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Les saints du 27 avril


BIENHEUREUX ALLEAUME (+ 1152)
D’origine flamande, il se retira dans le diocèse du Mans. C’est de là que son amour de la solitude le conduisit dans l’île de Chausey. Ce qui ne l’empêcha pas bientôt de revenir fonder le monastère de Notre-Dame d’Estival dans le Maine. La tradition veut que ce retour ait été dicté par l’amitié qu’il portait à un vieil ermite qui pleurait son départ à Chausey.

SAINT ALPINIEN ET SAINT AUSTRICLINIEN (+ 107)
Fêtés dans le Limousin, ils seraient venus avec saint Martial pour évangéliser la région. Une merveilleuse châsse en émaux de Limoges nous dit la vénération des fidèles.

SAINT ANASTASE (401)
Pape. Il fut un homme de conciliation en particulier au moment de la querelle avec Origène. Il était très attentif au retour paisible des chrétiens qui, devant la persécution, avaient cédé par faiblesse. Nous avons de lui quelques lettres qui témoignent de cette miséricorde très fraternelle.

SAINT ANTHYME (+ 303)
Martyr. Eusèbe de Césarée, l’historien de cette époque, nous apprend qu’un incendie avait ravagé le palais impérial de Nicomédie. La cause n’en était sans doute qu’une chandelle mal éteinte ou l’étincelle d’une cuisine. Mais ce fut l’occasion d’accuser les chrétiens et l’empereur décida une persécution violente. Ils furent très nombreux à être arrêtés dans un massacre épouvantable. Tous ceux qui n’avaient eu le temps de s’enfuir, furent brûlés vifs. Quelques-uns jetés à la mer. Saint Anthyme n’était pas connu des soldats qui poursuivaient les chrétiens. Comme ils arrivaient à la ferme où il se cachait, il les reçut, les invita en leur disant :"Vous ne connaissez pas l’évêque Anthyme ? moi je le connais, je vous le livrerai tout à l’heure." Il leur offrit un repas comme pour fêter un heureux événement, puis il dévoila son identité. Il eût la tête tranchée.

SAINT ETIENNE DE KIEV (+ 1094)

Il vivait dans la plus grande humilité au milieu de ses frères du monastère des Grottes de Kiev. Mais des querelles intestines minèrent la communauté, et saint Etienne dut partir en fondant un autre monastère. Son renom parvint jusqu’en Volhynie, ce pourquoi, à la mort de l’évêque de Vladimir, il fut appelé à lui succéder. Ses fidèles l’aimaient et le respectaient.

SAINT EULOGE L’HOSPITALIER (6ème s.)
Confesseur. Il était tailleur de pierres dans la Thébaïde, en Egypte. Il était d’une extrême charité avec tous ceux qui passaient et il les recevait chaleureusement. Mais un jour, il découvrit une grande quantité d’or dans une cavité souterraine où il travaillait. Il s’embarqua pour Constantinople et ces richesses lui tournèrent la têle. Il oublia les pauvres et mena grand train de vie, refusant d’entendre les remarques de son ancien père spirituel. Il prit part à un complot contre l’empereur Justinien et dut s’enfuir, laissant là toute sa fortune. Il prit conscience de son erreur, retrouva sa piété et sa charité, se souvenant qu’il est plus facile à un chameau d’entrer dans une aiguille qu’à un riche dans le royaume des cieux. Il s’endormit en paix avec lui-même et avec l’Evangile.

SAINT JEAN LE CONFESSEUR (+ 837)

Jeune encore, il accompagna son maître spirituel au second concile de Nicée en 787 et il connut surtout la persécution iconoclaste sous l’empereur Léon V l’Arménien. Arrêté, il fut conduit, enchaîné, devant l’empereur lui-même en raison de la vigueur de sa résistance. Pour le désarmer, l'empereur le fit comparaître deshabillé devant lui, mais cette humiliation suprême ne l’empêcha pas de reprocher avec force la conduite impériale. Il fut alors fustigé puis enfermé durant trois mois, avant d’être exilé dans le centre de l’Asie mineure, enchaîné durant dix-huit mois dans l’obscurité. Ramené à Constantinople, il conserva la même attitude de fidélité à la foi orthodoxe et fut de nouveau exilé. Il connut ainsi d’autres tourments car la persécution dura jusqu’à la mort de l’empereur Théophile en 842. Saint Jean contemplait Dieu depuis plusieurs années.

SAINT LAURENT NGUYEN VAN HUONG (+ 1856)
Prêtre vietnamien au temps de la grande persécution décidée par le roi Tu Duc en 1855, il fut arrêté alors qu'il allait visiter un mourant. Il refusa de fouler la croix en signe d'apostasie et il fut flagellé avant que d'être décapité, près de Ninh Binh.

BIENHEUREUX PIERRE AMINGOL (+ 1304)

Ce fut d’abord un bandit de grand chemin dont les comparses furent bien étonnés quand il décida de se faire moine dans un des couvents de l’Ordre de la Merci dont le but était de racheter les captifs. Il sut, par sa prudence et son zèle, obtenir la libération de nombreux esclaves chrétiens dans le royaume de Grenade et de Murcie, alors sous la domination des Maures. Il fut envoyé à Alger où, pour délivrer de jeunes chrétiens dont il ne pouvait obtenir le rachat faute d’argent, il se fit lui-même rançon. Comme l’argent ne venait pas, le bienheureux Pierre fut attaché à une potence et resta ainsi suspendu six jours. Libéré par un de ses compagnons qui venait d’arriver, il retourna en Espagne. Il aimait dire à ses frères "Je pense n’avoir vécu que peu de jours heureux. Ce sont ceux que j’ai passé au gibet parce qu’alors je me voyais mort au monde."

SAINT SYMEON (+ 111)
Selon une mauvaise tradition, il serait l’un des quatre fils que saint Joseph aurait eu d’un premier mariage, ce pourquoi il serait "parent du Seigneur". L’histoire nous dit seulement qu’il fut évêque de Jérusalem après la mort de saint Jacques en 62 et qu’il gouverna avec sagesse l’Eglise-Mère, jusqu’à la persécution qui le fit crucifier.

SAINT THEODORE (+ 368)
Disciple de saint Pacôme, il se montrait habile à réconcilier les frères divisés, tant était grand le rayonnement de sa charité. Il succéda à saint Pacôme dans le gouvernement des moines de la Thébaïde.

BIENHEUREUSE ZITA (+ 1278)
Une petite vendeuse de légumes qui s’en allait au marché de Lucques pour ses parents. A douze ans, elle fut placée dans une famille comme servante, et ne la quitta plus. Pour ne pas déranger son service, elle se levait plus tôt afin d’aller entendre la sainte messe, jeûnait pour donner aux pauvres une part de sa nourriture, supportait avec patience et sourire les jalousies des autres domestiques qui parfois même la dénonçaient avec calomnie. Sa sainteté fut reconnue après sa mort tant étaient grandes les faveurs que le petit peuple obtenait en lui demandant son intercession.

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