Les saints
du 26 avril
SAINTE ALDE (+ 1309)
ou Alda ou Alida. Sienne en Toscane fut la ville de toute sa vie. Elle
y épousa le jeune Bindo Bellanti, comme elle, de la noblesse siennoise.
Elle aima cet époux dont la bonté était aussi grande que la piété. Lorsqu’il
mourut, elle n’avait que trente ans et se consacra dans le "tiers Ordre
des humiliés", des humbles. Puis elle soigna les malades à l’hôpital
de sa ville, jusqu’à sa mort.
SAINT BASILE DE NICOMEDIE (+ 322)
Alors que l’Occident commençait à connaître la paix religieuse avec
l’avénement de l’empereur Constantin, l’Orient trouvait en Licinius
un persécuteur plus farouche encore. Saint Basile était évêque d’Amasée.
Il fut arrêté avec deux de ses diacres, lié par les poignets et les
jambes, comme une brebis d’abattoir et mené ainsi jusqu’à la prison
de Nicomédie. Il refusa d’apostasier et fut décapité.
SAINT CLET (+ 77/83)
ou Anaclet, pape. On ne connaît son existence que par la mention qui
est faite de lui dans le "Liber Pontificalis". Il aurait été le disciple de saint Pierre.
SAINT ETIENNE DE PERM (+ 1396)
Confesseur et évêque. Il était le fils d’un clerc d’Oustioug en Russie.
Très jeune, entra au monastère de Rostov-le-Vieux où il apprit le grec
et se perfectionna dans la connaissance des Saintes Ecritures. Nous
connaissons sa vie par l’historien de saint Serge de Radonège. Devenu
prêtre, il partit évangéliser les tribus païennes qui vivaient sur les
pentes occidentales de l’Oural, apprenant leur langue, la transcrivant
avec un alphabet et traduisant les Livres Saints à leur intention. Il
connut bien des difficultés pour illuminer ces populations de la Grâce
de l’Evangile, mais il les supporta avec patience. Devant le succès
de cet effort missionnaire, le métropolite de Moscou lui conféra l’épiscopat.
Il fut un évêque attentif à son peuple et, lors d’une famine, ce fut
lui qui fit venir le blé de Vologda pour organiser des distributions
gratuites à la population.
SAINT EXUPERANCE (+ 380)
Vierge. Née à Troyes, elle se distingua très vite par son désir d’une
vie austère toute donnée à Dieu. Elle appuyait sa vie spirituelle sur
les religieux du monastère Saint Ursion à Isle et sous la direction
des pères, elle fut conduite sur le chemin de la Vie éternelle.
SAINT JEAN DE VALENCE (+ 1145)
Confesseur. Chanoine de la cathédrale de Lyon, il voulut devenir cistercien
et c’est ainsi qu’il entra dans l’abbaye de Bonnevaux, près de Vienne
en Dauphiné. Il y accueillit saint Pierre de Tarentaise, fonda les abbayes
de Tamié et de Léoncel. Il fut appelé à devenir évêque de Valence, pour
remplacer un évêque dont les folles dépenses et la dureté de coeur envers
les pauvres, obligèrent saint Bernard à obtenir du Pape sa destitution.
Saint Jean sut alors redonner vie et paix à son Eglise durement touchée
et bouleversée par les errements de son prédécesseur.
SAINT JOANNICE (+ 1430)
Il passa la plus grande partie de sa vie dans les solitudes du Kosovo,
où de nombreux disciples, attirés par sa sainteté, vinrent chercher
près de lui les conseils dont leur vie spirituelle avait besoin.
SAINT MARCELLIN (+ 295)
Pape. Son pontificat commença dans une ère de paix pour s’achever dans
la persécution de Dioclétien qui fit détruire les églises déjà ouvertes
et brûler les Livres Saints. Les fidèles étaient privés de leurs charges.
Selon les régions, la persécution fut plus ou moins violente. La bibliothèque
de l’Eglise romaine fut détruite et les supplices commencèrent envers
les chrétiens qui refusaient de sacrifier aux dieux. Une tradition veut
même que saint Clet aurait cédé à un moment donné, mais l’évêque de
Rome se reprit et mourut martyr par fidélité à sa foi en Jésus-Christ.
SAINT PASCHASE RADBERT (+ 865)
Confesseur. Enfant abandonné sous le porche de la cathédrale de Soissons
et recueilli par des religieuses, dont la mère abbesse n’était autre
qu’une cousine de l’empereur Charlemagne, il fugua pour mener une vie
dissolue, puis il revint pour entrer dans la célèbre abbaye de Corbie
où "il se nourrit de la philosophie, de la Sagesse chrétienne et de
l’Ecriture Sainte" selon ses propres paroles. Il fut en effet un personnage
important pour son époque, cherchant à "éclaircir " le mystère de la
présence eucharistique de Jésus, ce qui le range parmi les grands témoins
de la foi de l’Eglise sur ce mystère. Professeur aux écoles théologiques
de Corbie, il leur donna un grand rayonnement et ses moines le choisirent
comme Abbé. Mais quelque temps après, ses collègues théologiens l’obligèrent
à partir et il se réfugia à l’abbaye de Saint-Riquier dans la Somme.
Ce qui ne le fâcha pas, car il put ainsi davantage se consacrer à ses
études. Les moines de Corbie finirent enfin par le rappeler. Il retourna
dans son monastère et y vécut le reste de ses jours dans la plus grande
humilité.
SAINT RIQUIER (7ème s.)
Confesseur. Converti par des moines irlandais qui passaient dans son
pays, il soigna tout d’abord des lépreux puis partit missionnaire itinérant.
Il fonda le monastère de Centule en Ponthieu qui, par la suite, pris
son nom de Saint-Riquier. Mais il se fit ermite durant les dernières
années de sa vie dans la forêt de Crécy.
SAINT STANISLAS KUBISTA (+ 1940)
Religieux polonais de la congrégation du Verbe Divin, il fut
un grand rédacteur de publications missionnaires. Arrêté
par les nazis à cause de ces activités, il fut déporté
à Sachsenhausen en février 1940 et assassiné par
un gardien le 26 avril suivant.
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