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Les saints du 2 mai


SAINT ANTONIN (+ 1459)
Dominicain italien qui remplit les diverses charges de son Ordre avant d’être nommé archevêque de Florence. Il a laissé de nombreux ouvrages de théologie morale, de droit canonique et d’histoire.

SAINT ATHANASE D’ALEXANDRIE (+ 373)
Nous avons déjà célébré saint Athanase avec les Eglises d’Orient, en janvier. L’Eglise d’Occident en fait mémoire en ce 2 mai. Nul ne contribua davantage à la défaite de l’arianisme. Il n’écrivit, ne souffrit, ne vécut que pour défendre la divinité du Christ. Petit de taille, prodigieusement intelligent, nourri de culture grecque, il n’était encore que diacre lorsqu’il accompagna l’évêque d’Alexandrie au concile de Nicée en 325. Il y contribua à la condamnation de son compatriote Arius et à la formulation des dogmes de l’Incarnation et de la Sainte Trinité. Devenu lui-même évêque d’Alexandrie en 328, il fut, dès lors et pour toujours, en butte à la persécution des ariens, semi-ariens et anti-nicéens de tout genre qui pullulaient en Egypte et dans l’Eglise entière. Ces ariens étaient soutenus par les empereurs qui rêvaient d’une formule plus souple que celle de Nicée, d’une solution de compromis susceptible de rallier tous les chrétiens et de rendre la paix à l’empire. C’est ce qui explique que sur les quarante-cinq années de son épiscopat, saint Athanase en passa dix-sept en exil : deux années à Trèves, sept années à Rome, le reste dans les cavernes des déserts de l’Egypte. Il fut même accusé d’avoir assassiné l’évêque Arsène d’Ypsélé. Il ne dut la reconnaisance de son innocence qu’au fait qu’Arsène revint en plein jour et se montra vivant aux accusateurs de saint Athanase. Son oeuvre théologique est considérable.

SAINT BORIS DE BULGARIE (+ 907)

Né et élevé dans le paganisme, le prince Boris fut instruit de la foi chrétienne grâce à l’influence d’une de ses soeurs. Il s’était d’abord tourné vers les princes latins à l’occasion d’une alliance militaire avec les Francs, mais il préféra Byzance et, lui, son armée et son peuple, furent baptisés, en 864, par un évêque venu tout spécialement de Byzance. Par la suite le patriarche de Constantinople envoya des missionnaires. Il put établir une Eglise quelques années plus tard avec un archevêque venu de Constantinople et dix évêques. Il avait envisagé d’abandonner les affaires du royaume, mais son fils rétablit le paganisme. Boris chassa le prince Vladimir, y installa son fils Syméon qui était chrétien et il entra dans la vie monastique avant de s’endormir en paix.

UNE FAMILLE (+ 127)
Martyrs. C’était toute une famille d’esclaves au service d’un maître païen qui ignorait qu’ils étaient tous chrétiens. Lorsqu’ils les obligea à manger les viandes offertes aux idoles, ils refusèrent. Les parents et les enfants furent condamnés à être brûlés vifs dans le four de la maison.

SAINT GAUBERT (+ 665)
qui fut le troisième abbé de Luxeuil dans l’Est de la France. Il avait été élève et compagnon de saint Colomban et c’est sous son abbatiat que le monastère prit une grande indépendance spirituelle et temporelle. L’abbaye devint même trop importante, sans doute près de 600 moines, ce qui embarrassait parfois le saint abbé Gaubert. Mais il sut y faire face avec patience, douceur et fermeté.

SAINT GERMAIN D’AMIENS (5ème s.)
Après avoir prêché avec un zèle incomparable en France, en Angleterre et aux Pays-bas, il fut abattu par le tyran Hubalt sur les confins de la Normandie et de la Picardie.

SAINT JOSEPH NGUYEN VAN LUU (+ 1854)
Catéchiste au Nord-Vetnam, durant la persécution de l'empereur Tu Duc, il prit la place d'un prêtre pour le sauver. Pïerre Luu était recherché par les soldats et l'homonymie permet à Joseph d'éviter son arrestation. Joseph mourut en prison dès suite des mauvais traitements, à Vinh Long.

SAINTE VILBORADE (+ 925)

ou Guiborade ou Wiborada. Lorsque son frère devint religieux, elle lui consacra tout son temps, envoyant à l’abbaye de Saint-Gall en Suisse alémanique, où il faisait ses études : linge, habits et même meubles. Quand il devint prêtre, elle redoubla d’attentions à son égard. Avec lui, elle fit un pèlerinage à Rome. C’est au retour qu’elle décida d’embrasser à son tour la vie monastique d’autant que des calomnies couraient sur son compte. L’évêque de Saint Gall lui offrit une cellule proche de l’église de Saint Georges le Grand et elle y passa les quarante dernières années de sa vie. Au temps des invasions hongroises, sa demeure fut pillée et elle-même reçut trois coups de hache sur la tête. Elle rendit à Dieu sa vie. Sa tombe devint alors un lieu de pèlerinage très fréquenté.

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