près de lui. A quinze ans, saint Théodore voulut vivre reclus proche de la chapelle de saint Georges. Il fit un pèlerinage à Jérusalem, reçut l’habit monastique au monastère de Choziba et revint au pays. Il commença alors une vie d’extrêmes austérités. Par exemple, durant le Grand Carême, il se faisait enfermer dans une étroite cage de fer, chargé d’une cuirasse et une lourde croix au cou. Il se fixa les mains et les pieds avec des anneaux qu’il garda jusqu’à sa mort. Les foules venaient au monastère et il fit construire une vaste église pour les recevoir. Nommé de force évêque d’Ancyre (actuelle Ankara), il voulut quitter cette charge, s’en jugeant indigne. Invité à Constantinople par deux fois auprès du patriarche, il mourut confiant dans le Seigneur après les offices du dimanche du Renouveau. On ne put lui enlever les fers et on les lui laissa quand il fut revêtu de ses habits épiscopaux pour être conduit à sa dernière demeure terrestre. Il fut l’un des grands propagateurs du culte de saint Georges dont il avait reçu les bienfaits durant toute sa vie monastique.

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