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Les saints du 4 mai

SAINT ALBIAN (+ 304)
Evêque d’Albée et ses disciples martyrs non loin d’Ephèse.

SAINT ANTOINE (6ème s.)

Selon la tradition acceptée par l’Eglise de Tours, il serait l’un des cinq moines qui furent envoyés par saint Benoit de Nursie lui-même, sous la conduite de saint Maur. Il fonda dans le diocèse de Tours le monastère de Saint Julien, puis suivit son attrait pour la solitude à quelque distance, sur les bords de la Loire. Il s’endormit dans le Seigneur, plein de mérites et de vertus. Une localité rappelle son séjour en cet endroit : Saint Antoine du Rocher-37360.

SAINTE ANTONINE (+ 311)
Brûlée vive à Nicomédie pour sa persévérance à confesser la divinité du Christ.

SAINT ETHELRED (+ 726)

Fêté en Angleterre dont il fut l’un des premiers rois. Après avoir régné trente ans, il alla s’enfermer dans un monastère à Bardney et y vécut saintement les treize dernières années de sa vie.

SAINT FLORIAN (+ 304)
Ancien officier romain retiré à Cetium (Zeiselmaur en Autriche) il fut arrêté à Lorch en Carinthie autrichienne où il était venu secourir des chrétiens emprisonnés pour les réconforter. Arrêté et jugé sommairement, il fut noyé dans l’Enns. Il est le protecteur de l'Autriche où son culte est resté très vivant.

SAINT GAUTIER (+ 1099)
ou Walter. Les diocèses d’Ile de France célèbrent aujourd’hui saint Gautier de Pontoise dont nous avons fait mémoire au 8 avril. Il était moine à l’abbaye saint Martin de Pontoise, mais préférait la solitude. Quand il fut élu abbé, il s’enfuit plusieurs fois à Cluny, puis à Tours. Il fallut l’intervention du Pape Grégoire VII pour le ramener à la tête de ses frères. Ce que saint Gautier fit avec une humble obéissance.

SAINT GIRONS (?)
Honoré de tous temps dans le diocèse d’Aire et Dax. Plusieurs localités témoignent de l’existence de son culte mais ne nous apprennent rien de sa vie : Saint Girons d’Aiguevives-33020 - Saint Girons-64300.

SAINT GOTHARD (+ 1038)

Confesseur. Il fut d’abord moine en Germanie à Niederalteich. Il devint prieur puis abbé de son abbaye. Avec l’empereur saint Henri, il ranima le monachisme en Germanie. Son zèle le désigna pour être élu évêque d’Hildesheim dans le Hanovre. La chapelle qui lui fut dédiée dans le massif des Alpes porte désormais sa renommée dans l’Europe des voyageurs et des touristes.

SAINT GREGOIRE L’ILLUMINATEUR (+ 325)
Confesseur et évêque. Il est le véritable fondateur de l’Eglise arménienne, même si une tradition sérieuse fait remonter les premières communautés chrétiennes à l’époque apostolique. Ce qui s’appuie sur le fait que les soldats romains envahirent le pays et que les marchands furent aussi les “transporteurs de la foi”, comme les lettres de saint Paul nous le disent pour ses amis, fabricants de tentes à Corinthe. Saint Grégoire était de la famille royale de Tiridate II. Découvert comme chrétien, il connut d’abord près de quinze ans de cachot, mais à la suite d’une maladie du roi, il revint en grâce auprès du souverain, le convertit et c’est ainsi que l’Arménie fut la première nation à donner la paix à l’Eglise et même à reconnaître le christianisme comme religion d’Etat, 75 ans avant l’empire romain. Sacré évêque par le métropolite de Cappadoce, il sut instruire les prêtres idolâtres pour les conduire au sacerdoce chrétien. Afin d’assurer la vie de l’Eglise, il consacra évêque son fils Aristakès. Les Eglises arméniennes fêtent saint Grégoire le vendredi de la cinquième semaine de Pâques.

SAINTE HELENE (+ ?)
Les croisés rapportèrent des reliques qu’ils avaient pillées à Constantinople lors de la quatrième croisade. Les chrétiens de Troyes furent heureux d’en avoir une part. Garnier, leur évêque qui était de la croisade, les attribua à une sainte Hélène, mais n’en dit pas plus, n’en sachant d’ailleurs pas plus. Son successeur envoya un messager à Constantinople pour information. Il n’en rapporta que des informations entachées d’un tel anachronisme que l’on ne pouvait les accepter. Hélène aurait été fille du roi de Corinthe et sa piété fut récompensée par le don des miracles. Le culte de sainte Hélène fut autorisé dans le diocèse de Troyes en 1211. Sa châsse magnifique fut détruite à la Révolution. Aujourd’hui on se souvient seulement qu’elle fut honorée dans la ville de Troyes.

SAINT JACQUES (+ 380)
Diacre et martyr à Bergame. Les ariens l’attaquèrent un jour qu’il prêchait. Ils le blessèrent à la tête d’un coup de flèche, puis, malgré ses fidèles qui prirent sa défense, il fut précipité au sol et achevé à coups de bâtons.

SAINT JEAN HOUGHTON (+ 1535)
et ses compagnons martyrs, Robert Lawrence, Augustin Webster, tous deux chartreux et saint Richard Reynolds, brigittain. Tous fidèles à la foi de l’Eglise romaine, catholique et apostolique, jusqu’à donner leur vie pour elle qui est le Corps du Christ.

BIENHEUREUX JEAN-MARTIN MOYE (+ 1793)
Né à Cutting en Lorraine, il fonda les soeurs de la Providence pour l'éducation des jeunes. Entré au séminaire des Missions Etrangères de Paris, il patit pour la Chine, où il fonda de nombreuses commuanutés de eligieuses chinoises. Epuisé par les contradictions et la maladie, il revint en Lorraine en 1784. Au moment de la Révolution française, il transféra les religieuses de la Providence en Allemagne et s'éteignit à Trèves le 4 mai 1793.

SAINT MALOU (6ème s.)

ou Malulfe, évêque de Senlis qui est célèbre par sa conduite miséricordieuse. Il avait été méprisé par le roi Chilpéric. Quand le roi fut assassiné à Chelles, en Ile de France, et abandonné de tout le monde, saint Malou, pardonnant les injures, fut le seul à se préoccuper de la sépulture de celui qui l’avait rejeté.

SAINT MARCOUF (+ 558.)
ou Marcoul qui évangélisa l’île de Jersey avec son disciple saint Hélier. Il est spécialement fêté au diocèse de Bayeux et Lisieux.

BIENHEUREUSE MARIE LEONIE PARADIS (+ 1912)
Son nom de famille symbolise le Canada pour les lecteurs du roman “Maria Chapdelaine”, où l’on parle de ce François Paradis pour qui Maria récita tant d’Ave Maria. Issue d’une humble famille de Blairfindie, elle entre chez les soeurs marianites de Sainte-Croix pour aboutir au collège de Memracook, en Acadie. Grâce au ferme appui de son évêque, Mgr Laroque, elle fonde à Sherbrooke les Petites Soeurs de la Sainte Famille, vouées à l’éducation, aux séminaires et aux foyers sacerdotaux.

SAINTE MONIQUE (+ 387)
Les Eglises d’Orient font aujourd’hui mémoire de sainte Monique, la mère de saint Augustin que l’Eglise d’Occident commémore le 27 août.

SAINT NICEPHORE (+ 813)
Né à Constantinople, dans une famille très chrétienne. A la mort de son mari et lorsque ses enfants furent éduqués, sa mère se fit moniale. Ses frères suivirent son exemple et gagnèrent la solitude érémitique. Nicéphore, en cette période de persécutions iconoclastes, préféra rester au milieu du peuple chrétien et fonda un monastère pour cela. Il prit part au second concile de Nicée qui rétablit le culte des saintes Images. Il voulut se rendre à Constantinople, mais il mourut en chemin dans l’île de Halki.

SAINTE PELAGIE (+ 290)
La tradition veut qu’elle ait été fiancée à l’un des fils de l’empereur Dioclétien. Intriguée par le christianisme, elle chercha à le connaître et se fit baptiser. Quittant les vêtements de sa condition, elle s’habilla si simplement qu’elle se fit ainsi découvrir comme chrétienne. L’empereur la fit enfermer et périr dans un boeuf d’airain rougi au feu.

SAINT SYLVAIN (+ 311)
évêque de Gaza, martyr, condamné aux mines avec 40 autres chrétiens. Comme tous les condamnés aux mines, il eurent un oeil arraché et un pied brûlé avec un fer rougi. Quand ils furent jugés “inutiles”, en raison de leur état physique, on s'en "débarrassa" comme on le faisait pour tous les condamnés aux mines; ils furent décapités.

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